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Nicolas Batum: « J’ai suivi les matches de l’équipe de France et j’ai même discuté avec Vincent Collet après »

Dans une longue interview accordée à BasketUSA, Nicolas Batum, l’ailier des Charlotte Hornets évoque notamment l’équipe de France et l’ASVEL dont il est le directeur des opérations basket. L’international se prononce contre les fenêtres FIBA qui sont ouvertes en plein hiver lorsque les NBAers ne son

Dans une longue interview accordée à BasketUSA, Nicolas Batum, l’ailier des Charlotte Hornets évoque notamment l’équipe de France et l’ASVEL dont il est le directeur des opérations basket.

L’international se prononce contre les fenêtres FIBA qui sont ouvertes en plein hiver lorsque les NBAers ne sont pas disponibles alors qu’un terrain d’entente avec l’Euroleague n’a pas été trouvée.

« J’ai suivi les matchs. J’ai même discuté avec Vincent (Collet) après les matchs. C’est bête, c’est dommage d’en arriver là. Et ce n’est pas comme si le système précédent ne marchait pas. S’il y avait des gros problèmes dans le système d’avant, d’accord, mais là je pense qu’en général, ça satisfaisait tout le monde. Le point où j’étais d’accord, c’était pour agrandir l’Euro et donner plus de chances à d’autres pays d’y participer. Ça fait plus de matchs mais c’est bien. Ça pénalise beaucoup de pays. Imagine si la France, l’Espagne, l’Italie ou la Serbie ne se qualifient pas… Ça n’arrivera pas mais imagine. Ce serait une catastrophe ! »

A une question sur la grave blessure de Kristaps Porzingis, le pivot letton des New York Knicks qui a participé à l’Euro 2017 et qui rouvre le débat sur les compétitions internationales qui engendrent de la fatigue, Nicolas Batum met ce cas en parallèle avec le sien par le passé:

« La première fois que j’ai fait un Euro, je suis rentré et j’avais mal à l’épaule. Portland n’était pas content du tout. En 2014, ils m’ont interdit de la faire la Coupe du Monde ! Mais je suis allé la faire quand même… J’ai été tradé un an plus tard par contre [rires] ! Je ne crois pas que ça ait joué. Mais à l’époque, je m’en souviens, j’avais hésité parce que j’avais besoin de couper aussi. Mais je l’ai fait quand même et je ne regrette pas. Quand on enchaîne, ça finit par peser. »

Sur la possibilité que l’Euroleague accorde une wild card à l’ASVEL, Nicolas Batum commente:

« On ne sait pas encore. Mais il y a eu des critiques apparemment sur ce sujet. Mais je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas contents quand deux joueurs encore en activité font tout pour redonner au basket français. On donne de notre temps et de notre argent pour le basket français. Je pense qu’on doit être les seuls, tous sports confondus à le faire. Mais on le fait pour notre projet, pour le basket français. »

Photo: FIBA Europe

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