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Freddy Fauthoux (Bourg) : "C'est la première fois que je me sens un peu en insécurité dans une salle de basket"

A la fin du match, Saint-Quentin vs. Bourg, le Burgien Kevin Kokila a été expulsé suite à une anti-sportive. Son coach Freddy Fauthoux est venu à sa rescousse pour le "protéger" et il était remonté par l'atmosphère qui a entouré le match.

Kevin Kokila, 22 ans, Français et international angolais, a été expulsé du terrain et il s'est fait chambrer par le public saint-quentinois. Il a répondu par des doigts d'honneur. En rentrant dans le tunnel, un début d’échauffourée a éclaté entre l'intérieur de la JL et un agent de sécurité du club picard. Son coach Freddy Fauthoux a alors pénétré sur le terrain pour lui venir en aide.

"Je ne vais pas vous mentir : c'est la première fois que je me sens un peu en insécurité dans une salle de basket", a commencé par déclarer en conférence de presse le coach burgien avant de revenir sur l'incident du match. "On s'est fait énormément bousculé, ce qui parfois était à la limite de l'acceptable. La disqualifiante de Kevin Kokila, je suis responsable parce qu'à un moment donné, quand on ne nous protège pas, il faut aussi montrer que l'on est présents sur le terrain. Je regarderai pour voir s'il y a vraiment disqualifiante. C'est une faute rugueuse et je pense que M. l'arbitre a voulu faire ça pour calmer un petit peu l'atmosphère et je peux le comprendre. On a des forces actuelles qui ne nous permettent pas peut-être de pouvoir jouer contre de l'engagement total que nous a proposé Saint-Quentin ce soir... Il y a eu une fois à Limoges où je me suis senti en insécurité sur un terrain. On se faisait menacer par des gestes derrière notre banc de touche, ce qui n'était pas acceptable. Une salle de sport, ce n'est pas un défouloir pour des gens. Il faut faire attention quand un joueur se fait agresser dans le tunnel. Il y a des rapports, on va voir ça. Mais il faut faire attention. On voit les incidents qui se passent au foot. On n'est pas le foot, bien sûr, et c'est justement ce qu'il faut que l'on arrive à garder, ce côté bon enfant qu'a le basket. Si on commence, nous acteurs, à se faire menacer... Je suis rentré dans les vestiaires et il y a encore une personne qui m'a interpellé dans le couloir de la salle. Je n'ai pas eu peur, mais on ne sait jamais, on peut voir quelqu'un qui va complètement dérailler. Je reste sur ma faim sur ce match perdu. On a été dominé dans tous les secteurs, dans l'agressivité et il faut savoir à un moment donné protéger les acteurs de tout sur le terrain et en dehors."

A Saint-Quentin,

Photo : Jacques Cormarèche

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