La saison dernière, Alperen Sengun réussissait une belle saison en Turquie, du haut de ses 17 ans. De quoi figurer dans le haut du panier de sa génération, mais tout en restant dans l’ombre des prospects européens les plus prometteurs nés en 2002. Une situation qui pourrait bien évoluer rapidement, tant l’ailier-fort de Besiktas éclabousse la ligue turque de son talent. Une pépite à découvrir et à surveiller.
Qui l’eut cru ? En 2019-2020, Alperen Sengun faisait partie des joueurs nés en 2002 figurant parmi les plus prometteurs en Turquie comme en Europe. Et nous avions mentionné son cas à plusieurs reprises : ICI, ICI et ICI. Mais l’on parlait alors d’un ailier-fort de 2,06 m (pouvant également jouer pivot) tournant en BSL (le championnat turc) à 5,9 points (59,6 % à deux-points, 0/10 à trois-points, 63,9 % aux lancers francs), 4,3 rebonds, 0,6 passe décisive, 0,5 contre pour 8,3 d’éval. Des stats plus que prometteuses pour un garçon né le 25 juillet 2002 et qui les a donc réalisées entre 16 et 17 ans. D’autant qu’il confirmait en BCL avec son club de Banvit Bandirma : 6,6 pts (53,6 % à deux-points, 31,6 % à trois-points), 3,3 rbds, 0,6 pd, 0,7 ctr, 7,1 d’éval.

L’on s’attendait donc à ce qu’il progresse en ce début de saison, tout en s’interrogeant sur sa capacité à s’exprimer dans un nouvel environnement : le Banvit Bandirma, club qui s’appuyait énormément sur la formation (entre 5 et 7 U21 responsabilisés selon les matchs !), a dû se retirer du championnat turc fautes de moyens financiers et Besiktas a récupéré Sengun en même temps que d’autres jeunes de Bandirma, notamment Furkan Haltali et Sehmus Hazer. Comment ces jeunes allaient-ils s’adapter ?