La meneuse de jeu de Lattes-Montpellier, Romane Bernies (1,70 m), qui va fêter ses 30 ans dans quelques jours, fait partie des joueuses qui sont en balance pour une place en équipe de France pour l’EuroBasket. Elle en a l’habitude.
Vous avez eu des sélections en équipe de France en 2014 mais après il y a un vide jusqu’en 2018 avec le championnat du Monde cette année-là. Et ensuite plus rien de nouveau de 2019 à 2023. Cela engendre des périodes de frustration durant lesquelles vous vous dites, « c’est terminé, je ne jouerai plus en équipe de France » ?
« Non. La première fois, j’étais plutôt jeune, c’était de l’apprentissage et j’étais déjà très contente d’avoir un peu le pied en équipe de France. La deuxième fois, c’est vrai que j’ai été prise pour le championnat du monde et c’était une belle expérience. Après, j’ai eu deux ou trois ans où je n’ai plus été rappelée. Ce n’est pas de la frustration, simplement un peu déçue car on a envie d’y être et c’est l’aboutissement de tout le travail, mais je ne me suis jamais dit que c’était terminé, et que si ça se représentait, ça se représenterait et que sinon, je serai déjà contente de ce que j’ai fait. Là, c’est un peu surprise, et je suis très contente d’être de retour.
Vous êtes donc revenue en bleu en février à l’occasion de deux matches de qualification à cet EuroBasket contre la Lituanie et la Finlande ?
C’était pour pallier l’absence de quelqu’un (Alix Duchet) car je n’étais pas dans le groupe. J’étais très contente que l’on fasse appel à moi, que je puisse montrer qui j’étais et ce que je vaux. C’était cool. Et je suis
Photos : FIBA