On a cru a un premier rendez-vous équilibré entre la Sig et Nanterre 92 hier soir après une première mi-temps disputée et durant laquelle les Franciliens ont fait déjouer les pronostics (31-31). Mais les Strasbourgeois, à domicile, ont fait respecter la hiérarchie après le repos, explosant littéralement leur adversaire du soir pour s’imposer 83-56 dans ce premier acte entre les deux équipes.
Les Nanterriens avaient pourtant remarquablement attaqué le match des deux côtés, en répondant présent des deux côtés du parquet. Une entame magnifiée par la claquette dunk de Justin Edwards qui a porté la marque à 18-24 en début de 2e quart. Il a encore fallu deux missiles à 3-points signés David Logan pour remettre les locaux en scelle et rester dans le coup, tandis que Lahaou Konaté clôturait le 2e quart prometteur des hommes de Pascal Donnadieu par un dunk ligne de fond. La première mi-temps laissait alors augurer un combat de tous les instants après le repos entre les deux équipes (31-31).
Mais l’opposition n’a finalement pas eu lieu, la Sig ayant survolé les débats en remportant le 3e quart par 20 points d’écart (30-10). La période a notamment été marquée par un impressionnant 24-2 qui a rapidement mis un terme au suspense. Rassurés par cette démonstration de force, les hommes de Vincent Collet ont pu terminer avec le plein de confiance. A noter que l’adresse extérieure de Nanterre 92 a été louée avant cette série de Playoffs et à juste titre, mais sur ce premier match, c’est la Sig qui a mené les débats dans ce secteur (40% d’adresse à 10/25 contre 21% pour Nanterre à 4/19)
Nanterre 92 avait de quoi être déçu par la tournure des événements après la mi-temps, ce qui a eu le mérite d’irriter le capitaine Lahaou Konaté, interrogé sur SFR Sport après la rencontre.
« Tout simplement, en première mi-temps on a joué comme des bonhommes, mais en deuxième mi-temps, on n’a pas joué comme des bonhommes. Strasbourg est monté en intensité, ils ont bien défendu et on n’a pas su répondre, défendre, se passer les ballons, donc la victoire de Strasbourg est méritée. (…) Ce n’est pas une question de fatigue. Dans les matchs comme ça, les moments comme ça, c’est juste une histoire de « cojones ». Tu es un bonhomme, tu joues le match, même si tu es fatigué, tu joues 40 minutes. Ce soir ils ont joué comme des bonhommes, avec un effectif plus large que le nôtre, mais nous, on n’a pas joué comme des bonhommes en 2e mi-temps, et ça explique la grand différence ce soir ».
Prochain rendez-vous vendredi à 20h50 pour l’acte II au Palais des Sports Maurice Thorez