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Une JDA Dijon taille patron pour lancer ses playoffs

Jusqu’où peut se hisser la JDA Dijon ? C’est la question qui peut venir à l’esprit quand on voit la performance qu’elle a livré face à l’armada strasbourgeoise composée, entre autres, de Mike Green, Jeremy Nzeulie, Youssoupha Fall ou encore Quentin Serron.

Jusqu’où peut se hisser la JDA Dijon ? C’est la question qui peut venir à l’esprit quand on voit la performance qu’elle a livré face à l’armada strasbourgeoise composée, entre autres, de Mike Green, Jeremy Nzeulie, Youssoupha Fall ou encore Quentin Serron.

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La Jeanne réalise tout simplement la meilleure saison de son histoire. Troisième de saison régulière, elle a fait mieux que la saison passée lorsqu’elle a terminé cinquième après 34 journées de Jeep Elite. Cette troisième place, les joueurs de Laurent Legname l’ont amplement mérité et ils ont d’ores et déjà tiré profit de l’avantage du terrain en s’imposant dans la première manche des playoffs face à une équipe de la SIG a priori puissamment armée.

« Même l’avantage du terrain et malgré le classement, on s’attendait un match beaucoup plus difficile. C’est clairement mieux que ce qu’on espérait. On a su jouer de la bonne façon avec la bonne énergie, malgré qu’ils nous aient beaucoup embêté en début de match. On a fait le break avant la mi-temps et je pense que c’est ce qui leur a fait le plus mal. C’est une très, très bonne note pour démarrer ces playoffs. Ce n’est pas facile de faire ce qu’on a fait contre Strasbourg, malgré les pépins qu’ils ont connu cette année. On a été très sérieux, mais il va falloir continuer parce que c’est loin d’être terminé. »

Voilà les premiers mots d’Axel Julien, MVP du match aller des quarts de finale (14 points, 6 rebonds, 3 interceptions et 7 passes décisives pour une évaluation de 23). Survolté dès les premières secondes de la rencontre et ce pendant tout le match, l’international français est très vite redescendu de son petit nuage pour se concentrer sur la prochaine manche.

« En playoffs, il faut gagner tous les matchs. On ne va pas là-bas pour revenir. On a dépensé beaucoup d’énergie et c’est compliqué de remettre la même intensité quand on joue tous les deux jours. Se relâcher, ça serait l’erreur la plus débile à faire. »

Parmi les trois finalistes pour le titre de meilleur entraîneur de l’année, Laurent Legname est parfaitement conscient de la performance réalisée par son équipe, même s’il n’a laissé transparaitre aucune joie en conférence de presse d’après-match. L’ancien coach du HTV est déjà concentré sur le match retour de lundi.

« Je ne sas pas si c’est la soirée rêvée. Ce qui est sur c’est que ça fait 1-0. Il en faut une autre », a-t-il simplement conclu. « On a vraiment ce qu’on voulait faire. Je félicite les joueurs parce qu’ils ont vraiment été à l’écoute. On a contrôlé le rebond, ce qui n’est pas notre force cette saison. C’est une des clés du match. Les neuf joueurs ont apporté. C’est ce qui a fait qu’on a pu mettre en difficulté l’attaque de Strasbourg avoir un jeu de relance. On a gagné c’est très bien, mais il faut oublier ce match immédiatement parce qu’on a un match retour qui nous attend et on peut s’attendre à une soif de revanche exacerbée de leur part. On va essayer de vite travailler la vidéo et de nous adapter parce qu’on sait très bien qu’ils vont réagir. Quand on voit l’équipe, ce sont eux les favoris, ils ont une armada. A nous d’être prêts et lucides, comme ce soir, et d’essayer de faire le maximum pour aller chercher la victoire là-bas, même si je pense que ça sera très dur. »

L’autre clé du match, c’est l’identité de la JDA, sa force : la défense. Ce n’est pas coach Legname qui dira le contraire.

« Sur la globalité du match on a été présent défensivement, ce qu’on sait faire depuis le début de la saison. Notre problème, c’est qu’on laisse souvent trop de seconde chance. Ça leur laisse des tirs, mais même si ce sont des shoots simples, à première vue, il faut quand même les mettre. L’impact de notre défense fait qu’ils doivent prendre les tirs rapidement, ce qui les complique. »

David Holston, le retour du MVP à la maison

Elu MVP de Jeep Elite et récompensé lundi lors de la soirée du basket à Paris, David Holston faisait son retour sur le parquet du Palais des Sports de Dijon pour la première fois avec cette couronne. S’il a démarré la rencontre discrètement, laissant notamment la vedette à Axel Julien, le meneur de poche est monté en température jusqu’à atteindre l’apothéose dans le troisième quart-temps.

« Je n’avais pas peur qu’il passe a coté de son match », rassure Axel Julien. « Même quand il n’est pas bien, il apporte toujours quelque chose à l’équipe. Il a fait ce qu’il sait faire et le public l’a remercié. Je ne sais pas si un public français a crié des « MVP » pendant un match. Aux Etats-Unis ça se voit souvent, mais en France je ne sais pas. Je ne l’ai jamais vécu en tout cas. Je pense qu’il a adoré sa soirée et qu’il s’en souviendra longtemps. »

En 25 minutes de jeu, David Holston a compilé 15 points, 3 rebonds et 6 passes décisives pour une évaluation de 18. En fin de troisième quart-temps, le meneur américain a fait parler la poudre en enchainant plusieurs tirs à trois points, notamment un avec la faute qui a fait se lever la salle.

Panique à Strasbourg

Quintuple finaliste de Pro A entre 2012 et 2017, la SIG réalise une saison très mitigée. Eliminés de Champions League sans passer la phase de poules, les  Strasbourgeois n’ont terminé qu’à la sixième place du classement de Jeep Elite alors qu’ils étaient deuxièmes la saison dernière après 34 journées. Pour la première fois depuis bien longtemps (2013), les SIGmen lancent même leur campagne de playoffs sans l’avantage du terrain. La fin d’un cycle au sein du club alsacien ?

Loin de son Rhenus, Strasbourg n’a joué qu’un quart d’heure face à Dijon. Après un premier éclat en fin de première mi-temps et u nouveau coup de massue au retour des vestiaires, les joueurs de Vincent Collet n’ont pas longtemps existé dans ce match.

« Quinze minutes de bien, mais sans adresse. J’ai qu’un seul regret, c’est celui-là. On était à 1/8 à la fin du premier quart-temps et six d’entre eux étaient bons « , déplorait l’entraîneur de la SIG après le match.

Après dix minutes, la SIG est à 1/8 à trois points. Jarell Eddie est le seul à avoir marqué dans ce quart-temps (1/4). Pire, Strasbourg termine à 4/27 de loin…

« J’aurais aimé qu’on mette quelques-uns des tirs ouverts qu’on a eu. Au début de match, c’est ce qui a fait qu’au lieu d’avoir un peu d’avance on était avec eux. Ensuite, ils ont augmenté leur intensité et… on a perdu ce qu’on avait bien fait avant, faire bouger la balle, trouver des bons tirs. On s’est mis à vouloir jouer vite, sans résultat. L’écart a enflé et on n’a pas bien repris en deuxième mi-temps non plus. On l’a très vite su qu’il y avait 1-0. »

Face à une JDA des grands soirs, les Strasbourgeois n’ont pas su répondre et ont même encaissé un 34-4.

« Je n’ai jamais vu un 34-4. Avec cette équipe-là j’ai déjà vu beaucoup de choses que je n’avais jamais vues auparavant. On a perdu ce qu’on voulait faire et qu’on a bien fait au début. Quand tu perds des balles tu alimentes le jeu rapide et le trou est devenu béant. Ça montre la fragilité de notre équipe. Pourtant on a des gars qui sont capables de faire des choses. Flo, Mardy, Mike, ce sont des compétiteurs. C’est pour ça que par moments ils joue des coudes. On a senti toute la semaine qu’il y avait une hausse dans les efforts, dans l’intensité. On espérait autre chose. Quand ça nous a totalement échappé, on n’a pas su faire front. »

Maintenant, il faut se re-mobiliser et préparer le match retour de lundi qui aura lieu au Rhenus à 20h30.

« On a un autre match lundi et à nous de voir si on est capable de répondre dans un autre contexte.Bien sûr c’est inquiétant de ne pas pouvoir faire front malgré notre équipe. Par habitude, je sais que le basket est parfois bizarre donc on va essayer de faire ce qu’on peut chez nous. Et si par bonheur on s’impose, on reviendra mercredi pour jouer la belle ici, dont on ne sera pas favori. Comme ce soir.A nous de nous appuyer sur ce qu’on a fait de bien au départ. On ne peut pas battre Dijon si on ne marque pas au moins huit ou neuf tirs à trois points, on le sait. C’est ce que leur défense nous donne. Et on a les joueurs qui peuvent mettre les shoots. »

Rendez-vous donc lundi pour savoir si la JDA Dijon se qualifiera pour les demi-finales ou si Strasbourg aura l’occasion d’avoir un match 3 décisif mercredi prochain, à Dijon.

A Dijon,

[armelse]

La Jeanne réalise tout simplement la meilleure saison de son histoire. Troisième de saison régulière, elle a fait mieux que la saison passée lorsqu’elle a terminé cinquième après 34 journées de Jeep Elite. Cette troisième place, les joueurs de Laurent Legname l’ont amplement mérité et ils ont d’ores et déjà tiré profit de l’avantage du terrain en s’imposant dans la première manche des playoffs face à une équipe de la SIG a priori puissamment armée.

« Même l’avantage du terrain et malgré le classement, on s’attendait un match beaucoup plus difficile. C’est clairement mieux que ce qu’on espérait. On a su jouer de la bonne façon avec la bonne énergie, malgré qu’ils nous aient beaucoup embêté en début de match. On a fait le break avant la mi-temps et je pense que c’est ce qui leur a fait le plus mal. C’est une très, très bonne note pour démarrer ces playoffs. Ce n’est pas facile de faire ce qu’on a fait contre Strasbourg, malgré les pépins qu’ils ont connu cette année. On a été très sérieux, mais il va falloir continuer parce que c’est loin d’être terminé. »

Voilà les premiers mots d’Axel Julien, MVP du match aller des quarts de finale (14 points, 6 rebonds, 3 interceptions et 7 passes décisives pour une évaluation de 23). Survolté dès les premières secondes de la rencontre et ce pendant tout le match, l’international français est très vite redescendu de son petit nuage pour se concentrer sur la prochaine manche.

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Photo : BCL / FOXAEP

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