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Moustapha Fall : « Je pense que je peux déjà jouer en Euroleague »

Lors de la première fenêtre FIBA face à la Belgique et la Bosnie, il avait assuré 5 points, 5 rebonds, 1,5 passe, pour 8,5 d’évaluation. Pour la seconde, face à la Russie et la Belgique, étant donné la kyrielle de forfaits, il sera demandé davantage à Moustapha Fall (2,18m, 26 ans) qui au sein de… C

Lors de la première fenêtre FIBA face à la Belgique et la Bosnie, il avait assuré 5 points, 5 rebonds, 1,5 passe, pour 8,5 d’évaluation. Pour la seconde, face à la Russie et la Belgique, étant donné la kyrielle de forfaits, il sera demandé davantage à Moustapha Fall (2,18m, 26 ans) qui au sein de son club de Sakarya compile 10,5 points, 5,7 rebonds, et 2,1 passes décisives dans le championnat turc.

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Rôle

« C’est plutôt au coach qu’il faut demander quel rôle il va me donner. Lors des deux derniers matchs j’ai eu le droit à pratiquement 20 minutes (ndlr, 17,9 minutes). Sachant que Louis Labeyrie n’est pas là, mon rôle va être plus important je pense. A l’intérieur on est diminués avec aussi l’absence d’Amine Noua. Je pense donc que je vais jouer plus et que j’aurais plus de responsabilités.Si on gagne les deux matchs, on est presque assurés d’être qualifiés, je dis bien presque, donc ça vaut le coup de se concentrer encore et de tout donner pour assurer la qualification le plus vite possible.«

Reparler français

« Ça fait du bien de ne pas avoir à réfléchir avant de parler. Je n’ai pas appris le turc, c’est trop compliqué pour moi. »

Progression

« A chaque fois que je suis allé dans une équipe, j’y suis allé en sachant que j’allais avoir du temps de jeu et je pense qu’il n’y a pas de meilleure façon de progresser que de jouer. A chaque fois tu engendre de l’expérience, tu prends confiance et jusque-là ça a toujours marché pour moi. Je travaille aussi à côté ! J’essaye vraiment de progresser, chaque année j’essaye d’apporter quelque chose de nouveau à mon jeu. J’espère continuer comme ça. »

Repères de votre carrière

« Déjà ma formation à Poitiers. C’est là où j’ai vraiment appris le basket et connu le haut niveau. Ce qui a commencé à me faire changer c’est le titre qu’on a gagné à Monaco (ndlr, champion de France Pro B en 2015). Quand tu es dans une équipe qui gagne tu es toujours valorisé. Quand on a gagné ce titre, ça a commencé à m’ouvrir des portes en Pro A. J’ai signé à Antibes pour m’insérer en Pro A et une fois que c’était fait, je voulais aller dans une équipe vraiment compétitive. Le titre de champion avec Chalon (ndlr, champion de France Pro A 2017) m’a offert encore de nouvelles opportunités. Ça m’a fait franchir un nouveau cap. Le titre et même la saison en elle-même. »

Objectif

« Je ne fixe jamais d’objectif. Je veux faire la meilleure saison possible et gagner le plus possible. Plus le niveau augmente, plus les gens regardent. Si tu tournes à 20 points dans une équipe qui perd, ça n’intéresse pas grand monde. Je suis focalisé sur le fait de faire gagner mon équipe et tant que je gagne ça me va. »

Rêve de carrière

« Soit jouer en NBA, soit être un très bon joueur d’Euroleague. Je pense qu’à l’heure actuelle je peux déjà jouer en Euroleague. C’est mon ressenti. J’ai joué contre des équipes d’Euroleague, les joueurs contre qui j’ai joué l’année dernière sont en Euroleague, mais il faut que je trouve le bon spot et c’est ça le plus compliqué. Je pense que je suis quelqu’un d’assez ambitieux. Je ne me suis jamais fixé d’objectif, mais je ne me suis jamais fixé de limites non plus. Je prends les choses comme elles viennent. En fonction des opportunités, j’essaye de faire les meilleurs choix. »

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Rôle

« C’est plutôt au coach qu’il faut demander quel rôle il va me donner. Lors des deux derniers matchs j’ai eu le droit à pratiquement 20 minutes (ndlr, 17,9 minutes). Sachant que Louis Labeyrie n’est pas là, mon rôle va être plus important je pense. A l’intérieur on est diminués avec aussi l’absence d’Amine Noua. Je pense donc que je vais jouer plus et que j’aurais plus de responsabilités.Si on gagne les deux matchs, on est presque assurés d’être qualifiés, je dis bien presque, donc ça vaut le coup de se concentrer encore et de tout donner pour assurer la qualification le plus vite possible.«

Reparler français

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Photo : FIBA

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