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Valéry Demory, coach de la Belgique : « S’il faut aller au combat contre la France, je vous assure que j’y mettrai toute ma force et mon énergie »

Coach de Lattes-Montpellier, Valéry Demory est aussi celui des Belgian Cats, et à la Coupe du Monde, il est susceptible de se retrouver face aux Bleues dans la phase d’élimination directe.

Coach de Lattes-Montpellier, Valéry Demory est aussi celui des Belgian Cats, et à la Coupe du Monde, il est susceptible de se retrouver face aux Bleues dans la phase d’élimination directe.

C’est pour Valéry Demory sa première grande ambition avec la Belgique et il veut qu’elle soit ambitieuse. C’est ce qu’il déclare à La Dernière Heure :

“Le minimum, c’est très clairement d’atteindre les quarts de finale. Après, dans un tournoi de ce format, on sait que ce stade de la compétition est déterminant. C’est souvent l’élément déclencheur de tout un tournoi… Au-delà de ces quarts de finale, on ne se fixe pas de limite si ce n’est la médaille d’or puisque les États-Unis apparaissent toujours comme hors de portée. S’il y a une opportunité d’aller chercher une médaille, on ne va très clairement pas la laisser filer ! Je sais qu’on fixe peut-être la barre très haut mais les grandes compétitions, c’est souvent une histoire d’occasions qu’il ne faut pas manquer quand elles se présentent. »

L’éventuellement d’affronter l’équipe de pays lui a trotté dans la tête :

“Oui, très clairement. Il ne s’agira clairement pas d’un match comme un autre s’il devait avoir lieu (NdlR : les deux équipes ne sont pas versées dans la même poule). Mais je suis un chien, moi, vous savez (rires)… Et s’il faut aller au combat contre la France, je vous assure que j’y mettrai toute ma force et mon énergie. Ce sera d’autant plus facile que je n’ai pas l’impression d’entraîner une équipe étrangère, car je suis chez moi en Belgique. Je suis né à Denain, à 20 kilomètres d’une frontière que j’ai traversée des milliers de fois depuis mon plus jeune âge. Enfant, je venais jouer des tournois à Charleroi et mettais souvent le cap sur La Panne quand nous étions en vacances. Adolescent, je sortais en boîte de nuit chez vous. J’ai vraiment le sentiment d’être à la maison, vous savez. Les Belges, ce sont les cousins des Nordistes, ce n’est pas un cliché. Ce sont tout simplement des bonnes personnes, ouvertes, tolérantes, travailleuses. Et aussi un peu épicuriennes (rires)… Le mariage est naturel.”

Photo : FIBA

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