Ce mercredi soir à 20h, l'ASVEL lance sa campagne européenne 2025/26 en recevant le Valence BC. Passé par le club espagnol et désormais figure de proue de Villeurbanne, Nando De Colo a accordé une interview au Progrès, dans laquelle il a commenté les changements qui prennent place en Euroleague cette année, avec notamment le passage à 20 équipes et l'invitation de Dubaï.
"On sait tous pourquoi ils [Dubaï] sont là... Et, s'ils le sont, c'est que ça a été accepté. [...] Ce qui est dur, c'est que les championnats domestiques ne sont pas tous du même niveau, et le français est l'un des plus intenses. Nous sommes clairement en dessous des autres en termes de budget et même si signer quinze joueurs à plus de deux millions ne va pas vous faire gagner l'Euroleague, cela va vous permettre d'être plus "confortable" tout au long de la saison."
En vue du match de ce mercredi, le ton est quand même à l'optimisme, surtout après la grosse victoire de ce week-end face à Nancy (115-71), que De Colo a apprécié.
"Il y a eu de belles choses, avec beaucoup de jeu collectif et une volonté d'être ensemble. C'est le mot d'ordre pour la saison."
Déjà interrogé à ce sujet lors du Media Day de la LNB, le meneur rhodanien refuse toujours de s'exprimer en détail sur son avenir à l'issue de cette saison. Il laisse tout de même fuiter que son avenir pourrait être lié à celui de son entraîneur Pierric Poupet.
"On peut tout espérer. J'ai dit qu'il me restait un an de contrat et il se peut que ce soit ma dernière. Après, cela dépend de plein de choses. Pour le moment j'essaie de me concentrer sur ce que nous avons à faire, sans me prendre la tête. Il n'y a aucune certitude. J'essaie d'avoir de beaux projets pour la suite, rester impliqué dans le basket, mais je ne me mets pas de pression. Je n'ai pas envie que ce soit une année d'adieux, encore moins une année "jubilée" ! [...] Mais si le coach bouge, cela risque d'être compliqué de repartir pour une saison."

