On se croirait revenu à la belle époque où les déplacements européens s’apparentaient à des chemins de croix et où l’hôte cherchait à gagner la guerre psychologique avant même le match sur le parquet. Dans son édition d’aujourd’hui, Les Dernières Nouvelles d’Alsace explique que les conditions d’hébergement pour la SIG à Tenerife furent de très piètre qualité. Alors que les équipes de la Liga Endesa espagnole ou même de Basketball Champions League sont d’ordinaire logées dans un hôtel à Santa Cruz, les Strasbourgeois ont été invités à séjourner en dernière minute à Puerto de la Cruz.
« Dans ce qui s’apparentait davantage à un club de vacances low cost implanté à une demi-heure de la salle en bus. Mêlés aux autres pensionnaires, notamment au moment des repas, les Alsaciens ont aussi dû composer avec un bruit incessant dans les couloirs. Pas évident de fermer l’œil dans ces conditions », précise les DNA.
Le commissaire de la Fiba a rédigé un rapport. Même si les Strasbourgeois se sont imposés après prolongations 70 à 66, il en va là aussi de la crédibilité de l’épreuve d’autant que ce genre de désagrément n’a plus cours en Euroleague.