Contrairement à ce que l'on croyait au moment d'évaluer les deux équipes avant le début de saison, la JL Bourg et la JDA Dijon ne jouent pas dans la même catégorie.
La preuve du déséquilibre entre les deux équipes a été administrée ce samedi dans le palais des sports de la JDA si longtemps inexpugnable. 66-84. 37,5% de réussite aux shoots assortie de 16 balles perdues pour les Dijonnais. Seuls Gregor Hrovat (22) et Vitalis Chikoko (14) ont dépassé la barre des 8 points. A comparer avec le 60,5% des Burgiens, qui ont pu compter sur quatre joueurs pour marquer entre 12 et 19 points. A la 15e minute, l'affaire était déjà entendue : 20-43.
« Notre début de match ne nous a pas aidés, c’est certain, on ne se met pas dans les meilleures dispositions contre une équipe supérieure à nous actuellement, a reconnu Jonathan Rousselle rapporte Le Bien Public. Mais on peut surtout être déçu du manque de réaction, on n’a pas réussi à se rebeller, il y avait les intentions mais baskettement parlant on a été très très pauvre dans beaucoup de domaines. Ne pas savoir s’adapter, trouver les solutions et revenir dans le match, surtout à domicile, c’est largement dans nos cordes mais ce (samedi) soir on n’a pas réussi à trouver les ressorts, autant tactiques que psychologiques, pour le faire. La défaite est vilaine, on ne va pas se le cacher. Est-ce que c’est inquiétant ? Si ça répète, on pourra commencer à vraiment s’inquiéter mais quoiqu’il arrive bien sûr qu’on ne peut pas être satisfait. On a vraiment pris la marée, et vu qu’en ce moment on n’est pas au mieux, ça n’a pas aidé. Je pense que malgré tout mentalement on est trop friable. On s’est vite laissé déborder, il y avait mieux à faire. »
15e avec 3 victoires et 6 défaites, la JDA file un mauvais coton, à l'inverse de Bourg (7-2), qui est au même niveau que Paris en dauphin de Monaco, tout en étant performant (3-1) en Eurocup.
Photo : Jacques Cormarèche
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