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La Betclic Elite et la Pro B à plein écran

Avec les décrochages sur France 3 en plus des matchs diffusés par BeIN Sports et LNB TV, le championnat de France n’a jamais été autant couvert visuellement. Un phénomène unique en Europe.

Avec les décrochages sur France 3 en plus des matchs diffusés par BeIN Sports et LNB TV, le championnat de France n’a jamais été autant couvert visuellement. Un phénomène unique en Europe.

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Il n’a pas toujours été facile de suivre le chemin télévisuel emprunté par la Ligue Nationale de Basket depuis sa création en 1987, tant elle a changé de diffuseurs, obligeant les fans à passer de la télé gratuite aux chaînes câblées, cryptées, qui avaient pignon sur rue… ou pas. Entre Eurosport, Canal + Vert, Pathé Sport, TPS Star, Ma Chaîne Sport et SFR, et tant d’autres, combien ont lâché prise face à ce dédale épuisant et coûteux ?

Pour reprendre la phrase du président de la LNB, tel un slogan, on peut affirmer que pour la saison 2022-23, « on ne pourra rien rater, tout sera diffusé. » Alain Béral, qui met en exergue le fait que les budgets sont en hausse derrière les locomotives de l’Euroleague, Monaco et Villeurbanne, qu’il y a le retour improbable de stars, avec en tête de proue Nando De Colo, deux vice-champions d’Europe, Elie Okobo (Monaco) et Terry Tarpey (Le Mans), et une pépite promise au premier choix de la Draft NBA, Victor Wembanyama (Boulogne-Levallois). Avec dans le paysage, le rétablissement de la Leaders Cup, en province, dans un lieu encore à désigner, au côté du célèbre et majestueux All-Star Game de Paris-Bercy le 29 décembre.

Le dispositif TV, qui, contrairement à la saison précédente, est en place dès la première journée, ne peut avoir que des conséquences positives sur la popularité de la Betclic Elite, et indirectement sur les finances de ses clubs, même s’il n’y a pas de sommes d’argent dans les contrats.

En résumé, la chaîne payante BeIN Sports offre un rendez-vous chaque dimanche avec « la meilleure affiche » de la journée. Les stations régionales de France 3 proposeront un rendez-vous le samedi pour la Betclic Elite et aussi la Ligue Féminine. « Et tout ce qui ne sera pas sur les chaînes de télé sera sur LNB TV, y compris les espoirs, » se félicite Alain Béral.

Photo : Jacques Monclar (BeIN Sports)

500 matches sur BeIN Sports

BeIN Sports avait entamé son mariage avec la Betclic Elite le 27 décembre 2021 avec un Limoges-ASVEL alors que la saison était donc déjà lancée depuis un trimestre. Cette fois, la chaîne qatari prend le train à la gare de départ et promet plus de 500 matches de basket à se mettre sous la dent. « On est le diffuseur de la NBA depuis 2012, de la WNBA, de la NCAA. Mais aussi avec l’accord que l’on a signé avec la FIBA et la FFBB, on a suivi en août la préparation des équipes de France. On propose la Coupe du monde féminine, et toutes les compétitions des garçons en 2023 seront à suivre en exclusivité », rappelle Florent Houzot, le directeur de la rédaction de la chaîne.

Quantitatif et qualitatif. BeIN Sports a fait ses preuves avec une couverture exhaustive et pointue de la NBA et c’est la même équipe qui est mobilisée pour le basket français avec les journalistes Marie Patrux, Xavier Vaution, Rémi Reverchon, David Bénarousse, Fred Schweickert, Tony Masson et les consultants, Jacques Monclar, Audrey Sauret, Chris Singleton, Eric Micoud et Ian Mahinmi. « C’est presque deux matches par jour », note Florent Houzot. « On propose aussi du contenu sur le digital avec des audiences remarquables puisqu’on est à 8 millions d’abonnés sur la page Facebook, 3 millions sur le compte twitter. On fait évidemment la promotion de nos abonnements. Quand vous avez autant d’événements que ça, la difficulté c’est de ne rien oublier et donc de rappeler aux fans de basket que ce n’est pas seulement un match par semaine. »

Un rapport détaillé effectué par la LNB démontrait que l’audience moyenne des 18 matches de saison régulière et des 10 matches de playoffs – audiences non mesurées systématiquement au match par match – était estimée à plus ou moins 35 000 téléspectateurs. Florent Houzot ajoute : « Pour les finales, on a été au-dessus de 100 000 téléspectateurs. Pour une chaîne à péage, ce sont des très belles audiences. C’est grâce aussi aux affiches que l’on a pu suivre fin mai la finale entre l’ASVEL et Monaco. »

Evidemment, BeIN Sports n’avait pas eu alors le temps de faire véritablement connaissance avec le public du basket français, qui a pu être échaudé par les précédents fâcheux. La volonté est de s’inscrire dans la durée, certifie Florent Houzot. « Quand on est une chaîne à péage, notre objectif est bien sûr d’aller recruter le maximum d’abonnés. Comme le travail que l’on a fait avec le handball, on souhaite le faire, le pérenniser avec le basket. C’est important pour nous d’avoir le championnat domestique avec la plus belle affiche tous les weekends et aussi de proposer la plus belle offre à travers la NBA, le championnat et les équipes de France. Je pense qu’on aura de belles audiences. On a une équipe de consultants connus et reconnus. NBA Extra fera aussi la promotion des affiches de Betclic Elite. BeIN Center le dimanche avec Vanessa Lemoine a pour mission de faire la promotion des événements du dimanche. Parfois, il y a abondance, embouteillage. Cette émission a aussi pour mission de proposer des reportages, des invités, de mettre en avant les histoires du championnat de Betclic Elite. En tous les cas, on a une volonté de s’inscrire dans la durée et de créer ensemble avec la ligue, la fédé et les clubs, de la valeur pour redonner, et c’est quelque chose qui prend du temps, qui ne se fait pas en six mois. On a toujours démontré sur BeIN Sports depuis son lancement qu’on ne fait pas d’acquisitions sur des périodes courtes. Notre objectif, c’est évidemment de fidéliser. C’est le travail que l’on a commencé à avoir avec la ligue et la fédé pour, ce que l’on appelle dans notre jargon, créer de la valeur ensemble. C’est-à-dire que l’on est diffuseur, producteur mais aussi partenaire. Notre intérêt évidemment est de travailler main dans la main et de créer de la valeur tous ensemble, les clubs à travers le recrutement des joueurs, à travers le fait de gagner des titres et de conserver des joueurs. Je prends souvent l’exemple du hand car c’est quelque chose que l’on a mis en place depuis neuf ans. Ce qui est essentiel aussi, c’est la qualité et la valeur sportive. Quand on a des équipes de France qui font de bons résultats, évidemment en terme d’attractivité pour nous, diffuseur, c’est le point de départ. Ensuite, les salles c’est aussi quelque chose d’important quand vous êtes diffuseur de produire un spectacle sportif dans une belle enceinte avec une unité, la couleur du sol, les gradins, la luminosité… »

Photo : Fabrice Goll (LNB)

Le sport numéro 1 en régions avec le cyclisme

Le deuxième intervenant, c’est France 3 et ses diffusions en clair. « Notre philosophie à BeIN, c’est de ne jamais regarder le clair comme un concurrent. » Soulignons les propos de Florent Houzot car il fut un temps où le groupe Canal+ n’avait pas la même stratégie : il exigeait l’exclusivité absolue. « Le clair, c’est un complément et on se dit que le fan de basket qui va avoir tous les samedis en région une affiche de basket, potentiellement il n’aura peut-être pas envie de rater son match de son club le lendemain ou la semaine d’après, et il s’abonnera à BeIN. France 3 doit générer du trafic et des abonnements sur BeIN Sports. »

France 3, chaîne du service public, c’est un mastodonte, avec 116 implantations sur le territoire. « L’histoire a démarré en janvier 2021. La direction du réseau de France 3 a mis en place une nouvelle politique sport avec plus de directs sur les antennes régionales de France 3 le samedi après-midi et le dimanche après-midi », développe Fabrice Goll, directeur délégué aux sports du réseau régional de France 3. « Le basket, c’est un sport de territoires. Il y a beaucoup de villes moyennes, que ce soit sur la Betclic Elite, la Pro B ou la Ligue Féminine que l’on fait aussi. On fait moins de directs que BeIN car on n’est pas une chaîne 100 % sport, mais on est très complémentaire par rapport à leur offre. On est aussi la chaîne de l’info et quand il y a des directs sur France 3, il y a aussi de l’info en amont, des reportages, des portraits. Au lendemain de la finale remportée par l’ASVEL, il y a TJ Parker qui est sur France 3 Lyon au 19-20 avec le trophée, il y a 250 000 téléspectateurs. Ce n’est pas rien, et ça permet aussi au basket d’élargir son public. C’est très important et très complémentaire vis-à-vis de ce qui se fait chez nos amis de BeIN. »

Il faut oublier le contrat avec Antenne 2 de 1987 et les audiences à un, deux et même trois millions de téléspectateurs. Autres temps, autres mœurs, autres consommations. Il n’y avait alors que trois chaînes, pas Internet, et aussi un football moins dévoreur d’espaces médiatiques qu’aujourd’hui. Mais avoir une diffusion EN CLAIR du championnat national de basket-ball est une aubaine, une bénédiction, qui peut faire envie à la plupart des autres grandes ligues européennes sinon mondiales.

L’an dernier, les décrochages de France 3 ont permis la diffusion de 17 matches de Betclic Élite et 7 de Pro B dont la finale Antibes-Blois « qui a fait une super audience portée par le 19-20 dans les deux régions. »

Malgré la présence de trois clubs de l’Ile-de-France, la Betclic Elite demeure un sport essentiellement provincial avec des bastions forts, à notamment Cholet, Le Mans, Limoges, Lyon, Nancy, Pau, Strasbourg et quelques autres. « L’audience moyenne est de 55 000 téléspectateurs, donc des gens qui restent du début à la fin », se plaît à noter Fabrice Goll. « Le record, c’est 175 000 et l’audience la plus faible c’est quand même 26 000, ce qui n’est pas rien. En cumulé, au moins 60 secondes devant le match, le record c’est 670 000 téléspectateurs. C’est considérable. C’était un ASVEL-Dijon en octobre 2021, et c’était la revanche de la finale qui avait eu lieu quelques mois auparavant. Il faut savoir que quand on diffuse un match, c’est sur les deux régions. Là, par exemple, sur France 3 Rhône-Alpes et France 3 Bourgogne. Et on peut les avoir sur des boxes, et aujourd’hui quasiment tout le monde a des boxes. Donc tous les matches que l’on diffuse peuvent être vus, pas seulement dans les deux régions concernées, mais aussi sur ces boxes. »

D’autres exemples, un Bourg-ASVEL avait rassemblé 80 000 téléspectateurs en Rhône-Alpes, un Paris-Monaco 46 000 en Ile-de-France, un Monaco-Pau 37 000 en Aquitaine. Et aussi 57 000 pour la finale retour de Pro B et 41 000 rien que dans le Centre-Val-de Loire pour un Rouen-Tours, deux villes qui ont malheureusement disparu du basket pro. Tout cela avec une promotion que nous jugeons insuffisante et qui va déjà être plus solide avec un calendrier déjà établi pour tout ce trimestre. « On était parti sur 17 matches de Betclic l’an dernier, et sur une trentaine cette année. Soit un match quasiment tous les weekends. Je n’oublie pas la Pro B. On aura par exemple le Châlons-Reims/Orléans, les deux équipes qui sont descendues, le 15 octobre. Et aussi de la Ligue Féminine. Ça va faire une cinquantaine de matches de basket. On démarre samedi avec Pau-Orthez/Strasbourg sur France 3 Aquitaine et France 3 Alsace, samedi à 16h15. Evidemment les derbies ont du sens chez nous. On a fléché des matches jusqu’à fin décembre, évidemment en lien avec BeIN et sa programmation du dimanche soir. »

France 3 mobilise également ses troupes diverses et variées pour l’ensemble de ces matches et trois consultants connus : le quadruple champion de France Pape-Philippe Amagou, qui possède une expertise très fine, la championne d’Europe 2001 et qui a fait ses armes télévisuelles sur le 3×3, Sandra Dijon, la « Voix du Sud » Simon Darnauzan, ainsi que le journaliste Lukas Nicot, qui a commenté nombre de matches sur Sport en France, et qui réalise des vlogs percutants. « Il va nous apporter son expertise, et aussi sa communauté sur les réseaux sociaux. On travaille beaucoup sur le digital pour proposer d’autres contenus, du teasing, etc. On est fortement mobilisé dans les régions de France 3 et on en est ravi. » Ce n’est pas un propos de circonstance car Fabrice Goll dévoile que : « Le basket est aujourd’hui en région le sport numéro 1 avec le cyclisme, qui fait de grosses audiences. Ça permet de donner de la visibilité à des clubs qui en n’ont pas forcément. C’est bien d’aller dans des villes comme Le Portel, Roanne… »

190 000 abonnés sur LNB TV

Le troisième volet, c’est LNB TV. La LNB TV, c’est 190 000 abonnés, 7 millions de connexions pour 674 matches diffusés la saison dernière. Le public est forcément plus captif, connaisseur, « amoureux de son club ». Les matches de Betclic Elite ont réuni 7 362 personnes en moyenne, 3 232 en Pro B. 22 152 pour les playoffs d’un côté, 8 947 de l’autre. Un record à 41 727 pour un Cholet-Villeurbanne. Cela en dit long sur la popularité de CB et de l’ASVEL.

Il est évident que si LNB TV veut être plus attractif, il lui faudra abandonner définitivement le système K-Motion et obliger chaque club, au moins de Betclic Elite, à recourir à des moyens de production TV. « Il faut que l’on évolue sur l’émission du signal dans les salles, » reconnait Alain Béral. « On est très content de ce que l’on a fait avec nos caméras fixes, mais cela ne suffit plus. Pour LNB TV, on est en train de travailler avec des petites chaînes régionales qui ont des moyens de télévision intéressants. On a fait des tests l’an dernier. Dans le but qu’il y ait de plus en plus de matches qui soient diffusés à partir de signaux très supérieurs, en Betclic Elite et Pro B. On peut imaginer à moyen terme que les salles soient toutes équipées de caméras de télévision. Avec une élite resserrée, cet équipement de production du signal peut rentrer dans un cahier des charges. »

Dans une interview qu’il nous a accordé et qui sera publiée la semaine prochaine, Alain Béral développe son point de vue sur le sujet : « Là-dessus, on a aussi beaucoup de réflexions dans le cadre de la société commerciale. Il y a deux choses là-dedans, l’aspect revenu et l’aspect visibilité. On a réussi à faire deux choses, qu’il faut améliorer, qui ont toujours été très en ligne avec les attentes de nos cibles. 1) C’est le lancement de LNB TV. C’est une grande facilité pour les fans de se connecter en direct depuis l’an dernier avec des commentaires, pour voir n’importe quel match de n’importe quelle équipe, y compris les espoirs. Et maintenant, on améliore le signal, la lumière, etc. 2) Le digital. On a eu le temps avec la Covid de mettre en place des équipes pour le digital de la LNB et de travailler sur ce que préfère la cible jeunes, les petites séquences de highlights plutôt que de la consommation de matches entiers. On a deux clientèles, celle des moins de 30 ans, qui est sur son iPhone et qui regarde les actions, une, deux, trois, quatre, y compris de la NBA. Et celle de plus de 45 ans qui veut voir du match. La réponse à la question de savoir si c’est le bon dispositif ? A la date d’aujourd’hui, il manque une chose, peut-être, c’est une plateforme OTT complète. On a la plateforme LNB TV, mais il y a peut-être moyen de réaliser une plateforme payante, pas pour tous les matches, pour les matches phares. On a des contacts à ce sujet pour savoir si on peut compléter par ça. Je pense qu’aujourd’hui avec le dispositif de BeIN plus LNB TV plus France 3, on touche à des choses qui sont logiques. Je prends un exemple : un téléspectateur de Limoges n’en a rien à cirer d’un match diffusé entre Strasbourg et Gravelines. Par contre, un téléspectateur de France 3 Alsace est très intéressé par ce Strasbourg-Gravelines et même par un match contre, à l’époque, Gries-Souffel. Au point qu’il y a des scores sur France 3 qui sont étonnants, inédits. En terme de visibilité, c’est très important. »

La production des matches sur BeIN Sports et France 3 est financée par les chaînes, mais la LNB ne touche pas un kopeck de droits TV alors que le contrat avec SFR avait rapporté 50 millions d’euros sur 5 ans. Une somme jugée généralement disproportionnée par les analystes alors que les audiences, jamais officielles, étaient faibles. « On avait des contacts pour avoir des choses payantes et notamment des avancées sur des plateformes très structurantes, » nous indique Alain Béral. « On a décidé de ne pas le faire pour ne pas se tirer une balle dans le pied en ne faisant plus peut-être derrière de société commerciale. Mais on sait que l’on intéresse de nouveau du monde. »

Il y aura de nouveaux épisodes à venir entre la télévision et la Ligue Nationale de Basket. Ils se feront sans Alain Béral, qui a confirmé qu’il ne se présentera pas à sa réélection en juin prochain.

Les premières affiches de Betclic Elite sur France 3 Régions :
Journée 1 – Samedi 24 septembre (16h15) : Pau / Strasbourg
Journée 3 – Samedi 1er octobre (15h15) : ASVEL / Bourg-en-Bresse
Journée 3 – Dimanche 2 octobre (15h15) : Strasbourg / Nancy
Journée 4 – Samedi 8 octobre (15h15) : Dijon / Le Mans
Journée 6 – Samedi 22 octobre (15h15) : Le Portel / Le Mans
Journée 7 – Samedi 29 octobre (15h15) : Blois / Limoges

Les premières affiches de Betclic Elite sur BeIN Sports :
Journée 1 – Dimanche 25 septembre (19h) : Cholet / ASVEL (BeIN Sports 3)
Journée 2 – Mardi 27 septembre (20h) : Nanterre / Paris (BeIN Sports 2)
Journée 3 – Dimanche 2 octobre (19h) : Pau / Limoges (BeIN Sports 3)
Journée 4 – Dimanche 9 octobre (19h) : Monaco / Gravelines (BeIN Sports 3)
Journée 5 – Dimanche 16 octobre (15h) : Paris / Monaco, à Roland-Garros (BeIN Sports 3)

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Il n’a pas toujours été facile de suivre le chemin télévisuel emprunté par la Ligue Nationale de Basket depuis sa création en 1987 tant elle a changé de diffuseurs, obligeant les fans à passer de la télé gratuite aux chaînes câblées, cryptées, qui avaient pignon sur rue… ou pas. Entre Eurosport, Canal + Vert, Pathé Sport, TPS Star, Ma Chaîne Sport et SFR, et tant d’autres, combien ont lâché prise face à ce dédale épuisant et coûteux ?

Pour reprendre la phrase du président de la LNB, tel un slogan, on peut affirmer que pour la saison 2022-23, « on ne pourra rien rater, tout sera diffusé. » Alain Béral, qui met en exergue le fait que les budgets sont en hausse derrière les locomotives de l’Euroleague, Monaco et Villeurbanne, qu’il y a le retour improbable de stars, avec en tête de proue Nando De Colo, deux vice-champions d’Europe, Elie Okobo (Monaco) et Terry Tarpey (Le Mans), et une pépite promise au premier choix de la Draft NBA, Victor Wembanyama (Boulogne-Levallois). Avec dans le paysage, le rétablissement de la Leaders Cup, en province, dans un lieu encore à désigner, au côté du célèbre et majestueux All-Star Game de Paris-Bercy le 29 décembre.

Le dispositif TV, qui, contrairement à la saison précédente, est en place dès la première journée, ne peut avoir que des conséquences positives sur la popularité de la Betclic Elite, et indirectement sur les finances de ses clubs, même s’il n’y a pas de sommes d’argent dans les contrats.

En résumé, la chaîne payante BeIN Sports offre un rendez-vous chaque dimanche avec « la meilleure affiche » de la journée. Les stations régionales de France 3 proposeront un rendez-vous le samedi pour la Betclic Elite et aussi la Ligue Féminine. « Et tout ce qui ne sera pas sur les chaînes de télé sera sur LNB TV, y compris les espoirs, » se félicite Alain Béral.

Photo : Jacques Monclar (BeIN Sports)

500 matches sur BeIN Sports

BeIN Sports avait entamé son mariage avec la Betclic Elite le 27 décembre 2021 avec un Limoges-ASVEL alors que la saison était donc déjà lancée depuis un trimestre. Cette fois, la chaîne qatari prend le train à la gare de départ et promet plus de 500 matches de basket à se mettre sous la dent. « On est le diffuseur de la NBA depuis 2012, de la WNBA, de la NCAA. Mais aussi avec l’accord que l’on a signé avec la FIBA et la FFBB, on a suivi en août la préparation des équipes de France. On propose

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Photo d’ouverture : Elie Okobo (Monaco), Victor Wembanyama (Boulogne-Levallois), Kim Tillie (Cholet) et Nando De Colo (ASVEL) / LNB

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