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[REDIFF] Moïse Diame (Saint-Vallier), international sénégalais, qualifié pour le Mondial et ingénieur

Quelle saison ! Moïse Diame (2,06m, 32 ans) a participé dans un rôle de backup (6 des 12 matches à 3,3 points, 3,8 rebonds en 13’) à la qualification du Sénégal pour la Coupe du monde en Chine mais il s’est retrouvé parallèlement demandeur d’emploi après la faillite de Brissac (13 points et 9,4 rebo

Quelle saison ! Moïse Diame (2,06m, 32 ans) a participé dans un rôle de backup (6 des 12 matches à 3,3 points, 3,8 rebonds en 13’) à la qualification du Sénégal pour la Coupe du monde en Chine mais il s’est retrouvé parallèlement demandeur d’emploi après la faillite de Brissac (13 points et 9,4 rebonds en 11 matches) avant de se retrouver dans un autre club de Nationale 1, Saint-Vallier.

Ancien joueur de Pro B à Blois en 2016-17, le Sénégalais possède un signe distinctif remarquable : il est ingénieur.

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Le tournoi étant à Abidjan, comment avez-vous fêté votre qualification à la Coupe du monde ?

Je ne sais pas si on l’a vraiment fêté. On était en tous les cas très contents dès après le premier match contre le Rwanda puisqu’on avait juste une victoire à chercher. Il y avait de la joie, la sensation d’avoir atteint l’objectif de la qualif. Malgré ça il fallait que l’on reste concentré pour les deux matchs qui suivaient. On s’était donné un objectif de groupe de prendre les trois matches. Donc sur le moment, il y a eu toute cette émotion et cette satisfaction mais il a fallu se remotiver très vite derrière.

Vous êtes retourné au Sénégal après le tournoi ?

Quelques joueurs sont repassés par Dakar, pas moi. Le dernier match était dimanche soir et moi je suis reparti d’Abidjan le lundi.

C’est important pour les fans de basket au Sénégal cette qualification ?

Si, si, bien sûr. Déjà le Sénégal a des supporters très fiers et très attachés à l’image du pays représenté par les différentes équipes nationales. Une qualification pour la Coupe du monde ce n’est pas neutre. On est une nation modeste en terme de taille, aussi accéder à la Coupe du monde c’est quelque chose qui remplit les supporters de fierté d’autant plus que l’on était dans une période d’élection présidentielle. Ça a un peu apaisé les gens de voir leur équipe nationale réaliser une bonne performance.

Vous dites avoir joué précédemment quelques matches au Sénégal dans une ambiance passionnelle ?

J’ai eu le chance de jouer quelques matches à Dakar et notamment un tournoi qualificatif pour l’AfroBasket en 2017 et ce sont des ambiances assez rares.

La perspective de vous qualifier pour la Coupe du monde a motivé tout le monde notamment face au Nigéria, le vice-champion d’Afrique ? Vous vous attendiez à une telle victoire (84-63) ?

C’était l’objectif. C’est un processus qui a commencé il y a un an au Mozambique avec un nouveau coach (Abdou Ndiaye) et tout le monde ne se connaissait pas nécessairement. On a cheminé ensemble, fenêtre après fenêtre. Notre objectif était de nous qualifier et c’est ce que l’on a fait.

Abdou Ndiaye est une célébrité au Sénégal. Comme joueur, il a fait les Jeux Olympiques de Munich en 1972 ?

Les gens ne s’en rappellent pas car c’est une autre génération. Mais ça a été un très bon joueur, un des meilleurs joueurs africains pendant plusieurs années. Il avait déjà un palmarès intéressant en tant que joueur et il en a un aussi très intéressant en tant que coach en France. Il a eu aussi de très bons résultats avec l’équipe nationale masculine. C’est un réel personnage du basket sénégalais.

Pareil pour Maleye Ndoye, qui est un totem au Sénégal ?

C’est normal. C’est le capi, le capitaine. Ça fait quinze ans qu’il est là, il était déjà là au Mondial de 2006. Il n’a quasiment jamais loupé une campagne, peut-être une ou deux. Tout ce qu’il a pu réaliser avec l’équipe nationale c’est grand. Projeté sur d’autres équipes nationales, avoir un joueur qui est là depuis une quinzaine d’années, c’est un fait assez rare.

Vous avez participé à 6 des 12 matches de qualification. C’était un problème de disponibilité ou simplement vous n’avez pas été sélectionné ?

C’est simplement que je n’ai pas été dans les douze sur deux fenêtres. Il faut savoir que l’on a un secteur intérieur très fourni au Sénégal. Le coach a fait des choix à un certain moment, il a essayé des combinaisons différentes ce qui fait que je n’ai pas été sur l’ensemble des fenêtres internationales mais j’ai déjà eu la chance et l’honneur d’en faire la moitié.

Vous faite des regroupements à Dakar pour établir la sélection ou celle-ci est-elle fait en amont ?

On a une première liste entre 16 et 18 joueurs et à partir de là le coach en choisit 12. Pour ma part, j’ai été convoqué pour la fenêtre de juin-juillet, on était 16 ou 18 et finalement je n’ai pas été dans les 12. En juin les saisons sont finies, on a plus de temps, aussi les regroupements durent plus longtemps, deux bonnes semaines. Alors que là sur des fenêtres de 10 jours, la liste est déjà plus réduite et le temps de regroupement plus court.

Le coach vous suit-il durant la saison, vient-il vous voir jouer en France ?

C’est quelqu’un qui cherche à être en contact avec les joueurs, qui est très humain, qui s’intéresse à leur bien-être. Je l’ai assez souvent au téléphone. Plusieurs fois ça a failli se faire mais il n’est jamais venu à un de mes matches pour des problèmes de calendrier.

Beaucoup d’équipes nationales africaines ont du mal à payer leurs joueurs, est-ce le cas encore du Sénégal ?

Non. Toutes les choses que l’on nous a promis, on les a toujours eu. En tous les cas, en ce qui me concerne sur les campagnes que j’ai vécu, je n’ai jamais eu ce type de problème.

Pour la Coupe du Monde, le Sénégal devrait récupérer Gorgui Dieng (Minnesota Timberwolves) et Georges Niang (Sénégal – Utah Jazz) et aussi Clevin Hannah de Gran Canaria qui est naturalisé ?

Je suppose que certains rejoindront le groupe mais je suis incapable de dire qui et quand. C’est le travail du coach qui fera appel aux joueurs les plus à même de participer à la Coupe du monde.

Que pensez-vous du cas de Youssoupha Fall, qui est sénégalais et français, qui veut jouer avec l’équipe de France mais qui n’a pas le feu vert de la fédération du Sénégal ?

Je ne connais pas Youssoupha personnellement, je l’ai affronté quand il était en Pro B et je suis ses performances. Je suis content de le voir progresser comme il le fait depuis deux ans en Pro A. Mais pour le reste, je suis juste informé comme vous, je lis les articles de presse et son choix sportif est plus sur l’équipe de France mais je n’ai aucune idée des raisons qui ont fait qu’il n’était pas présent là.

Pour vous, être sélectionner pour la Coupe du monde est un objectif prioritaire ?

C’est dans un coin de ma tête mais, comme je le répète souvent aux gens, on a un secteur intérieur qui est l’un des plus concurrentiels en Afrique. Rien que sur les fenêtres, énormément de joueurs ont prouvé qu’ils pouvaient jouer.

« Je faisais ma journée de cours de 8h à 18h et derrière, je prenais mon sac et j’allais m’entraîner. C’était soutenu mais j’étais habitué. Quand j’étais à Rueil, de l’extérieur, on me disait « wha ! c’est un rythme de fou ! »

Votre particularité, c’est d’être ingénieur. Vous êtes arrivé en France à 18 ans prioritairement pour les études ?

Oui. Je suis arrivé en France pour entrer à l’Université des Sciences et de Technologies de Lille en 2004. Le basket s’est greffé sur les études et j’ai gravi les échelons jusqu’à la Pro B.

Vous avez fait le centre de formation de Gravelines ?

Je me suis retrouvé quasiment par hasard à Gravelines. Quand je suis arrivé, je n’avais aucune idée de l’organisation du championnat français au niveau des jeunes. Je jouais tranquillement en Région. Il se trouve que mon coach de l’époque est le grand frère de Loïc Akono qui était espoir à Gravelines. C’est en le croisant qu’il m’a dit « tu ne viendrais pas faire des tests à Gravelines ? » Je n’avais aucune idée du niveau nécessaire. J’ai fait un entraînement d’essai et l’année d’après j’étais avec les espoirs alors que j’étais en dernière année de licence. Après j’ai fait de la Nationale 2 et je suis arrivé en Nationale 1 en 2011 alors que j’avais fini mes études en 2010. J’ai trouvé un travail dans l’ingénierie automobile.

Une année, vous jouiez avec Calais, vous viviez à Paris et vous vous entraîniez avec Rueil ?

Lors de ma dernière saison à Calais, j’ai trouvé un emploi en février 2011, une proposition que je ne pouvais pas refuser. Les dirigeants de Calais, avec qui je suis d’ailleurs toujours en contact, ont été vachement compréhensifs. J’ai fait la dernière partie de saison, de février à mai, en m’entraînant avec Rueil, et le week-end je prenais ma voiture pour aller jouer le match avec Calais.

A cette époque-là, vous n’avez jamais envisagé de donner la priorité au baske ? C’était continuer les études pour faire ensuite une carrière professionnelle ?

Pas vraiment. Quand j’étais à Rueil, j’étais bien. J’avais mon rythme de vie, pas encore de famille, d’enfant. Je me plaisais bien dans ce que je faisais. On avait cette entente-là : je ne faisais que les entraînements collectifs du soir. Je finissais ma journée de travail, je prenais ma voiture, j’allais à l’entraînement. Ça me convenait dans le sens que c’était une continuité de ce que je faisais avant puisque quand je jouais à Calais, j’habitais à Lille, je prenais ma voiture, je faisais 100km et je rentrais chez moi. C’était un rythme…

Soutenu !

Oui mais au final j’étais habitué. Lors de mes premières années en France, j’avais toujours envie de progresser et je ne me suis jamais limité aux deux ou trois entraînements par semaine. Je faisais ma journée de cours de 8h à 18h et derrière, je prenais mon sac et j’allais m’entraîner. C’était soutenu mais j’étais habitué. Quand j’étais à Rueil, de l’extérieur, on me disait « wha ! c’est un rythme de fou ! ». Mais au final c’est ce que j’ai toujours fait.

Avez-vous demandé votre nationalité française ? Ça aurait pu vous servir pour le basket ?

Oui, je vais faire la demande incessamment sous peu mais ça ne changera rien pour moi puisque je n’ai pas le statut JFL. Je ne me suis jamais lancé là-dedans mais quand la règle a été instaurée j’étais déjà en France, et j’aurais pu prétendre à des dérogations légitimes puisque des joueurs en activité en ont eu alors qu’ils ont moins d’années en jeune que moi. Mais à l’époque, j’étais en N2, je faisais mes études, la Pro B ça paraissait tellement loin que jamais je m’étais dit qu’à un moment le statut JFL aurait pu me faciliter la tâche. Je ne projetais pas d’en arriver là, de prendre des congés de dispo pour ne faire que du basket.

C’est pour jouer à Blois en Pro B que vous avez pris un congé sabbatique ? Vous étiez déjà assez âgé ?

Oui, j’avais 30 ans. Les années auparavant, j’ai eu des sollicitations de clubs de Pro B mais ça ne valait pas forcément le coup à ce moment-là. La chose qui a le plus motivé le fait que je prenne un congé sabbatique pour ne faire que du basket c’est la naissance de mon premier fils. Autant avoir des journées soutenues ça ne m’a jamais posé de problème, mais à partir du moment où il est né c’était quand même très chronophage. J’avais beaucoup moins de temps à passer avec eux et c’est pour ça que je me suis orienté vers cette option-là.

C’est une année sabbatique dans une entreprise ou vous avez simplement arrêté de travailler ?

C’est une année sabbatique, je suis toujours en dispo et je peux potentiellement reprendre mon poste. Je n’ai pas démissionné, c’est un congé longue durée. Il y a une date limite mais c’est à négocier avec mon employeur.

« Les gens voient juste le basketteur mais derrière on a une famille et tout ça, ça créé un peu de chamboulement »

Vous vous êtes retrouvé en début de saison à Brissac en N1 mais le club a mis la clé sous la porte au bout de saison. Vous avez été surpris par cette annonce ? C’est une expérience dure à vivre ?

Oui. Quand j’ai quitté Blois, je me suis retrouvé à Brissac qui était un promu avec des ambitions et j’avais deux années de contrat. Les choses ont commencé à se compliquer au mois de septembre. Il y a eu une première étape où les trois nouvelles recrues n’ont pas été qualifiées, ce qui a totalement déséquilibré l’équipe. Ce n’est pas comme si c’était des joueurs choisis du fait que l’on n’était pas dans les clous financiers. C’était les trois nouvelles recrues ne jouent pas, point. Ça a maturé comme ça pendant une dizaine de matches jusqu’au dépôt de bilan. Ça a été une surprise dans le sens que l’année d’avant, il n’y a eu aucun signe avant-coureur. Les joueurs ont toujours été payés en temps et en heure, les conditions de déplacement ont toujours été correctes. On a eu un petit retard de paiement de salaire au mois de juillet, début août. On nous a dit que c’était un petit décalage de trésorerie, pour reprendre les mots des dirigeants qui nous ont parlés à cette époque-là, et qu’une fois que la saison serait lancée, tout rentrerait dans l’ordre, que les playoffs n’étaient pas forcément prévues, etc. Sauf que ces arguments étaient bien pourris et trois mois après il n’y avait aucune possibilité de continuer l’aventure.

Vous avez rebondi à Saint-Vallier mais auparavant avez-vous douté de la possibilité de trouver un club en pleine saison ?

Bien sûr, c’était très compliqué. Il faut se rappeler que la décision de déposer le bilan date de mi-novembre et qu’il a fallu déjà attendre trois mois pour être libre contractuellement. Sachant que l’on a joué de malchance durant cette période-là car les délais des différentes audiences au tribunal ont été repoussés et repoussés. On allait de désillusion en désillusion car au début on avait eu des échos comme quoi en six semaines, tout serait torché. Finalement, pas du tout, ça a duré trois mois et on était dans le flou le plus total avec l’impossibilité de s’engager quelque part sans revenus, sans rien. Il a fallu attendre un bon trois mois pour que la situation se décante.

Vous avez été finalement payé par les AGS ?

Pas encore ! On a eu un petit rappel d’arriérés, de novembre à janvier. Pour le moment c’est tout.

Et donc Saint-Vallier vous a sollicité ?

C’est clair que ça a été un soulagement car je ne m’imaginais pas faire une saison blanche mais ça a quand même des conséquences. Les gens voient juste le basketteur mais derrière on a une famille et tout ça, ça créé un peu de chamboulement.

Vous vous retrouvez dans une équipe qui joue les premiers rôles ? Quels sont les objectifs ? La montée ?

Oui, c’est l’objectif du club. Là, on essaye de verrouiller la troisième place de la poule. On sera dans la poule haute pour la seconde phase. On verra la suite. C’est très difficile de monter. Chaque année, il y a cinq, six équipes qui veulent monter et à la fin il n’y en a que deux, forcément il y aura du déchet. Cette année, il y a pas mal d’équipes prétendantes, de très bonnes équipes. Ça va être un combat acharné. On espère avoir notre place à la fin.

Et vous, sur un plan personnel, vous avez envie de rejouer dans le championnat professionnel, en Pro B ? C’est une vraie différence, la Pro B, au niveau du jeu, financier, du prestige ?

Le prestige ? Je ne suis pas un joueur qui court trop après le prestige. C’est intéressant de jouer en Pro B, en Pro A, c’est un aspect du métier mais ce n’est pas derrière quoi je cours. J’essaye de devenir un meilleur joueur jour après jour, saison après saison, dans des équipes avec des projets intéressants. Oui, la Pro B est différente de la N1, c’est une division au-dessus, l’intensité, l’impact physique sont différents, si j’y suis ça sera gratifiant surtout si je suis dans un réel projet avec un réel rôle mais je ne suis pas obnubilé par ça. Quand je me réveille le matin, je ne me dis pas « l’année prochaine, il faut que je sois en Pro B ». Ce n’est pas ça qui me motive.

*Le régime de garantie des salaires (AGS) intervient si l’entreprise se trouve en procédure collective (sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire) et n’a pas de fonds disponibles pour payer les salaires, préavis ou indemnités pour garantir le paiement des sommes qui sont dues en exécution du contrat de travail.

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Le tournoi étant à Abidjan, comment avez-vous fêté votre qualification à la Coupe du monde ?

Je ne sais pas si on l’a vraiment fêté. On était en tous les cas très contents dès après le premier match contre le Rwanda puisqu’on avait juste une victoire à chercher. Il y avait de la joie, la sensation d’avoir atteint l’objectif de la qualif. Malgré ça il fallait que l’on reste concentré pour les deux matchs qui suivaient. On s’était donné un objectif de groupe de prendre les trois matches. Donc sur le moment, il y a eu toute cette émotion et cette satisfaction mais il a fallu se remotiver très vite derrière.

Vous êtes retourné au Sénégal après le tournoi ?

Quelques joueurs sont repassés par Dakar, pas moi. Le dernier match était dimanche soir et moi je suis reparti d’Abidjan le lundi.

C’est important pour les fans de basket au Sénégal cette qualification ?

Si, si, bien sûr. Déjà le Sénégal a des supporters très fiers et très attachés à l’image du pays représenté par les différentes équipes nationales. Une qualification pour la Coupe du monde ce n’est pas neutre. On est une nation modeste en terme de taille, aussi accéder à la Coupe du monde c’est quelque chose qui remplit les supporters de fierté d’autant plus que l’on était dans une période d’élection présidentielle. Ça a un peu apaisé les gens de voir leur équipe nationale réaliser une bonne performance.

Vous dites avoir joué précédemment quelques matches au Sénégal dans une ambiance passionnelle ?

J’ai eu le chance de jouer quelques matches à Dakar et notamment un tournoi qualificatif pour l’AfroBasket en 2017 et ce sont des ambiances assez rares.

La perspective de vous qualifier pour la Coupe du monde a motivé tout le monde notamment face au Nigéria, le vice-champion d’Afrique ? Vous vous attendiez à une telle victoire (84-63) ?

C’était l’objectif. C’est un processus qui a commencé il y a un an au Mozambique avec un nouveau coach (Abdou Ndiaye) et tout le monde ne se connaissait pas nécessairement. On a cheminé ensemble, fenêtre après fenêtre. Notre objectif était de nous qualifier et c’est ce que l’on a fait.

Abdou Ndiaye est une célébrité au Sénégal. Comme joueur, il a fait les Jeux Olympiques de Munich en 1972 ?

Les gens ne s’en rappellent pas car c’est une autre génération.

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Photos: FIBA et Tuan Nguyen.

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