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[REDIFF] Interview Edwin Jackson : « J’ai discuté avec l’ASVEL… On verra peut-être l’année prochaine étant donné qu’ils devraient avoir l’Euroleague »

BasketEurope vous propose cet été de lire ou de relire les meilleurs articles PREMIUM de la saison 2017-18. Actuellement avec l’Equipe de France pour la troisième fenêtre de qualification pour la Coupe du Monde 2019, Edwin Jackson a répondu à quelques questions lors d’un point presse au Palais des S

BasketEurope vous propose cet été de lire ou de relire les meilleurs articles PREMIUM de la saison 2017-18.

Actuellement avec l’Equipe de France pour la troisième fenêtre de qualification pour la Coupe du Monde 2019, Edwin Jackson a répondu à quelques questions lors d’un point presse au Palais des Sports Maurice-Thorez de Nanterre la semaine dernière.

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Comment s’est passé votre nouvelle signature à Podgorica ? Vous avaient-ils déjà sollicité ?

Oui, j’avais déjà parlé avec le coach, mon agent est proche de lui. J’avais envie de me retrouver dans une situation où j’allais avoir des responsabilités et là c’est parfaitement tombé parce que c’est un club que tout le pays supporte. Ce n’est pas un club nation comme peut l’être le Maccabi Tel Aviv, mais c’est quand même dont tous les Monténégrins sont fiers. Le club fait son retour en Euroleague – c’était attendu depuis longtemps -, ils ont grandement rénové la salle et il y a toujours une bonne ambiance. Je connais plusieurs joueurs qui y jouaient cette année, comme Justin Doellman avec qui j’ai évolué à Barcelone. J’ai aussi parlé au coach, ça m’a paru être un bon challenge dans une bonne situation pour jouer mon jeu et m’exprimer en Euroleague.

Vous parlez de bonne situation, qu’en a-t-il été de votre retour à Barcelone ?

Ça ne s’est pas du tout passé comme je l’attendais pour une simple raison : le coach qui me voulait, qui m’a recruté a été remercié deux jours après mon arrivée. Forcément, les cartes ont été redistribuées, ça a été un tout autre type de jeu. Je ne cache pas que ça a été une situation très frustrante et qui ne m’a pas plu. Je suis, en plus, arrivé dans une équipe qui ne tournait pas forcément bien, je pensais que ça allait être un bon challenge pour essayer de redresser la barre mais ça ne s’est finalement pas du tout passé comme prévu. C’était compliqué, mais c’est le haut niveau et ça arrive.

Connaissez-vous déjà le rôle que vous aurez au Monténégro ?

Ça doit ressembler à ce que j’avais à l’Estudiantes. Je suis le seul étranger sur le poste 2 donc je devrais commencer les matchs avec Aaron Craft. C’est quelque chose qui m’a plu quand ils m’ont recruté. Le coach m’a dit que si je ne venais pas ils allaient prendre un meneur plus scoreur pour mettre des points alors que si je venais, j’allais avoir beaucoup de responsabilités dans le jeu, que je serai amené à jouer beaucoup plus de situations et qu’il prendrait donc un joueur plus défensif sur le poste 1. Je suis content parce que le recrutement d’Aaron Craft va dans le sens des choses que le coach a pu me promettre. J’ai hâte de voir comment ça va se passer, je sais que c’est un vrai pays de basket où il existe un vrai engouement. Je sais aussi que c’est un très beau pays parce que j’y suis déjà allé. C’est une destination qui est moins connue et moins exotique que certaines, mais pour y être allé, c’est vraiment un très beau pays où les gens sont accueillants. J’espère que ça va bien se passer, mais je n’ai pas de doute.

Justement, avez-vous suivi un peu la saison d’Aaron Craft qui a fait forte impression de par ses qualités défensives avec Monaco ?

Oui, c’est un gros client en défense. Il a décroché plusieurs trophées de meilleur défenseur des championnats dans sa carrière. On le connait, c’est le point fort de son jeu. Je pense que je vais apprécier jouer avec lui. J’ai pu jouer avec Omar Cook à l’Estudiantes, qui est un peu le même type de joueur qui est un gros défenseur et un bon passeur qui fait d’abord jouer les autres, ça m’a vraiment réussi donc j’espère que ça se passera bien.

« La stabilité c’est surtout quand tu as une famille avec toi. Personnellement, ça ne me dérange pas. Au contraire, même. »

N’avez-vous pas envie de trouver une situation dans laquelle vous poser maintenant ?

Non pas forcément. La stabilité c’est surtout quand tu as une famille avec toi. Personnellement, ça ne me dérange pas. Au contraire, même. Pouvoir profiter du basket pour voir du monde, pour voir du pays, pour voir des situations différentes ça ne me dérange pas. Si je suis dans une super situation pour trois ou quatre ans, dans un club compétitif qui gagne l’Euroleague tous les ans ou qui peut y prétendre, bien sûr que ça me ferait plaisir. Si ce n’est pas le cas, tant que je ne serai pas dans une situation qui ne me plait pas vraiment, je n’ai pas d’intérêt à rester. En plus je garde des bons souvenirs de partout où je suis passé, même à Barcelone cette année alors que ça ne s’est pas passé comme je le voulais. Ça fait des expériences, ça forge le caractère. Ça ne me dérange vraiment pas de bouger.

Pensez-vous à un retour à l’ASVEL qui affiche de grosses ambitions européennes ?

Ce n’est pas impossible. Je parle tout le temps avec Tony Parker, de qui je suis très proche. Je ne sais pas trop quoi répondre, j’ai l’impression qu’on veut que je dise « dans trois ans je signe à l’ASVEL ». Je ne sais pas, peut-être que ça fera, mais peut-être aussi que ça ne se fera pas. Je ne suis pas contre s’il y a un beau projet et si le sportif s’aligne avec le financier. A l’heure actuelle ce n’est pas le cas, même si j’ai parlé avec l’ASVEL et Tony pour savoir ce qu’ils faisaient. On verra peut-être l’année prochaine étant donné qu’ils devraient avoir l’Euroleague. Je souhaitais continuer en Euroleague à la rentrée, mais l’ASVEL ne jouera « que » l’Eurocup. Ça reste un club pour lequel j’éprouve un amour fou.

Et la NBA ?

J’y pense encore… Il y en a qui y vont tard comme Milos Teodosic qui a signé son contrat rookie à 30 ans. Ce n’est pas non plus une obsession. Ce n’est pas une question que je me pose au quotidien. J’essaye de progresser, d’être le meilleur joueur possible. Si la NBA ça vient tant mieux, si ça ne vient pas tant pis. Si j’ai de vraies situations disponibles en Europe où je peux me faire plaisir pour jouer au basket, je ne vais pas aller en NBA pour jouer cinq minutes.

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Comment s’est passé votre nouvelle signature à Podgorica ? Vous avaient-ils déjà sollicité ?

Oui, j’avais déjà parlé avec le coach, mon agent est proche de lui. J’avais envie de me retrouver dans une situation où j’allais avoir des responsabilités et là c’est parfaitement tombé parce que c’est un club que tout le pays supporte. Ce n’est pas un club nation comme peut l’être le Maccabi Tel Aviv, mais c’est quand même dont tous les Monténégrins sont fiers. Le club fait son retour en Euroleague – c’était attendu depuis longtemps -, ils ont grandement rénové la salle et il y a toujours une bonne ambiance. Je connais plusieurs joueurs qui y jouaient cette année, comme Justin Doellman avec qui j’ai évolué à Barcelone. J’ai aussi parlé au coach, ça m’a paru être un bon challenge dans une bonne situation pour jouer mon jeu et m’exprimer en Euroleague.

Vous parlez de bonne situation, qu’en a-t-il été de votre retour à Barcelone ?

Ça ne s’est pas du tout passé comme je l’attendais pour une simple raison : le coach qui me voulait, qui m’a recruté a été remercié deux jours après mon arrivée. Forcément, les cartes ont été redistribuées, ça a été un tout autre type de jeu. Je ne cache pas que ça a été une situation très frustrante et qui ne m’a pas plu. Je suis, en plus, arrivé dans une équipe qui ne tournait pas forcément bien, je pensais que ça allait être un bon challenge pour essayer de redresser la barre mais ça ne s’est finalement pas du tout passé comme prévu. C’était compliqué, mais c’est le haut niveau et ça arrive.[/arm_restrict_content]

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Photo : FIBA

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