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Les Bleus ont rempli leur contrat face à la Grèce

En 48 matches contre la Grèce, la France n’avait jamais marqué autant de points (55) et eu une telle avance (19) à la mi-temps. Pourtant c’est au forceps que les Bleus se sont imposés dans les cinq dernières minutes (95-87). Une victoire prometteuse.

En 48 matches contre la Grèce, la France n’avait jamais marqué autant de points (55) et eu une telle avance (19) à la mi-temps. Pourtant c’est au forceps que les Bleus se sont imposés dans les cinq dernières minutes (95-87). Une victoire prometteuse.

Après son faux-pas face à la Finlande, l’équipe de France était contrainte de se racheter face à la Grèce au risque de se mettre en position inconfortable après deux journées. Et malgré la défense rugueuse des Grecs et la deuxième faute rapide de Thomas Heurtel, c’est bien elle qui prenait les affaires en mains. Nando De Colo héritait systématiquement de la balle en attaque et Evan Fournier (9 points) et Joffrey Lauvergne (11 points à 5/5) se montraient d’une efficacité totale à la finition. Malgré l’ambidextre power forward Georgios Printezis, les Français menaient 5-7, 20-10 à 2’05 et 27-15 après un quart-temps. Des Bleus d’une concentration maximale.

76% de réussite à deux-points à la mi-temps

Les Français maintenaient la même cadence dans le deuxième quart. Le ballon circulait parfaitement, entraînant un total de 11 passes décisives à la mi-temps. Ce n’était plus la gabegie de balles perdues constatée face à la Finlande (seulement 5 en 20′). L’écart montait, montait: 37-22. On sait que les Grecs ne lâchent jamais rien et quelques fautes d’inattention se payaient cash. Mais les Bleus étaient vraiment déterminés et malgré les bons incroyables de Thanasis Antetokounmpo, le frère aîné de Giannis, ils repartaient de plus belle. Les Grecs ne résistaient ni à leurs contre-attaques, ni à leurs pénétrations. Thomas Heurtel et Kevin Seraphin retrouvaient leurs sensations. Les Grecs étaient pris de vitesse et c’était un véritable raz-de-marée offensif bleu avec 76% (16/21) de réussite à deux-points et 57% (4/7) à trois-points! A la mi-temps, leur avantage était ainsi de dix-neuf points (55-36). Comme dans un rêve.

0-12. Des sueurs froides

Les Grecs ne hissent jamais le drapeau blanc et après avoir compté 21 points d’avance, la France se laissait déborder une première fois (57-42). Les Grecs avaient durci leur défense et, vexés, voulaient profiter de leur science pour pourrir un peu le jeu. Seulement les Français étaient parfaitement concentrés sur leur mission, à l’image d’un Evan Fournier rageur. Un pic était observé à la 27e minute (71-47).  Thanasis Antetokounmpo réalisait des prouesses aériennes mais les Grecs ne parvenaient toujours pas à trouver la clé dans la défense française. Des fautes techniques avec des lancers-francs en punition faisaient qu’ils étaient toujours à dix-huit points après 30 minutes (75-57).

Plié? Pas du tout. La France connaissait un terrible passage à vide. Sous l’impulsion de Georgios Printezis (22 points), le meilleur grec de la journée, la Grèce infligeait un 12-0 aux Français en trois minutes avec un 100% aux tirs (77-69). Et puis, en un clin d’oeil, on en était à 78-72. Dans leur histoire, les Grecs ont tellement renversé de situations compromises, si souvent grekifié leurs adversaires que le doute commençait à s’installer. On a tous en France en mémoire la demi-finale de l’Euro 2005 à Belgrade!

Heureusement, les cadres français reprenaient les choses en mains. Nando De Colo (16 points) marquait un trois-points ultra important. Evan Fournier (21 points), très démonstratif, faisait le taf et Joffrey Lauvergne, en double-double, battait son record en sélection (21 points avec un remarquable 10/14 aux shoots et 11 rebonds). C’était crispant, laborieux, mais jamais les Grecs ne furent véritablement en situation de renverser complètement la vapeur. Ouf!

La boxscore est ici.

Photo: FIBA Europe

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