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Nando de Colo : « Je n’ai pas envie de m’arrêter là »

Nommé vice-capitaine de l’équipe de France par Vincent Collet, Nando de Colo (1,95m, 30 ans) sait que les chances de médailles reposent en partie sur ses épaules. Le joueur du CSKA Moscou a répondu hier aux questions des journalistes présents à Nanterre après l’entraînement matinal du Team France.

Nommé vice-capitaine de l’équipe de France par Vincent Collet, Nando de Colo (1,95m, 30 ans) sait que les chances de médailles reposent en partie sur ses épaules. Le joueur du CSKA Moscou a répondu hier aux questions des journalistes présents à Nanterre après l’entraînement matinal du Team France.

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Dans quel état d’esprit êtes-vous avant le dernier match de préparation contre l’Allemagne ?

Je suis plutôt très content du travail effectué jusqu’à maintenant. On a eu un début de préparation très bon, on est monté au fur et à mesure des entraînements et des matchs. Là on arrive dans la dernière ligne droite, ce n’est pas le moment de se relâcher. Il faut rester concentré sur notre objectif pour être prêt le jour J.

L’équipe est-elle déjà prête pour l’Euro ?

Il y a tout le temps des petits détails à corriger pour être la meilleure équipe possible, c’est ce qu’on est en train de faire en ce moment. C’est là-dessus qu’il faut continuer d’avancer et essayer d’atteindre le meilleur niveau possible d’ici une semaine. Mais il y aura toujours des choses à faire évoluer, et ça continuera au fil de l’Euro.

Les victoires à Toulouse ont-elles donné de la sérénité au groupe ?

Oui, bien sûr. Ça n’a pas donné que de la confiance pour bosser parce qu’on l’avait depuis le début. Dès le premier jour d’entraînement, tout le monde était vraiment concentré avec énormément d’intensité sur le terrain. Ça nous a montré que dès qu’on respecte nos systèmes défensifs, on a plus de confiance offensivement et l’équipe déroule beaucoup mieux.

Est-ce que la cascade de forfaits qui s’abat sur cet Euro peut changer la donne sur la ligne de départ ?

Ce n’est pas mon problème. Moi je me concentre sur notre équipe, sur les joueurs qui sont là et c’est le plus important. Qu’il y ait des forfaits ou pas, notre ambition est d’aller chercher une médaille. Ça ne change pas grand chose. Il faut d’abord bien se préparer pour aborder le premier tour avec beaucoup de sérénité et beaucoup de concentration et après on verra comment ça évolue.

Ce match contre l’Allemagne sera-t-il une répétition générale avant l’Euro ?

Ça sera un nouveau match de préparation qui nous permettra d’évoluer. Il faut prendre les matchs les uns après les autres. Tous les matchs sont importants, que ce soit celui contre l’Allemagne ou le premier match de l’Euro. Il faut être prêt à chaque match. Il faut être concentré de la même manière quelle que soit l’adversaire. On sait comment ça se passe, toutes les équipes peuvent surprendre, surtout dès le premier tour parce que tout le monde a de la fraîcheur et a envie de prouver qu’ils sont capables d’aller plus loin.

« Je l’ai déjà expliqué, il n’y a pas de « nouveau leader ». Il n’y a pas de nouveau Tony Parker »

Pensez-vous que votre rôle a changé avec la retraite de Tony Parker ?

Je l’ai déjà expliqué, il n’y a pas de « nouveau leader ». Il n’y a pas de nouveau Tony Parker. Il y a une hiérarchie dans l’équipe avec des joueurs qui ont plus d’expérience que d’autres. Evidemment, cette hiérarchie a été établie par Vincent [Collet]. On connaît nos forces, on sait qu’on a beaucoup de joueurs talentueux. De mon côté, j’essaye de faire ce que je fais depuis quelques années et j’essaye aussi de faire comme Boris [Diaw] depuis des années en aidant les nouveaux à s’intégrer le mieux possible. C’est ça le plus important.

Avez-vous déjà commencé à vous intéresser à vos adversaires du premier tour de l’Euro ? Comment allez-vous aborder votre duel face à la pépite slovène Luka Doncic ?

Le basket est un sport collectif. Ça ne sera pas moi contre Luka Doncic. Je n’ai pas encore commencé à regarder ce qu’il se passe à côté. Comme je l’ai dit, le plus important c’est notre préparation pour ne pas avoir de regret et se dire qu’on a laissé passer un entraînement ou un match comme on a pu le faire en Lituanie. Tu me parles de la Slovénie, mais c’est notre quatrième match. Ce n’est pas encore mon problème prioritaire. Quand le moment sera venu, le coach mettra en place des systèmes pour s’organiser autour de leurs joueurs vedettes.

Vincent Collet nous a dit que les cinq joueurs du 5 majeur avaient haussé leur niveau en terme de leadership. Est-ce que vous le ressentez ?

Oui, on a un effectif différent de ce qu’on a pu connaître par le passé. Vous, les journalistes, avez toujours dit « l’équipe de Tony Parker ». Ça a été tourné autour de ça pendant des années. Il faut s’adapter à ce nouvel effectif, créer un nouveau système de jeu qui permette d’être plus fort collectivement et c’est ce qu’on essaye de faire durant cette préparation. Il n’y a pas un leader qui doit remplacer Tony Parker. C’est toute l’équipe qui doit faire un effort et c’est comme ça qu’on arrivera à avoir de nouveaux très bons résultats.

« J’ai fait toute une année avec le CSKA sans avoir un intérieur à plus de 2,05m. Ce sont des choses sur lesquelles on peut s’adapter »

Etes-vous satisfait de voir que finalement il y a les moyens de rivaliser à l’intérieur malgré les absences ?

Bien sûr que je suis content, mais depuis le début de la préparation je n’ai pas vraiment eu de soucis à me faire à ce niveau-là. Ceux qui étaient sur le terrain avaient envie d’être dans ce groupe, que ce soit Kevin [Séraphin], Joffrey [Lauvergne], Vincent [Poirier], Kim [Tillie] ou Louis [Labeyrie]. J’ai fait toute une année avec le CSKA sans avoir un intérieur à plus de 2,05m. Ce sont des choses sur lesquelles on peut s’adapter. Vincent [Collet] l’a aussi maintes fois répété, il sait que notre force se trouve surtout à l’extérieur donc c’est à eux de faire les efforts pour nous aider à être meilleurs. Ça ne dépendra pas uniquement des points qu’ils marqueront ou des contres qu’ils feront mais de pleins de petits détails qui nous permettront d’être à un meilleur niveau qu’au début de la préparation. Vincent [Poirier] s’est révélé pendant le tournoi de Toulouse. A chaque entraînement je le vois très concentré. Maintenant il faut rester sur cette même concentration et faire les derniers petits efforts pour être au meilleur niveau.

Etes-vous rassuré de votre entente avec Evan Fournier et Thomas Heurtel ?

Je n’ai jamais eu d’inquiétude, comme je n’en ai jamais eues à côté de Tony [Parker]. J’ai été au contact d’Evan à la fin des Jeux Olympiques pour savoir quelle était sa position par rapport à l’équipe de France. J’ai toujours dit que s’il voulait revenir, il serait évidemment le bienvenu après la polémique qu’il y avait eu après son forfait pour les JO. Plus les joueurs sont motivés pour jouer pour cette équipe, mieux c’est, et là ça se passe très bien. Thomas a ses qualités, Evan a les siennes.

Vous avez fêté le week-end dernier votre 150e sélection. Avez-vous conscience de laisser une trace indélébile dans l’histoire du basket français ?

Evidemment, je suis très content de ce que j’ai fait jusqu’à maintenant mais je n’ai pas envie de m’arrêter là. J’ai profité sur le moment, mais dès que c’était fini j’ai tourné la page.

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Dans quel état d’esprit êtes-vous avant le dernier match de préparation contre l’Allemagne ?

Je suis plutôt très content du travail effectué jusqu’à maintenant. On a eu un début de préparation très bon, on est monté au fur et à mesure des entraînements et des matchs. Là on arrive dans la dernière ligne droite, ce n’est pas le moment de se relâcher. Il faut rester concentré sur notre objectif pour être prêt le jour J.

L’équipe est-elle déjà prête pour l’Euro ?

Il y a tout le temps des petits détails à corriger pour être la meilleure équipe possible, c’est ce qu’on est en train de faire en ce moment. C’est là-dessus qu’il faut continuer d’avancer et essayer d’atteindre le meilleur niveau possible d’ici une semaine. Mais il y aura toujours des choses à faire évoluer, et ça continuera au fil de l’Euro.

Les victoires à Toulouse ont-elles donné de la sérénité au groupe ?

Oui, bien sûr. Ça n’a pas donné que de la confiance pour bosser parce qu’on l’avait depuis le début. Dès le premier jour d’entraînement, tout le monde était vraiment concentré avec énormément d’intensité sur le terrain. Ça nous a montré que dès qu’on respecte nos systèmes défensifs, on a plus de confiance offensivement et l’équipe déroule beaucoup mieux.

Est-ce que la cascade de forfaits qui s’abat sur cet Euro peut changer la donne sur la ligne de départ ?

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Photo : FFBB

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