Aller au contenu

L’équipe de France vue par Rémi Reverchon et Fred Weis : quels ailiers pour l’EuroBasket 2022 ?

Alors que les Bleus participent à une fenêtre de qualification au Mondial 2023 cette semaine – le dernier rassemblement officiel avant la préparation de l’EuroBasket (1-18 septembre) – la rédaction de Basket Europe a demandé leur avis au journaliste de BeIN Sports, Rémi Reverchon, et au consultant n

Alors que les Bleus participent à une fenêtre de qualification au Mondial 2023 cette semaine – le dernier rassemblement officiel avant la préparation de l’EuroBasket (1-18 septembre) – la rédaction de Basket Europe a demandé leur avis au journaliste de BeIN Sports, Rémi Reverchon, et au consultant numéro un du basket français, Fred Weis, quant aux chances des principaux candidats aux 12 places en équipe de France. Qui de Timothé Luwawu, Jaylen Hoard, Terry Tarpey, William Howard ou Axel Toupane occupera le poste d’ailier à l’EuroBasket, en l’absence de Nicolas Batum ?

De lundi à vendredi, Basket Europe présente tous les principaux prétendants aux Bleus, poste par poste, pour l’EuroBasket 2022 mais aussi pour les compétions futures, la Coupe du monde 2023 et les Jeux Olympiques de Paris 2024. Troisième épisode : les ailiersCe dossier est exclusivement réservé à nos abonnés. Pour le découvrir, mais aussi plus de 2 000 autres contenus premium, abonnez-vous !

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

« On a peu de postes 3, et on le voit particulièrement cette année avec l’absence de Nicolas (Batum). Ça va être compliqué, poste par poste, de le remplacer. » Vincent Collet ne s’en cache pas, c’est clairement au poste d’ailier que le réservoir du groupe France est le moins fourni. Depuis la confirmation du forfait de Nicolas Batum, on imagine que le sélectionneur cherche des solutions pour combler les trous. Aux Jeux Olympiques de Tokyo, un cas de figure similaire s’était produit : seul Timothé Luwawu-Cabarrot avait fait office de vrai poste 3 quand le capitaine des Bleus était amené à jouer également sur le poste 4. Si l’on part du principe que TLC sera logiquement reconduit, il n’est donc pas certain qu’un autre ailier « pur » l’accompagne à l’EuroBasket, tout en sachant que des profils comme Evan Fournier, un arrière capable d’évoluer à l’aile, ou Jaylen Hoard, initialement un poste 4 mais testé comme poste 3 polyvalent cette semaine, peuvent s’inviter dans la décision finale.

Il a déclaré forfait

Nicolas Batum (2,03 m, 33 ans) – Los Angeles Clippers
Stats 2021-2022 : 8,3 points à 46,3 % aux tirs (dont 40 % à 3-points), 4,3 rebonds, 1,7 passe pour 11,6 d’évaluation en 25 minutes (59 matches NBA)
Equipe de France : EuroBasket 2009 – 2011 (argent) – 2013 (or) – 2015 (bronze), Coupe du Monde 2010 – 2014 (bronze) – 2019 (bronze), Jeux Olympiques 2012 – 2016 – 2021 (argent) – 155 sélections

Comme Nando De Colo, l’homme le plus médaillé de l’histoire de l’équipe de France a déclaré forfait pour l’EuroBasket. Les raisons sont « familiales et physiques ». Le Normand espère notamment recharger les batteries avant une dernière saison potentielle à viser le titre en NBA, avec le retour de blessure de Kawhi Leonard chez les Clippers, puis d’embrayer sur la Coupe du monde 2023 et les Jeux Olympiques de Paris 2024. Le capitaine des Bleus vient en tout cas de réaliser une 14e saison NBA très efficace d’un point de vue statistique et de leadership à Los Angeles, et doit désormais plancher sur la renégociation de son contrat.

L’avis de Rémi Reverchon : « Nico Batum, c’est Captain Nico, il est indispensable à l’équipe de France. Il a pris ses galons par le travail et le talent, sa place en Bleus est non négociable. Qu’il ait fait le choix du repos cette année, ça se comprend à 200 % après l’enchainement de toutes ces dernières années. Il l’a bien mérité. Il n’est même pas envisageable de le sortir d’une quelconque liste pour Paris 2024. S’il y a un nom inamovible, c’est lui. »

Il devrait en être

Timothé Luwawu-Cabarrot (1,98 m, 27 ans) – Atlanta Hawks
Stats 2021-2022 : 4,3 points à 39,8 % aux tirs (dont 36,1 % à 3-points), 1,5 rebond et 0,8 passe pour 4,5 d’évaluation en 13 minutes (53 matches NBA)
Equipe de France : Préparation Coupe du monde 2019 – Jeux Olympiques 2021 (argent) – 12 sélections

Cela va faire six ans que TLC évolue en NBA. Si son rôle n’a jamais été majeur (16 minutes de moyenne depuis trois saisons), Timothé Luwawu-Cabarrot a toutefois réussi à faire son trou aux Etats-Unis et il a été récompensé l’été dernier par Vincent Collet d’une première participation à une compétition internationale, et pas n’importe laquelle, les Jeux Olympiques de Tokyo. Durant la quinzaine, le joueur formé à Antibes a saisi sa chance et prouvé qu’il pouvait apporter des deux côtés du terrain, y compris dans les moments chauds. Cette sélection lui confère un statut de favori sur le poste d’ailier au prochain EuroBasket.

L’avis de Rémi Reverchon : « Timothé a eu du mal à s’insérer dans la rotation des Hawks cette saison, avec un petit temps de jeu. Mais il a fait quelques pointes : il a passé une fois les 20 points, plusieurs fois les 10. Pour moi, TLC fait désormais partie du socle de base de l’équipe de France. Il a prouvé aux JO qu’il pouvait rentrer dans des missions défensives, et c’est une très bonne chose. On sait qu’il a cette capacité à mettre des points. Je pense que c’est un mec parfait pour les Bleus. »

Ils peuvent y croire

Terry Tarpey (1,96 m, 28 ans) – Le Mans
Stats 2021-2022 : 8,5 points à 50,6 % aux tirs (dont 34,9 % à 3-points), 5,6 rebonds, 2,9 passes pour 14,7 d’évaluation en 24 minutes (27 matches de Betclic Elite)
Equipe de France : fenêtres internationales depuis 2021 – 4 sélections

Si la plupart des principales sélections internationales ont recours au renfort d’un joueur naturalisé, l’équipe de France de Vincent Collet n’a pas connu ce cas de figure depuis longtemps. L’arrivée de Terry Tarpey chez les Bleus pendant les fenêtres internationales – combinée à la potentielle arrivée de Joel Embiid en sélection – a remis le sujet sur la table. Seulement, le Manceau, né à Poissy, possède depuis toujours le passeport français -en sus de l’américain- et ne compte pas ainsi comme « naturalisé » aux yeux de la FIBA. De plus, son investissement personnel a toujours été loué. Son profil défensif, de battant, acceptant son rôle dans une rotation, pourrait séduire le sélectionneur qui l’a d’ailleurs rappelé sur les fenêtres de juillet.

L’avis de Fred Weis : « Un glue-guy, un homme à tout faire, capable de mouiller le maillot défensivement. C’est une sorte de Nicolas Batum, en un peu moins fort bien sûr, mais dans le même esprit. Même si ça ne fait pas longtemps qu’il est avec les Bleus, Vincent Collet sait exactement ce qu’il peut attendre de lui. »


William Howard (2,02 m, 28 ans) – ASVEL
Stats 2021-2022 : 7,8 points à 49,7 % aux tirs (dont 37,0 % à 3-points), 4,0 rebonds, 1,8 passe pour 10,9 d’évaluation en 21 minutes (27 matches de Betclic Elite)
Equipe de France : Qualifications Coupe du Monde (2017, 2018) – 5 sélections

L’histoire récente de William Howard avec l’équipe de France se résume à quelques rendez-vous manqués. Appelé par Vincent Collet pour préparer les Jeux Olympiques, une blessure au mollet l’avait contraint à rebrousser chemin l’été dernier. Reconvoqué lors de la fenêtre de novembre, le natif de Montbrison n’a cette fois-ci pas pu doubler Bleus et l’ASVEL alors qu’un match d’Euroleague avait lieu le même soir, où il a d’ailleurs inscrit à Monaco un buzzer beater victorieux du milieu de terrain. Après une campagne d’Euroleague solide (6,1 points à 43,2 % à 3-points, 3,5 rebonds en 23 minutes), l’ancien Limougeaud a surtout réalisé une campagne de playoffs très sérieuse, ponctuée par ce match 5 monstrueux face – encore – à Monaco (15 points, 9 rebonds, le 3-points crucial et le contre du titre). Il n’est pas du rassemblement de début juillet avec les Bleus mais sa cote a instantanément dû reprendre un coup de boost.

L’avis de Fred Weis : « Un joueur très complet. Il a beaucoup progressé au fil des années. Il peut à la fois jouer sur les postes 3 et 4, comme il le fait actuellement à l’ASVEL. Il a cette capacité à écarter le jeu, à tirer à 3-points, à amener de la percussion parce qu’il est aussi capable de le faire, comme il l’a d’ailleurs montré lors du match 5 des finales de Betclic Elite… Il doit forcément rentrer dans la réflexion de Vincent Collet. »

Jaylen Hoard (2,04 m, 23 ans) – Oklahoma City
Stats 2021-2022 : 11,0 points à 55,6 % aux tirs (dont 12,5 % à 3-points), 6,5 rebonds, 1,9 passe pour 15,3 d’évaluation en 25 minutes (23 matches de G-League)
Equipe de France : 0 sélection

Nous l’avions initialement placé dans notre preview des ailiers-forts, poste qu’il occupe aux Etats-Unis. Mais Jaylen Hoard dispose d’un profil polyvalent sur les postes 3 et 4 qui plait à Vincent Collet, de par la possibilité de combler les trous du poste 3. « Cette semaine, à l’entraînement, on l’utilise en poste 3. Ce qui nous intéresse dans son profil, c’est justement la dualité sur les deux postes », a clairement justifié le sélectionneur. A Oklahoma City, il s’est davantage exprimé au poste 4, en réalisant quelques prouesses dans une équipe de bas de tableau. Le natif du Havre tournait tout de même à 14,7 points et 12 rebonds en 34 minutes sur les 7 matches effectués en NBA, même s’il a principalement évolué en G-League le reste de la saison. Invité pour la fenêtre de juillet (il ne prendra pas part au match face au Monténégro), l’ancien de l’INSEP a intégré les Bleus pour la première fois il y a quelques jours. Pas certain qu’on prenne le risque de le plonger dans le grand bain de suite. Mais le rendez-vous avec l’avenir est pris, et sait-on jamais.

L’avis de Rémi Reverchon : « C’est un joueur intéressant, qui a montré des choses de manière fluctuante sur l’espèce de blague de fin de saison avec OKC, avec des vraies perf’ qui méritent d’être notées (notamment un double-double à 24 points, 21 rebonds). Je ne suis pas persuadé qu’il soit le plus efficace au poste 3 dans le basket FIBA, il a joué sa saison sur le poste 4 en NBA. En équipe de France, c’est un mec qu’il faut voir dans un contexte de sélection pour voir ce qu’il peut donner mais s’il doit être pris, ce sera en mode joker. Ce ne sera jamais dans un rôle majeur, en tout cas pour le moment. »

Ils peuvent garder espoir

Axel Toupane (2,01 m, 29 ans) – Paris Basketball
Stats 2021-2022 : 13,2 points (à 45,8 % aux tirs), 4,2 rebonds, 1,7 passe pour 11,3 d’évaluation en 27 minutes (9 matches de Betclic Elite)
Equipe de France : EuroBasket 2017, Coupe du Monde 2019 – 27 sélections

Sélectionné pour l’EuroBasket 2017 et la Coupe du monde 2019, Axel Toupane a fait son retour chez les Bleus à l’occasion des fenêtres internationales début 2022 après deux ans et demi d’absence. Mais le fils de Jean-Aimé – sélectionneur des Bleues – n’a joué que 12 minutes de moyenne sur ces deux rencontres et semblait être passé derrière Terry Tarpey dans la rotation. Il n’a pas été rappelé début juillet, au profit notamment de Jaylen Hoard. Ses problèmes physiques des dernières saisons (tendon d’Achille, adducteurs), et encore cette saison pour son retour en France du côté de Paris (mollet notamment), l’ont éloigné de facto des Bleus. Mais son profil de 3&D reste apprécié de Vincent Collet, l’homme qui l’a lancé en professionnel à Strasbourg.

L’avis de Fred Weis : « Axel Toupane a fait son retour en France cette saison au Paris Basketball, même s’il a finalement assez peu joué. C’est un garçon plein de qualités. Il peut se mettre dans un corner et bien shooter à 3-points et peut apporter cette densité défensive hyper intéressante. Il est très athlétique lui aussi. Le joueur type de Vincent Collet. »

Lahaou Konate (1,96 m, 30 ans) – Boulogne-Levallois
Stats 2021-2022 : 5,3 points (à 40,0 % aux tirs), 2,7 rebonds, 1,7 passe pour 7,2 d’évaluation en 25 minutes (33 matches de Betclic Elite)
Equipe de France : fenêtres internationales depuis 2017 – 20 sélections

Un habitué des fenêtres internationales. Lahaou Konaté est un soldat de Vincent Collet, utilisé principalement dans des missions défensives, comme c’est le cas notamment chez les Metropolitans 92. L’ancien du Mans et de Nanterre est un joueur régulier mais seule une avalanche de blessures pourrait le propulser dans le groupe France.

L’avis de Fred Weis : « L’homme des missions défensives. Il peut défendre sur les postes 1 à 4. Vincent Collet peut voir en lui un profil de 12e homme capable de s’adapter défensivement à tout type d’attaquant, même le plus fort en face. Il est un peu limité offensivement, oui, mais ce ne serait pas un problème chez les Bleus au vu de ses coéquipiers. »

Ils ont l’avenir devant eux

Ousmane Dieng (2,08 m, 19 ans) – New Zealand Breakers (Australie)
Stats 2021-2022 : 8,9 points à 39,8 % aux tirs (dont 27,1 % à 3-points), 3,1 rebonds, 1,0 passe pour 6,9 d’évaluation en 20 minutes (23 matches en NBL)
Equipe de France : 0 sélection (ne fait pas partie du Team France)

Fraîchement drafté dès le 11e choix de la draft 2022, Ousmane Dieng est un prospect très attendu outre-Atlantique de par son côté athlétique (2,08 m) et polyvalent (capable d’évoluer poste 2 et 4). Sa première saison professionnelle dans le championnat australien est une réussite puisqu’il a notamment conclu ses 12 derniers matches à 13,3 points, 4,1 rebonds et 1,1 passe décisive en 23 minutes. L’ancien de l’INSEP doit désormais faire sa place en NBA avant d’éventuellement rejoindre les Bleus en amont de Paris 2024, à commencer par une pré-sélection.

L’avis de Rémi Reverchon : « C’est un vrai profil intéressant, avec beaucoup de talent. Il me semble encore très tôt dans son développement, il faudra lui laisser un petit peu de temps pour prétendre à l’équipe de France. Mais c’est un vrai potentiel. »

Sekou Doumbouya (2,04 m, 21 ans) – G-League
Stats 2021-2022 : 6,4 points à 37,0 % aux tirs (dont 23,8 % à 3-points), 4,7 rebonds, 1,3 passe pour 7,5 d’évaluation en 19 minutes (11 matches en G-League)
Equipe de France : 0 sélection (ne fait pas partie du Team France)

Après deux saisons de découverte aux Etats-Unis avec Detroit, Sekou Doumbouya a totalement disparu de la circulation. L’ancien Limougeaud a joué cette saison deux matches avec les Lakers, et 11 en G-League dans sa franchise affiliée, alors qu’il avait disputé 93 matches NBA sur les deux saisons précédentes. Où en est-il ? Pas avec l’équipe de France, en tout cas, puisque l’ancien de l’INSEP ne figure pas dans le Team France. Il lui faudra reprendre sa progression et prouver ses qualités collectives s’il veut un jour porter le maillot des Bleus.

L’avis de Rémi Reverchon : « Sekou Doumbouya, c’est un mystère total. Il a totalement disparu du basket pro. Il a vadrouillé d’équipe NBA en équipe NBA en étant toujours au bout du banc, two way contract principalement, sans faire ce qu’il faut pour mériter une apparition. C’est quelqu’un dont il faut surveiller sa présence dans un groupe. Je ne sais pas ce qu’il vaut dans un basket de haut niveau, je ne suis pas persuadé qu’il mérite à ce jour d’avoir une place en équipe de France. » 

Autres membres du Team France au poste 3 : Axel Bouteille, Hugo Invernizzi, Maxime Roos

A relire :
Quels meneurs en équipe de France à l’EuroBasket ?
Quels arrières en équipe de France à l’EuroBasket ?
Quels ailiers en équipe de France à l’EuroBasket ?
Quels ailiers-forts en équipe de France à l’EuroBasket ?
Quels pivots en équipe de France à l’EuroBasket ?

.

.

[armelse]

« On a peu de postes 3, et on le voit particulièrement cette année avec l’absence de Nicolas (Batum). Ça va être compliqué, poste par poste, de le remplacer. » Vincent Collet ne s’en cache pas, c’est clairement au poste d’ailier que le réservoir du groupe France est le moins fourni. Depuis la confirmation du forfait de Nicolas Batum, on imagine que le sélectionneur cherche des solutions pour combler les trous. Aux Jeux Olympiques de Tokyo, un cas de figure similaire s’était produit : seul Timothé Luwawu-Cabarrot avait fait office de vrai poste 3 quand le capitaine des Bleus était amené à jouer également sur le poste 4. Si l’on part du principe que TLC sera logiquement reconduit, il n’est donc pas certain qu’un autre ailier « pur » l’accompagne à l’EuroBasket, tout en sachant que des profils comme Evan Fournier, un arrière capable d’évoluer à l’aile, ou Jaylen Hoard, initialement un poste 4 mais testé comme poste 3 polyvalent cette semaine, peuvent s’inviter dans la décision finale.

Il devrait en être

Timothé Luwawu-Cabarrot (1,98 m, 27 ans) – Atlanta Hawks
Stats 2021-2022 : 4,3 points à 39,8 % aux tirs (dont 36,1 % à 3-points), 1,5 rebond et 0,8 passe pour 4,5 d’évaluation en 13 minutes (53 matches NBA)
Equipe de France : Préparation Coupe du monde 2019 – Jeux Olympiques 2021 (argent) – 12 sélections

Cela va faire six ans que TLC évolue en NBA. Si son rôle n’a jamais été majeur (16 minutes de moyenne depuis trois saisons), Timothé Luwawu-Cabarrot a toutefois réussi à faire son trou aux Etats-Unis et il a été récompensé l’été dernier par Vincent Collet d’une première participation à une compétition internationale, et pas n’importe laquelle, les Jeux Olympiques de Tokyo. Durant la quinzaine, le joueur formé à Antibes a saisi sa chance et prouvé qu’il pouvait apporter des deux côtés du terrain, y compris dans les moments chauds. Cette sélection lui confère un statut de favori sur le poste d’ailier au prochain EuroBasket.

L’avis de Rémi Reverchon : « Timothé a eu du mal à s’insérer dans la rotation des Hawks cette saison, avec un petit temps de jeu. Mais il a fait quelques pointes : il a passé une fois les 20 points, plusieurs fois les 10. Pour moi, TLC fait désormais partie du socle de base de l’équipe de France. Il a prouvé aux JO qu’il pouvait rentrer dans des missions défensives, et c’est une très bonne chose. On sait qu’il a cette capacité à mettre des points. Je pense que c’est un mec parfait pour les Bleus. »

[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photo : Timothé Luwawu-Cabarrot (FIBA)

Commentaires

Fil d'actualité