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Coupe du monde U19 : Les 12 médaillés de bronze vus par leur coach

Après avoir obtenu une médaille de bronze européenne en U18 l’année dernière, la génération 2000 est allée chercher une médaille du même métal cet été en Grèce. Cette fois c’était lors du championnat du monde U19. Coach de cette talentueuse génération, Frédéric Crapez a dressé le portrait de ses dou

Après avoir obtenu une médaille de bronze européenne en U18 l’année dernière, la génération 2000 est allée chercher une médaille du même métal cet été en Grèce. Cette fois c’était lors du championnat du monde U19. Coach de cette talentueuse génération, Frédéric Crapez a dressé le portrait de ses douze médaillés.

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Avant de s’attaquer à la présentation de ses joueurs, le sélectionneur tricolore a tenu à avoir un mot pour l’équipe en général.

« Ils se sont tous donnés sans compter sur le terrain. Je leur tire un grand coup de chapeau. Ils ne sont pas très « cotés » mais ce sont tous, pour moi, des grands joueurs dans l’acceptation de leur rôle. Pour former une bonne équipe, il faut que chacun accepte son rôle et cette génération 2000 l’a compris et accepté. C’est ce qui a fait leur force et qui fait qu’aujourd’hui ils ont deux médailles autour du cou. On termine quand même première nation européenne. Ce qui confirme nos progrès. D’ailleurs, les Serbes, qui étaient avec nous à l’hôtel et avec qui on entretient de bonnes relations, nous ont dit qu’on avait progressé par rapport à l’an dernier. On a maîtrisé plus de choses dans le jeu et c’est vrai que ça fait plaisir parce que par rapport à l’Euro on a perdu (Timothé) Crusol et (Essomé) Miyem remplacés par Niasse, Makoundou et Evtimov. Pour un staff c’est un plaisir de pouvoir repartir avec des bases communes. On a pu améliorer ce qui n’a pas été l’an dernier et ça c’est vraiment un plus. Je leur tire un grand coup de chapeau, ce n’est pas facile de leur faire comprendre les choses parce que tout le monde veut jouer. Cette année, tous les joueurs pouvaient vraiment jouer, sans que le niveau de l’équipe baisse, même si on peut mettre quelques bémols. Quand vous êtes coach, il ne faut frustrer personne, il faut que les leaders s’affirment, il faut que tout le monde se sente utile. On leur a expliqué, ça passe par pas mal d’entretiens. Ils ont compris que le basket ce n’est pas un sport individuel et il faut se mettre au service du collectif. Et le résultat récompense leurs efforts dans ce domaine-là. »

Frédéric Crapez a également eu un mot pour ceux avec qui il a partagé cette aventure, ses assistants Romain Chenaud et Mehdy Mary.

« C’est une aventure humaine avant tout et ces résultats dépendent aussi des compétences d’un staff très professionnel. Le respect mutuel existe, chacun met ses compétences sur la table pour le bien de l’équipe. Travailler avec Mehdy (Mary) et Romain (Chenaud) c’est vraiment un plus. Il n’y a pas d’ego, ce sont trois coachs qui s’occupent d’une équipe auquel on rajoute la préparation physique et le staff médical. Mon rôle c’est de manager tout ce monde-là pour le bien de l’équipe et c’est un vrai plaisir ! Ce n’est pas facile (rires) ! Mais c’est un vrai plaisir ! On avait mis la barre très haute parce qu’on savait bien que si on se reposait sur nos lauriers et si on oubliait qui on était, on n’aurait pas existé dans ce championnat du monde. On a été très exigeants dès le premier jour du mois de mai pour faire comprendre aux joueurs qu’il fallait vraiment qu’on monte le niveau par rapport à l’an dernier si on voulait exister dans cette compétition. Et je pense qu’on l’a fait. Tout le monde s’y est mis et c’est une vraie réussite. »

Karlton Dimanche

Meneur de jeu – 1,93m

9 points, 5,3 rebonds, 4,1 passes décisives, 2,7 interceptions

Toujours présent en défense, même s’il a eu du mal contre le meneur malien. Impactant en défense, capable de prendre quelques rebonds offensifs et vole toujours des ballons. Je pense que sur ce championnat, Karlton s’est rendu compte que s’il veut atteindre ses rêves, il va vraiment falloir qu’il travaille sur son tir. Il le sait, mais maintenant il va falloir qu’il s’en donne les moyens. Au niveau de l’équipe, il a été indispensable, avec l’activité défensive qu’il pouvait mettre tout terrain sur les meneurs adverses. Il ne perd pas beaucoup de ballons, il est sûr balle en main.

Lucas Bourhis

Meneur de jeu – 1,78m

3,8 points, 1,2 rebond, 1,2 passe décisive

Il savait ce qui l’attendait. Un peu comme l’an dernier. Il a encore mieux accepté son rôle et il a été performant. On l’a trouvé aussi en progrès dans la préparation et sur les matchs où on a fait appel à lui il a plutôt été bon. Il a été dans ce qu’on attendait, il a fait souffler Karlton, il a réorganisé le jeu quand c’était nécessaire. Sur les derniers matchs on n’a pas trop fait appel à lui en raison de l’impact physique.

Yohan Choupas

Deuxième arrière – 1,90m

7,6 points, 2,4 rebonds, 2,4 passes décisives

Il a eu du mal à retrouver son adresse de l’an dernier parce que je pense qu’il voulait faire encore plus de choses. Bizarrement, on l’a trouvé plus adroit cette année alors qu’il a eu de moins bons pourcentages mais je trouve qu’il a avancé dans la lecture de jeu et la passe. C’est ce qu’il travaille encore avec son club de Pau, tout ça n’est pas encore stable. Il a toujours son impact défensif qui a été hyper important pour nous. Là-dessus, il a été rayonnant. Encore plus que l’année dernière. Il termine bien le tournoi. Je trouve qu’il a fait une bonne prestation notamment sur le match pour la troisième place. Je sais qu’à Pau il est en train de se muer en meneur créateur, mais ce n’était pas sur ce rôle-là qu’on l’attendait parce qu’on avait déjà du monde sur ce poste et c’était difficile de lui donner ça par rapport à l’équilibre de l’équipe. Il est en bonne voie pour y arriver parce que c’est un garçon travailleur qui se dépense sans compter sur un terrain.

Babacar Niasse

Deuxième arrière – 1,92m

10,9 points, 2,6 rebonds, 1,7 interception

Il n’était pas là l’année dernière pour cause de blessure et il avait faim cette année ! Il voulait prouver qu’il avait bien sa place dans ce groupe-là, qu’il était capable de performer et il l’a très bien fait. C’était notre sixième homme puisqu’on n’a pas trop voulu toucher à la base qui s’était construite l’an dernier. Il a été très précieux. Aussi bien en défense qu’en attaque. Il a été très bon. Impactant.

Hugo Robineau

Deuxième arrière – 1,90m

4 points, 2,6 passes décisives

Toujours là et on l’a aussi trouvé en progrès. Il a progressé dans l’adresse, il a été plus adroit que l’an dernier à trois points. Je ne sais pas si ça se traduit dans les chiffres, mais il s’est montré plus sûr de lui, plus en confiance. Sur les derniers matchs, je pense que le problème est plutôt physique. Ce qui l’a empêché de s’exprimer davantage.

Joël Ayayi

Deuxième arrière – 1,90m

20,9 points, 5,6 rebonds, 3,4 passes décisives, 2,1 interceptions

Il est encore en progrès par rapport à l’an dernier. Il est beaucoup plus régulier. A part le match contre le Mali où je pense qu’il subit leur impact physique. Comme toute l’équipe. Pour le reste, il a sorti des gros matchs sur ce mondial. Chapeau ! Notre clutch player Joël ! Il est à 20,9 points de moyenne et il y a des matchs où je ne l’ai pas fait trop jouer parce que le match était plié. En matière de performance, il a fait six matchs sur sept pour moi. Contre le Mali, il a été présent aussi dans le sens où il n’a pas reculé face à ses responsabilités. Il a subi l’impact physique des Maliens qui se sont occupés de son cas. Il a fait un gros championnat du monde, en progrès par rapport à l’an dernier.

Kenny Baptiste

Ailier – 2m

8,1 points, 4,1 rebonds

Un gros potentiel qui se confirme, mais il va falloir qu’il comprenne qu’il faut qu’il s’y mette vraiment. Avec Kenny, le potentiel est là mais il faut vraiment qu’il se mette au travail dans le sens où il faut qu’il monte l’exigence vis-à-vis de lui-même. Il est encore trop facile. Il est monté au fur et à mesure de la compétition. Il a été primordial dans la réussite de l’équipe, comme tous. Il a été bon. C’est un garçon qui ne fait pas beaucoup d’erreurs et qui lit bien le jeu en attaque. Ce qu’on peut lui reprocher, c’est son manque de dureté. C’est là-dessus qu’il faut qu’il s’améliore. Il faut qu’il soit plus intense.

Jacques Eyoum

Ailier fort – 1,95m

4,7 points, 4 rebonds

Il a eu le même rôle que l’an passé, le joueur de l’ombre. Toujours présent, solide, défense, rebonds et quelques petits paniers en début de tournoi. Toujours là Jacques. L’indispensable.

Mathis Dossou-Yovo

Pivot – 2,02m

7,8 points, 6,7 rebonds

C’était notre pilier l’an dernier. Ça devait l’être encore cette année, malheureusement à la première minute du deuxième match ce pilier a été bien fissuré. Mathis est revenu avec beaucoup de courage pour être présent dès le huitième de finale et aller jusqu’au match de la troisième place. Même s’il avait le feu vert médical, il voulait tellement participer à cette aventure que je lui tire un grand coup de chapeau parce que je sais très bien qu’il n’a pas été à 100% sur le tournoi et que ça a dû le frustrer. Il a apporté ce qu’il pouvait et il a quand même fait des bonnes stats sur les deux derniers matchs (18 points, 8 rebonds contre le Mali et 4 points, 10 rebonds et 3 passes contre la Lituanie), ce qui prouve la qualité de ce joueur. C’est un exemple. Il a été capitaine de l’équipe pour la deuxième année consécutive et je lui ai qu’on ne s’était vraiment pas trompé en le nommant capitaine parce qu’il a vraiment tiré l’équipe vers le haut malgré sa blessure.

Florian Leopold

Pivot – 2,02m

5 points, 4,7 rebonds

En progrès ! Autant l’année dernière il avait été en difficulté, autant cette année sur les cinq premiers matchs il a été précieux. Il a eu un peu de mal à finir, mais peut-être parce que le niveau montait. Je l’ai trouvé en progrès, plus stable dans le jeu. Il a fait moins d’erreurs, il était présent au rebond. Il a été très dur, c’est le joueur de l’équipe qui a posé les meilleurs écrans. Il a apporté un vrai plus parce qu’avec la blessure qu’a eu Mathis on aurait pu souffrir à l’intérieur et finalement ça ne s’est pas si mal passé que ça.

Yoan Makoundou

Pivot – 2,07m

4 points, 2,4 rebonds

C’est bien dommage qu’il n’a pas été là l’an dernier parce qu’étant jeune dans le basket, n’ayant pas beaucoup d’années de joueur derrière lui, il lui a manqué la compétition de l’an dernier. Il a été bon contre la Chine, mais bon quand on voit leur classement final, c’est normal. Sur les matchs plus serrés où il faut tout de suite être performant, ne pas faire d’erreur, il a eu un peu plus de mal. Il a essayé d’apporter son énergie à l’équipe et je suis persuadé que s’il avait fait l’euro l’an dernier, il aurait été bien meilleur. Il faut qu’il acquière de l’expérience, mais il a de grosses possibilités.

Nicholas Evtimov

Pivot – 2m

1,8 point, 1,8 rebond

Il a été très bon en préparation, dans l’intensité aux entraînements. C’est un garçon qui a une qualité d’entraînement au-dessus de la moyenne. Il n’a pas non plus fait la campagne de l’an dernier, je pense que ça l’a pénalisé dans le sens où il a mis un peu de temps à comprendre ce qu’on attendait vraiment de lui. Même si on lui a expliqué plusieurs fois, ça n’a pas été simple pour lui. Je suis content qu’on ait réussi à le faire jouer sur le dernier match. Il gardera quand même un bon souvenir et il sentira qu’il a été utile à l’équipe. Au début, il voulait un peu tout faire, marquer, prendre des rebonds, faire des passes. On lui a fait comprendre que ce n’était bon, qu’il fallait défendre, prendre des rebonds, quand il avait des tirs ouverts, il fallait les prendre. Il a fallu lui expliquer ça et je trouve que son passage sur le match pour la médaille a été exemplaire. Il a été sobre et il a joué pour l’équipe. Et à ce moment-là, il devient très intéressant.

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Avant de s’attaquer à la présentation de ses joueurs, le sélectionneur tricolore a tenu à avoir un mot pour l’équipe en général.

« Ils se sont tous donnés sans compter sur le terrain. Je leur tire un grand coup de chapeau. Ils ne sont pas très « cotés » mais ce sont tous, pour moi, des grands joueurs dans l’acceptation de leur rôle. Pour former une bonne équipe, il faut que chacun accepte son rôle et cette génération 2000 l’a compris et accepté. C’est ce qui a fait leur force et qui fait qu’aujourd’hui ils ont deux médailles autour du cou. On termine quand même première nation européenne. Ce qui confirme nos progrès. D’ailleurs, les Serbes, qui étaient avec nous à l’hôtel et avec qui on entretient de bonnes relations, nous ont dit qu’on avait progressé. Ils nous ont trouvé en progrès par rapport à l’an dernier. On a maîtrisé plus de choses dans le jeu et c’est vrai que ça fait plaisir parce que par rapport à l’Euro on a perdu Crusol et Miyem remplacés par Niasse, Makoundou et Evtimov. Pour un staff c’est un plaisir de pouvoir repartir avec des bases communes. On a pu améliorer ce qui n’a pas été l’an dernier et ça c’est vraiment un plus. Je leur tire un grand coup de chapeau, ce n’est pas facile de leur faire comprendre les choses parce que tout le monde veut jouer. Cette année, tous les joueurs pouvaient vraiment jouer, sans que le niveau de l’équipe baisse, même si on peut mettre quelques bémols. Quand vous êtes coach, il ne faut frustrer personne, il faut que les leaders s’affirment, il faut que tout le monde se sente utile. On leur a expliqué, ça passe par pas mal d’entretiens. Ils ont compris que le basket ce n’est pas un sport individuel et il faut se mettre au service du collectif. Et le résultat récompense leurs efforts dans ce domaine-là. »

Frédéric Crapez a également eu un mot pour ceux avec qui il a partagé cette aventure, Romain Chenaud et Mehdy Mary.

« C’est une aventure humaine avant tout et ces résultats dépendent aussi des compétences d’un staff très professionnel. Le respect mutuel existe, chacun met ses compétences sur la table pour le bien de l’équipe. Travailler avec Mehdy (Mary) et Romain (Chenaud) c’est vraiment un plus. Il n’y a pas d’ego, ce sont trois coachs qui s’occupent d’une équipe auquel on rajoute la préparation physique et le staff médical. Mon rôle c’est de manager tout ce monde-là pour le bien de l’équipe et c’est un vrai plaisir ! Ce n’est pas facile (rires) ! Mais c’est un vrai plaisir ! On avait mis la barre très haute parce qu’on savait bien que si on se reposait sur nos lauriers et si on oubliait qui on était, on n’aurait pas existé dans ce championnat du monde. On a été très exigeants dès le premier jour du mois de mai pour faire comprendre aux joueurs qu’il fallait vraiment qu’on monte le niveau par rapport à l’an dernier si on voulait exister dans cette compétition. Et je pense qu’on l’a fait. Tout le monde s’y est mis et c’est une vraie réussite. »

Karlton Dimanche

Meneur de jeu – 1,93m

9 points, 5,3 rebonds, 4,1 passes décisives, 2,7 interceptions

Toujours présent en défense, même s’il a du mal contre le meneur malien. Impactant en défense, capable de prendre quelques rebonds offensifs et vole toujours des ballons. Je pense que sur ce championnat, Karlton s’est rendu compte que s’il veut atteindre ses rêves, il va vraiment falloir qu’il travaille sur son tir. Il le sait, mais maintenant il va falloir qu’il s’en donne les moyens. Au niveau de l’équipe, il a été indispensable, avec l’activité défensive qu’il pouvait mettre tout terrain sur les meneurs adverses. Il ne perd pas beaucoup de ballons, il est sûr balle en main.[/arm_restrict_content]

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Photos : FIBA

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