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Florent Piétrus et Emilie Gomis ont co-signé une tribune pour dénoncer les agressions sexuelles dans le sport

Les anciens internationaux Florent Pietrus et Emilie Gomis ont co-signé une tribune dans Le Parisien avec 52 autres sportifs afin de dénoncer les agressions sexuelles dans le sport et encourager la libération de la parole.

Les anciens internationaux Florent Pietrus et Emilie Gomis ont co-signé une tribune dans Le Parisien avec 52 autres sportifs afin de dénoncer les agressions sexuelles dans le sport et encourager la libération de la parole.

Ce sont les récentes révélations dans le milieu de la natation et du patinage artistique qui sont à l’origine de ce mouvement des sportifs de haut niveau:

« Enfin, une première percée dans le mur du silence. Les révélations récentes d’agressions sexuelles subies par plusieurs jeunes sportifs font trembler le système et réveillent notre colère. Nous, athlètes français de haut niveau, nous nous sentons révoltés. Révoltés, mais malheureusement pas si étonnés que ça… Une fois dévoilée au grand jour, la vérité devient glaçante : le cas isolé devient multiple, les monstres omniprésents. Combien de victimes demeurent blotties dans la honte et la peur ? Combien auraient pu être évitées ? », écrivent-ils. « Nous ne pouvons plus nous taire ! Il est temps d’agir collectivement et de prendre conscience que briser le silence, c’est aussi servir le sport. Nous souhaitons ainsi dire NON aux dirigeants, il ne s’agit pas d’étouffer des faits pour protéger une organisation, pour préserver l’image d’un club ou d’une fédération. NON aux entraîneurs, il ne s’agit pas de détourner le regard pour protéger vos collègues ou préserver votre emploi. NON aux institutions, il ne s’agit pas d’éviter la surenchère médiatique pour ne pas écorner l’image du sport. NON aux parents, il ne s’agit pas d’oublier pour continuer comme avant, pour que votre enfant accomplisse ce que vous projetez pour lui. Ces arguments, ces logiques, érigent les murs qui protègent les agresseurs. Il faut parler, le dire encore et encore. »

Depuis quelques semaines à Orléans, Florent Pietrus a indiqué à La République du Centre qu’il réagissait comme sportif et aussi comme père de famille:

« J’ai des enfants, donc je me sens vraiment concerné par cette cause, il ne faut pas oublier que les victimes étaient avant tout des enfants. C’est inadmissible. Je ne voudrais pas que cela arrive aux miens. »

Photo: Florent Pietrus (OLB)

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