Dans la bulle de Podgorica, l’équipe de France a deux matches à livrer: face au Monténégro, samedi, et à la Grande-Bretagne, lundi. Il lui faut au moins une victoire pour être certaine de se qualifier à l’EuroBasket 2022. Le coach Vincent Collet et le manager général adjoint Boris Diaw font le point.
Boris Diaw : Elle est différente pour nous puisque nous devions cette fois nous déplacer. Nous avons eu la chance de voyager dans de bonnes conditions, en vol privé. On est rentré dans une bulle sanitaire dès Paris et dès l’hôtel, nous avons commencé à nous couper du reste du monde. Nous avons été pris en charge ici dans la bulle du Monténégro. Tous les joueurs sont très motivés. La petite différence vis-à-vis de d’habitude c’est que le staff est réduit. Nous ne pouvions être que 25 personnes au maximum. Patrick Beesley (GM du Team France) et Frank Kuhn (préparateur physique) ne sont pas là avec nous au Monténégro.
Vincent Collet : Le contexte est clairement établi. Une victoire sur les deux matches à venir nous qualifierait quelque soit les autres résultats. Si d’aventure nous étions battus deux fois, nous regarderons les résultats des adversaires avec beaucoup d’attention. Si, par exemple, la Grande-Bretagne perdait contre l’Allemagne samedi, il faudrait que l’on perde de moins de 23 points lundi contre la Grande-Bretagne. Mais ce n’est pas du tout notre état d’esprit en venant au Monténégro. Notre qualification ne dépend que de nous et nous voulons remporter ces deux matches, même si nous savons que celui contre le Monténégro, en particulier, va être difficile. L’objectif est de terminer le chemin de qualification dès samedi soir. On n’a pas beaucoup de temps pour se mettre en place, c’est encore un peu plus réduit par rapport à une configuration habituelle avec des créneaux d’entraînements écourtés. Ça demande beaucoup de concentration aux joueurs.
Comment avez-vous décidé de restreindre le staff ?