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Vincent Collet (Equipe de France) : « Théo Maledon a plus d’assurance que Frank Ntilikina »

Tout juste vainqueur de la Disneyland Paris Leaders Cup avec Strasbourg, Vincent Collet a rapidement dû se tourner vers la dernière fenêtre de qualification pour la coupe du Monde de septembre. A Nanterre pour le rassemblement de l’Equipe de France, le sélectionneur tricolore a répondu aux questions

Tout juste vainqueur de la Disneyland Paris Leaders Cup avec Strasbourg, Vincent Collet a rapidement dû se tourner vers la dernière fenêtre de qualification pour la coupe du Monde de septembre. A Nanterre pour le rassemblement de l’Equipe de France, le sélectionneur tricolore a répondu aux questions des médias.

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Pour commencer, le technicien strasbourgeois a évoqué l’état d’esprit de sa sélection alors que la France est déjà qualifiée pour la compétition finale et affrontera en premier la Finlande à Espoo qui est toujours à la recherche de son billet pour le Chine, puis la République Tchèque à Rezé.

« On a toujours essayé de séparer chaque fenêtre et de se mettre un challenge sur chacune d’entre elles, même s’il y a d’autres d’aspects du fait qu’on soit qualifiés. On joue contre une des équipes qui sont encore engagées dans un processus de qualification, la Finlande. Si on perd contre la Finlande, elle jouera « une finale » contre la Russie. On sait qu’on a un rôle à jouer. Gagner en Finlande, je ne l’ai jamais fait depuis que je suis entraîneur de l’Equipe de France donc c’est aussi un petit challenge personnel. Mais je crois qu’on est dans une configuration encore différente et l’absence de Paul Lacombe risque de nous être préjudiciable. On va essayer de faire comme d’habitude, être les meilleurs possibles avec un état d’esprit qui, je l’espère, sera à la hauteur de ce qu’il était lors de dernières fenêtres. Contre la Finlande on a gagné le match aller de 20 points en septembre, mais malgré tout c’est une équipe qui joue très bien au basket. C’est un peu une équipe de club dans les sélections nationales. Pendant les fenêtres estivales, ils ont eu un temps de préparation beaucoup plus long que toutes les autres équipes parce que les joueurs ont accepté de faire des semaines supplémentaires. Ce qui leur permet d’avoir une qualité de jeu vraiment intéressante. Les joueurs se connaissent depuis très longtemps, l’ossature est la même depuis une dizaine d’années. C’est une équipe qui est très difficile à jouer. Il faudra qu’on s’adapte et qu’on soit notamment capable de beaucoup changer sur leurs joueurs en défense. »

Le coach des Bleus a également évoqué le cas du meneur de l’ASVEL Théo Maledon qui pourrait, à 17 ans, connaitre sa première sélection en Equipe de France ce jeudi face à la Finlande.

« Il me donne une très bonne impression, il est très à l’aise. On sent que mois après mois il gagne en confiance et en maturité. C’est aussi l’intérêt de cette fenêtre, de pouvoir tester des joueurs et les mettre vraiment en situation de jeu. Il s’est entraîné avec nous il y a deux mois, mais là c’est encore mieux qu’il puisse jouer. On ne s’interdit rien, on va observer. La saison n’est pas terminée, ce qu’on voit c’est qu’il progresse. On va voir comment ça se passe dans un contexte difficile. Je pense que le match va vraiment être dur parce que la Finlande va jouer son va-tout. Ils ont encore des espoirs de qualification. C’est une nation qui progresse et ça va être un match forcément compliqué pour nous jeudi. Voir Théo dans ce contexte-là ça va être une source d’enseignements. Sur ce qu’il montre, il est tellement calme et mature dans le jeu pour un joueur de cet âge-là, il faut juste qu’il soit lui-même. Il doit, bien sûr, être respectueux du jeu des autres mais pas non plus dans la timidité. Dans les deux jours qui viennent, je vais essayer de l’accompagner pour le libérer. Même si pour l’instant il a toujours montré une certaine confiance en lui, notamment avec Villeurbanne, là c’est encore une étape supplémentaire. C’est l’Equipe de France. Je vais essayer de l’aider pour qu’il puisse jouer justement sans stress. Dans le groupe son intégration se passe très bien. On le sent, le groupe est relativement jeune, ils se connaissent, ils sont tous un peu copains. Ça se passe très bien. »

Il y a été de sa petite comparaison avec un autre joueur qui s’est montré très tôt avec la SIG, sous les ordres de… Vincent Collet.

« J’ai eu la chance de coacher Ntilikina qui était aussi assez étonnant et impressionnant, mais Frank avait moins d’assurance. Ce qui m’impressionne avec Théo c’est qu’il n’est pas simplement respectueux des anciens et du jeu, il est aussi capable de s’affirmer, de prendre des initiatives. »

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Pour commencer, le technicien strasbourgeois a évoqué l’état d’esprit de sa sélection alors que la France est déjà qualifiée pour la compétition finale et affrontera en premier la Finlande qui joue toujours sa qualification.

« On a toujours essayé de séparer chaque fenêtre de se mettre un challenge sur chacun d’entre elles, même s’il y a d’autres d’aspects du fait qu’on soit qualifiés. On joue contre une des équipes qui sont encore engagées dans un processus de qualification, la Finlande. Si on perd contre la Finlande, elle jouera « une finale » contre la Russie. On sait qu’on a un rôle à jouer. Gagner en Finlande, je ne l’ai jamais fait depuis que je suis entraîneur de l’Equipe de France donc c’est aussi un petit challenge personnel. Mais je crois qu’on est dans une configuration encore différente et l’absence de Paul Lacombe risque de nous être préjudiciable. On va essayer de faire comme d’habitude, être les meilleurs possibles avec un état d’esprit qui, je l’espère, sera à la hauteur de ce qu’il était lors de dernières fenêtres.[/arm_restrict_content]
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Photo : FIBA

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