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Chalon: le maître mot est sérénité

La magnifique saison de Paris-Levallois s’est terminée sur un couac. Les Levalloisiens (il n’y aura désormais plus de « Paris » attaché à « Levallois ») n’ont pas fait le poids face à des Chalonnais qui ont sorti l’artillerie lourde pour s’offrir leur deuxième finale de la saison après la FIBA Europ

La magnifique saison de Paris-Levallois s’est terminée sur un couac. Les Levalloisiens (il n’y aura désormais plus de « Paris » attaché à « Levallois ») n’ont pas fait le poids face à des Chalonnais qui ont sorti l’artillerie lourde pour s’offrir leur deuxième finale de la saison après la FIBA Europe Cup.

La deuxième période de dix minutes fut fatale au PL (23-12) qui ne s’en releva jamais. Malgré un Louis Campbell héroïque (14 points à 6/13, 9 rebonds et 3 passes), les Bourguignons maîtrisèrent leur sujet de bout en bout. Une fois encore le meneur John Roberson fut somptueux (20 points, 3/5 à trois-points, 6 passes, 27 d’évaluation). Moins habitué aux spotlights, Lance Harris (16 points) contribua également largement à la domination chalonnaise.

Les Parisiens sont apparus fatigués, à l’image de Vincent Poirier (2 points, 0 d’évaluation) et furent incapables de s’opposer au raz-de-marée bourguignon dans le dernier quart-temps (24-9), qui explique l’écart final (82-55).

Après avoir reconnu la supériorité chalonnaise, le manque d’expérience et la fatigue de ses joueurs, le coach Freddy Fauthoux exprimait sa fierté vis à vis de ses joueurs. Il est vrai que personne n’imaginait le PL en demi-finale des playoffs avec un budget rabougri. Une victoire en terre adverse, tout à fait envisageable, aurait peut-être changé la physionomie de cette série.

Jean-Denys Choulet aussi peut se féliciter de l’attitude de son équipe. Ses joueurs de base lui assurent une constance dans la performance et personne n’aura remarqué que Cameron Clark (5/15) a fait preuve d’une imprécision inhabituelle. Une très grande sérénité se dégage de cette équipe qui est sur les traces de la glorieuse de 2012.

« Nous avons maîtrisé ce match du début à la fin. On a fait ce qu’on voulait et ce qu’on avait préparé en défense, par exemple sur Campbell, avec le rôle important d’Ibekwe très mobile », a t-il commenté en conférence de presse, propos rapportés par le JSL. « Nous étions sortis frustrés du match précédent et l’arbitrage a été cette fois-ci très cohérent. Nous n’avons pas la meilleure équipe du championnat mais quelques éléments de valeur et un groupe qui travaille beaucoup collectivement. Qui aurait pu dire en début de saison que l’Elan serait finaliste du championnat ? Il nous reste à gagner 3 matchs, on ne sait pas encore contre qui…..»

Finalement, les deux premiers matchs de la finale auront lieu mardi et jeudi prochains au lieu de mercredi et vendredi sur le parquet du Colisée. Cela ne dérange visiblement pas ni Strasbourg ni Villeurbanne de jouer à l’extérieur, mais en revanche l’Elan Chalon n’a pas l’habitude de se faire bousculer chez lui. Il y a gagné ses trois matches de playoffs contre Le Portel puis le Paris-Levallois. En saison, régulière seul Monaco, Nancy et… le PL avaient réussi à l’y faire trébucher.

Photo: Lance Harris (FIBA Europe)

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