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LFB 2022-23 : 25 ans, toute pimpante et fiancée à Sport en France

On appelle ça l’Opening, le lancement officiel d’une nouvelle saison. Et il y avait de l’excitation dans l’air,  le bonheur des retrouvailles et l’envie de retrouver les terrains, lors de cette conférence de presse de rentrée de la Ligue Féminine, ce vendredi 21 octobre, dans un hôtel près de l’Acco

On appelle ça l’Opening, le lancement officiel d’une nouvelle saison. Et il y avait de l’excitation dans l’air,  le bonheur des retrouvailles et l’envie de retrouver les terrains, lors de cette conférence de presse de rentrée de la Ligue Féminine, ce vendredi 21 octobre, dans un hôtel près de l’Accor Arena. L’occasion était belle de rappeler aussi que la Ligue Féminine fêtera cette année sa 25 ème année d’existence. Pour cet anniversaire, elle offrira un calendrier modifié,  et la confirmation de son partenariat avec Sport en France, la chaîne qui, indépendamment des playoffs,  diffusera dix-sept matches de saison régulière.

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Le basket féminin français se porte bien. C’est en préambule ce qu’a souligné Carole Force, la présidente de la LFB, lors de cette journée où les douze équipes étaient représentées par leur coach et leur capitaine. On en veut pour preuve, citait-elle  « le beau parcours de l’équipe de France en coupe du Monde en Australie, et les bons résultats estivaux, aussi bien en 5×5 qu’en 3×3 » (où les filles sont championnes d’Europe) « avec 100% de joueuses qui évoluent en Ligue féminine ». Il y avait aussi les 2 600 places vendues pour le match des championnes, ce vendredi soir, à la halle Carpentier, et qui a vu la victoire de Bourges sur Basket Landes (76-68). Autant d’indicateurs au vert, pour la présidente de la LFB, qui souhaitait également le meilleur parcours européen possible aux huit clubs français engagés (dont Bourges et Basket Landes en Euroleague) qui témoignent de la présence française à ce niveau.

Il y aura donc du sport sur les parquets féminins, et en vue d’un été dense et chargé côté sélection, avec notamment l’Euro 2023 (en Israël et en Slovénie) qui se tiendra du 15 au 25 juin, la LFB présentera un calendrier refondu, et allégé notamment en playoffs, où les quarts de finale et les demi-finales se joueront en matches aller-retour, et la finale en trois matches au lieu de cinq.

Et parce que les vingt-cinq ans d’existence de la LFB témoignent de sa continuité, de ses efforts pour se structurer et progresser, Carole Force se réjouissait de cet anniversaire.  « 25 ans, ce n’est pas rien. C’est un marqueur important, un quart de siècle, un passé et aussi un avenir, avec une ligue de plus en plus forte qui se modernise ». Pour fêter son entrée dans l’âge adulte, la LFB va se doter d’un nouveau logo qu’on verra se décliner sur tous les terrains. Et surtout,  elle confirme sa relation avec la chaine Sport en France « qui s’inscrit dans la continuité de la fin de saison dernière avec la diffusion des playoffs, et la qualité des échanges avec les représentants de Sport en France ». Au menu donc de ces fiançailles audiovisuelles, avec ce partenaire privilégié, la diffusion de dix-sept matches de saison régulière, produits par les clubs, et onze matches de playoffs.

Romain Schindler, directeur adjoint de la chaîne lancée par le CNOSF, confirmait  tout l’intérêt porté au basket féminin. « Ce qu’on essaye de construire avec le basket, c’est ce qu’on fait depuis trois ans avec le hand féminin. Donner à ce sport un rendez-vous et un créneau récurrents. 45% des contenus de  sport féminin sont sur Sport en France, on n’est pas là juste pour prendre des droits, ou juste pour faire des audiences mais pour construire un projet éditorial et audiovisuel. Pour des raisons budgétaires, on va travailler directement avec les productions des clubs, se réunir, comprendre comment ils produisaient les images, apporter notre expertise ».

Le programme de diffusion :

Photo : Diandra Tchatchouang (FFBB)

Des role-models

Enfin, Yannick Souvré, directrice de la LFB, a rappelé tout l’engagement de la Ligue, et ses ambassadrices,  sur les thématiques sociales. « Il ne faut pas oublier que la basketteuse est un « role-model », une femme accomplie, impliquée dans la vie sociale ». Après les opérations « Marraines de cœur », « Règles élémentaires » pour lutter contre la précarité menstruelle, des interventions sur les femmes battues, la Ligue cible aujourd’hui l’éducation et l’accompagnement des  jeunes filles issues de quartiers dits « sensibles ». Cette  nouvelle mission sociétale – la LFB dans la Cité- verra chaque club réaliser localement au moins une action en faveur de ces adolescentes qui grandissent dans un environnement compliqué.

Diandra Tchatchouang (31 ans, 107 sélections), via une vidéo, et l’ex-internationale Nicole Antibe (48 ans, 193 sélections), présente lors de la conférence, font partie des ambassadrices de cette initiative. Elles ont fait par de leur ressenti d’ado ayant grandi dans des quartiers difficiles. « J’ai grandi dans un quartier difficile du nord de Paris, j’aurai pu sombrer, mais le basket m’a sauvée. La discipline, l’encadrement et la rigueur du basket m’ont aidée, » confiait Diandra Tchatchouang, .

Pour Nicole Antibe, championne d’Europe avec les Bleues en 2001, le temps de la sélection est déjà plus loin derrière, mais pas celui de l’enfance. « Je viens de la cité de Clichy, où ma mère nous a élevées seule, ma sœur et moi. Et c’était très dur de nous surveiller, de nous nous canaliser toutes les deux, d’autant que j’étais une gosse hyper active, »  a raconté Nicole Antibe. Dans la cité,  on  se retrouve vite  dans des endroits où on ne devrait pas être. Mais j’ai eu la chance de tomber sur les bonnes personnes au bon moment, J’ai commencé le basket tard, à 14 ans, j’étais mal partie . Puis tout s’est enchaîné.  Et je dois au basket de m’être sortie des griffes de la cité ». Et c’est ainsi, pour rendre au basket ce qu’il leur a donné, et contribuer à éclairer l’avenir de ces adolescentes, souvent en perdition au sein de cités difficiles que ces deux ex –Bleues ont rejoint la cause aujourd’hui soutenue par la LFB.

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Le basket féminin français se porte bien. C’est en préambule ce qu’a souligné Carole Force, la présidente de la LFB, lors de cette journée où les douze équipes étaient représentées par leur coach et leur capitaine. On en veut pour preuve, citait-elle  « le beau parcours de l’équipe de France en coupe du Monde en Australie, et les bons résultats estivaux, aussi bien en 5×5 qu’en 3×3 » (où les filles sont championnes d’Europe) « avec 100% de joueuses qui évoluent en Ligue féminine ». Il y avait aussi les 2 600 places vendues pour le match des championnes, ce vendredi soir,

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Photo d’ouverture : Yvonne Anderson (FFBB)

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