Champion de France de Pro A avec Nancy et Nanterre, de Pro B avec Brest et Boulogne, et international, Stephen Brun a entrepris avec réussite le deuxième volet de sa carrière professionnelle comme consultant TV, à l’image de Jacques Monclar et Frédéric Weis. C’est l’un des visages et des voix de RMC, à la télé et la radio, et il s’est aussi lancé dans un projet audacieux, d’une application qui diffuse les principaux championnats européens de basket. L’interview est en deux parties.
Depuis que RMC Sport n’a plus les droits de la Betclic Elite et de l’Euroleague, vous avez bifurqué sur le football et la Premier League de foot. Vous avez été choisi pour votre sens de la répartie, votre gouaille ?
Mon activité télé se résume à du foot anglais car il y a les droits chez nous. C’est Laurent Salvaudon, le directeur de la rédaction, qui m’a fait cette proposition l’été dernier. Au début, je croyais que c’était une plaisanterie, mais lui était convaincu que j’en étais capable, non pas pour ma maîtrise tactique du football, car ce n’est pas encore le cas, mais par ma capacité à lire des situations, avoir des ressentis de vestiaire, de par ma qualité de commentaires que j’avais sur le basket. Il a estimé que j’étais capable de faire des commentaires de foot accompagné d’un journaliste compétent que l’on a chez nous, et que j’allais ensuite progresser sur l’analyse tactique. Je n’ai pas la prétention d’apprendre le football à ceux qui regardent les matches. Je suis là pour leur faire passer un bon moment. Pour l’instant, c’est le cas. Personnellement, c’est dur de ne plus commenter le basket, le foot c’est différent car je pars quasiment de zéro.
Préparer un match de foot en amont, ça vous demande davantage de temps qu’un match de basket ?
Exactement. Quand tu commentes Liverpool, Arsenal, Manchester City, Manchester United, c’est plus simple, mais il n’y a pas que ces équipes-là en Premier League. Il y a des équipes plus anonymes avec des joueurs moins réputés. Le plus dur, c’est la préparation de match. Les effectifs de football sont énormes, ça n’a rien à voir avec le basket. Il y a beaucoup de joueurs que je ne connais pas dans certaines équipes, aussi il faut connaître leurs cursus, leurs qualités, leurs défauts. Je me suis posé la question de savoir si j’y allais ou pas, mais après en avoir discuté avec certaines personnes, je me suis lancé. Ça permet d’ajouter une autre compétence, de m’ouvrir sur autre chose.
Combien de matches commentez-vous chaque semaine ?
Photo d’ouverture : RMC
Bonjour Stephen. Nous regrettons de ne plus t’entendre comme commentateur de match de basket avec David avec beaucoup de sérieux et en même temps d’humour. Ta connaissance de milieu de basket est inégal. On espère que on va avoir le pouvoir de t’entendre bientôt. Amitié. Pierre père de Héléna C que tu connais bien.