Victime d’une récidive de sa rupture du tendon d’Achille, Maxime Roos suit un long processus de rééducation tout en suivant de près le parcours laborieux de la Chorale de Roanne, qui va livrer cet après-midi (16h) un match qui s'annonce bouillant au Portel.
Après six semaine d'immobilisation, les médecins ont retiré jeudi sa botte et Maxime Roos (2,02 m, 28 ans) commence la rééducation pour la marche avec des béquilles.
« Le plus dur commence, étape par étape mais je rentre enfin dans le concret avec les deux kinés, indique t-il au Progrès. Si tout se passe bien, je devrais retourner à Capbreton début janvier. D’ici là, je vais travailler l’amplitude de ma jambe, la mécanique, le renforcement musculaire… Même si je suis moins dans l’inconnu que la première fois, il y a un peu d’appréhension, je sais que je vais avoir des périodes de progrès, de stagnation, etc. »
A la question de savoir ce qu'il pense du début de saison de la Chorale (2 victoires pour 3 défaites), Maxime Roos commente :
« Le même que des joueurs et le coach. Je regarde les attitudes sur le terrain, hors terrain. Et il y a des choses que je n’aime pas voir, en raccord avec le coach. Et cela me frustre car je me dis que j’aurais pu apporter du leadership en plus dans l’attitude, le combat, l’intensité, amener deux-trois gars dans mon sillage. Mais trouver les leviers, c’est compliqué. Et il faut une adaptation pour apporter à l’équipe, mais déjà chacun doit mettre sa pierre à l’édifice. »
Photo : Jacques Cormarèche
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