Pro B - Philippe Namyst (Saint-Vallier) : "Il faudra désormais faire trois sur trois pour continuer d’espérer"

Avec sa défaite de ce dimanche face à Evreux (69-73), le Saint-Vallier Drôme Basket file plus vite que jamais vers la Nationale 1.

Une défaite d'autant plus frustrante que les Drômois ont mené de 12 points à cinq minutes de la fin et que Aix-Maurienne et Quimper ont également chuté. Saint-Vallier n'a pas pu ainsi les rattraper au classement. Sa défense a complètement sombré dans ces cinq minutes fatales encaissant pas moins de 19 points dans la période.

« Saint-Vallier est une très bonne équipe qui n’a pas de chance. Ils ont perdu beaucoup de matchs très serrés après avoir mené », a compati l'entraîneur d'Evreux, Neno Asceric, pour Le Dauphiné Libéré.

La conclusion est la même dans les rangs drômois, mais avec des nuances dans le discours.

« On voulait faire quatre sur quatre, il faudra désormais faire trois sur trois pour continuer d’espérer », a constaté le coach Philippe Namyst.

Plus vertement, Fabien Paschal a ajouté :

« Jusqu’à quand on va se dire ça ? On ne parvient pas à faire la différence. Maintenant il faut aller gagner à Denain puis ici contre Antibes. On ne peut plus se permettre de lancer la pièce à une minute de la fin et espérer qu’elle tombe du bon côté. »

Juste avant le match, Florent Tortosa, qui vient de passer le cap des 200 matches avec le club avait insisté sur le fait qu'il n'y a pas de malaise en interne :

« C'est sûr que c'est galère mais quand tu es le plus petit budget du championnat, tu t'y attends un peu en début de saison. Pour autant, je n'ai jamais été dans une situation comme celle que l'on vit. Maintenant, ce qui est le plus frustrant c'est que le groupe vit réellement bien en dehors du terrain mais sur le parquet ya des fois où cela ne colle pas, où tout s'enraye et il n'y a plus de collectif. Ça rend la saison assez paradoxale. Je reste persuadé qu'il y avait moyen de faire beaucoup mieux. »

Photo : Saint-Vallier BD