A quelques heures du match 3 des finales de Jeep Elite, Paul Lacombe s’est présenté en conférence de presse en déclarant son espoir de continuer le plus longtemps la série.
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L’arrière monégasque est revenu sur l’impact de l’ASVEL sur la Roca Team. Mais l’ancien Strasbourgeois a surtout pointé du doigt le comportement de son équipe.
« Les deux premiers matchs étaient durs, physiques… Tous les qualificatifs dans ce sens-là sont bons. Ils nous ont montré ce qu’il fallait qu’on fasse chez nous. Ils nous ont fait totalement déjouer sur ces deux premiers matchs par la dureté défensive. On n’a pas su répondre collectivement. On l’a fait individuellement par moments grâce à des sursauts d’orgueil mais ça ne suffit pas pour gagner un match. Ça suffit pour mettre en danger, mais pas pour gagner le match malheureusement. Malgré tout, les deux matchs nous ont laissé de l’espoir. Surtout, de ce qu’on voit en vidéo c’est qu’on ne fait pas les choses dans le bon ordre. Certes, ils mettent de l’intensité physique, mais à côté de ça on subit alors qu’on pourrait avoir un meilleur visage et c’est ce qu’on va faire. Il faut montrer plus de dureté, plus d’engagement et plus d’intensité. A partir de là, on arrivera surement à retrouver de la fluidité offensive, à se repartager un peu plus la balle et à reprendre un peu plus de plaisir parce qu’il y a eu pas mal de frustration sur l’ensemble des deux matchs parce qu’on ne joue pas ensemble. »
Irrésistible depuis l’arrivée de Sasha Obradovic et jusqu’en demi-finale, les coéquipiers de Paul Lacombe se sont-ils mis trop de pression ?
« Sur un plan personnel, c’est sûr. J’ai beau avoir fait des grands discours avant les finales ou ce genre de choses, mais inconsciemment ça m’a rattrapé. J’ai tout essayé mais malheureusement je n’ai pas réussi à me mettre dans ma bulle. Je ne sais pas si ça s’est propagé sur mes coéquipiers, mais c’est vrai que certains d’entre eux n’ont pas encore répondu présent. On voit que les attitudes ne sont pas les mêmes qu’en demi-finale, en quart de finale ou même que pendant les derniers matchs de saison régulière. Certes, l’ASVEL fait en sorte qu’on joue de cette manière, mais nous ne sommes pas nous-mêmes. Il y a forcément un peu de pression, mais j’ai l’impression qu’on était un peu plus détendu à l’entraînement aujourd’hui. Il nous faut de la sérénité pour être plus calme dans ce qu’on fait parce qu’il y a des moments où on part un peu dans tous les sens parce qu’on n’est pas assez lucides. Et à côté de ça on va clairement devoir monter en intensité parce qu’on ne s’est pas mis au niveau des finales. »
L’international français s’est exprimé sur son rendement personnel qui est en baisse sur cette finale. Lors des quatre premiers matchs de playoffs, il tournait à 17,5 d’évaluation. Depuis, il a disputé trois matchs et ne tourne plus qu’à seulement… 3 d’évaluation.
« Au-delà des statistiques, c’est surtout dans l’attitude. Je ne suis pas moi-même et c’est ça qui m’a le plus pesé. Ce n’est pas moi et juste pour moi-même, par fierté, il faut que je fasse mieux. Il faut que je fasse mieux aussi pour les gens qui me soutiennent. Ça me fait plaisir parce que malgré tout j’ai eu beaucoup de messages de soutien de gens du basket, de gens d’en dehors. Je pense que le quatrième quart-temps du match 2 à l’ASVEL m’a fait beaucoup de bien parce que ça m’a permis de me relâcher un peu et de redevenir un peu moi-même. C’est la voix à suivre, individuellement, pour ce troisième match. »
Même si la Roca Team est dos au mur, Paul Lacombe croit toujours aux chances de son équipe qui devra d’abord commencer par montrer un autre visage ce soir.
« On y croit encore. Quand on regarde les vidéos on voit que l’ASVEL nous pose beaucoup de problèmes. Ils jouent très bien, mais malgré tout, on voit que dans les attitudes on est catastrophiques. Quand on regarde, on est presque choqué, on se dit que c’est pas possible et on se demande pourquoi on fait ça. Dès le début de match on montre des choses assez négatives qu’on n’a pas montré sur les quarts et les demis donc ça pose problème et c’est dommage. Je pense que c’est l’effet finale qui a fait ça. On y croit parce que si on redevient nous-mêmes on pourra peut-être au moins accrocher ce troisième match. On ne parle même pas de la suite, on veut juste ce troisième match déjà pour une question de fierté et pour les gens qui nous soutiennent. Je pense que le fait de revenir à la maison et être dans notre confort ça va peut-être nous libérer. On n’a pas le choix de toute façon si on veut continuer un peu cette finale. »
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L’arrière monégasque est revenu sur l’impact de l’ASVEL sur la Roca Team. Mais l’ancien strasbourgeois a surtout pointé du doigt le comportement de son équipe.
« Les deux premiers matchs étaient durs, physiques… Tous les qualificatifs dans ce sens-là sont bons. Ils nous ont montré ce qu’il fallait qu’on fasse chez nous. Ils nous ont fait totalement déjouer sur ces deux premiers matchs par la dureté défensive. On n’a pas su répondre collectivement. On l’a fait individuellement par moments grâce à des sursauts d’orgueil mais ça ne suffit pas pour gagner un match. Ça suffit pour mettre en danger, mais pas pour gagner le match malheureusement. Malgré tout, les deux matchs nous ont laissé de l’espoir. Surtout, de ce qu’on voit en vidéo c’est qu’on ne fait pas les choses dans le bon ordre. Certes, ils mettent de l’intensité physique, mais à côté de ça on subit alors qu’on pourrait un meilleur visage et c’est ce qu’on va faire. Il faut montrer plus de dureté, plus d’engagement et plus d’intensité. A partir de là, on arrivera surement à retrouver de la fluidité offensive, à se repartager un peu plus la balle et à reprendre un peu plus de plaisir parce qu’il y a eu pas mal de frustration sur l’ensemble des deux matchs parce qu’on ne joue pas ensemble. » [/arm_restrict_content]
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Photo : Eurocup
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