Le Directeur Général de l’Euroleague, l’Américain Marshall Glickman, s’est exprimé sur le podcast de Kyle Hines sur un certain nombre de sujets intéressants.
Il évoque l’ambiance lors des matchs à Belgrade, il a parlé de sa relation avec le président de l’Euroleague, Dejan Bodiroga, mais aussi des centres de développement de l’Euroleague en Europe dont Paris.
« Dejan est super. Je l’ai rencontré quand il jouait encore à Barcelone avec Saras (Jasikevicius), et Pesic était l’entraîneur. Il était incroyable en tant que joueur, comme Larry Bird. Il savait tout faire sur le terrain. C’est vraiment agréable de travailler avec lui. Il vient des Balkans, et ça amène une certaine mentalité et un regard intéressant sur les choses. Il m’a fait prendre un avion juste après Noël pour me rendre à Belgrade. Nous avons passé un bon moment en Serbie. J’ai eu l’occasion de ressentir ce qu’est Belgrade et j’ai vu dans l’exemple de Belgrade que toutes les décisions ne doivent pas être uniquement liées à l’argent. Belgrade est un centre de basket-ball et un centre mondial. Peut-être que comme à New York, tout le monde dans la ville aime le basket. J’étais vraiment excité. Croyez-moi quand je dis que j’écoute surtout mon fils, qui a 22 ans, et je vois ce qui l’intéresse. Il avait du mal à suivre l’Euroleague parce qu’il était habitué à la NBA, mais ensuite je l’ai emmené à Belgrade pour un match du Partizan. Après cela, tout était clair. Maintenant, il suit l’Euroleague chaque semaine. »
Marshall Glickman a confirmé l’intérêt de l’Euroleague pour Paris, Londres et Dubaï.
« Nous avons un bel avenir, en particulier dans des pays comme l’Allemagne, la France et l’Angleterre. Nous voulons voir une croissance continue en Italie. Tout simplement, il y a beaucoup de bonnes choses à Paris, Londres, Milan et Berlin. Nous parlons à Dubaï. Il y a une arena, il y a des gens, mais il n’y a pas de basket, il n’y a pas de culture basket, mais il y a un groupe de personnes qui veulent créer un club. J’aime toutes ces idées, même du côté politique. Ce serait un message de paix et d’amitié. Quant à Londres, les Lions font de gros progrès. J’étais au match, il y a beaucoup d’enthousiasme, peut-être pas comme à Athènes ou à Belgrade, mais les gens ne connaissent pas le basket. Tout progresse. Je vois définitivement la ligue se développer à l’avenir, je ne sais pas quand, mais je pense que nous allons nous développer. Aussi il y a Bologne, j’aime le projet là-bas. Bien sûr, les Russes aussi s’ils reviennent à un moment donné. Moscou et Saint-Pétersbourg, ce sont de belles villes. Un jour viendra où nous aurons des équipes dans des villes que vous n’imaginez pas, comme peut-être Helsinki ou Amsterdam. Il y a du potentiel dans de nombreux endroits à travers l’Europe. »
Photo : Euroleague
Bonjour
Cette personne parle de choses intéressantes.
Le développement du basket en France Allemagne et Angleterre ça va de soit.
Par contre Dubaï s’il vous plaît non.
Joli discours de technocrates totalement vide. Traduisons ce qu’il a vraiment voulu dire : L’Euroligue est un gouffre financier et ne rapporte
pas d’argent à nos équipes. Comme on ne se sait absolument pas comment rendre notre produit rentable, on va aller chercher de la tunes là ou on suppose qu’il y en a. Londres et Paris c’est glamour, y’a pas d’équipes et pas de public mais c’est pas grave y’a surement de la monnaie. Dubaï c’est encore plus génial, c’est même pas en Europe, ils jouent pas au basket mais y’a de la caillasse et c’est tout ce qui compte pour nous. A gerber…
JC 87 je trouve votre discours trop vindicatif… mais pas dénué de vérité.
Encore que pour Paris il y a du public potentiellement. Londres ils n’ont pas la mentalité basket mais cela progresse.
Par contre où je suis 100% d’accord c’est Dubaï.
Franchement vous vous moquer de nous.