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Gabby Williams (Sopron): Une option pour l’équipe de France… après les JO

Dans la très large victoire (94-66), mercredi, du Sopron Basket sur l’ASVEL lors du match aller de quart-de-finale d’Euroleague, Gabby Williams (1,80m) s’est révélée la numéro 1 à l’évaluation (25) avec 24 points (10/16 aux shoots), 5 rebonds, 2 passes, 1 interception et 1 balle perdue.

Dans la très large victoire (94-66), mercredi, du Sopron Basket sur l’ASVEL lors du match aller de quart-de-finale d’Euroleague, Gabby Williams (1,80m) s’est révélée la numéro 1 à l’évaluation (25) avec 24 points (10/16 aux shoots), 5 rebonds, 2 passes, 1 interception et 1 balle perdue.

Ce n’est pas surprenant. L’ex-Montpelliéraine est l’une des meilleures joueuses d’Euroleague et au-delà de ses statistiques offensives, il faut savoir que sa spécialité, c’est la défense. Son poste de prédilection est small forward mais elle peut jouer en 4 et au Chicago Sky, son coach James Wade, l’utilise comme… meneuse. Un tel don d’ubiquité est rare à ce niveau. A propos de WNBA, l’été dernier, en venant du banc, elle a obtenu ses meilleures stats dans la ligue: 7,7 points, 4,0 rebonds, 2,0 passes et 1,3 interception en 25′.

Comme Bria Hartley, Gabby Williams est issue de la prestigieuse université de Connecticut et comme Bria Hartley elle possède le passeport français grâce à sa grand-mère, ce que nous avait expliqué en détails sa mère.

« Ma famille du côté de ma mère est française. Ma grand-mère est née en France et une partie de ma famille vit à Paris », a t-elle expliqué au site swish-swish. « Pour moi, c’était super de pouvoir jouer ici. Déjà parce que je jouais en Espagne avant, où je ne comprenais pas le catalan, et en Italie, où je ne comprenais pas grand chose non plus (rires). Là, pouvoir rendre visite à ma famille, comprendre et parler la langue, ça m’a permis de me sentir un peu plus chez moi. »

Il est d’ailleurs à remarquer que c’est comme française qu’elle a été déclarée dès son arrivée en Europe, à Naples. A priori, Gabby Williams est encline à jouer pour l’équipe de France. Seulement, comme elle n’a pas opté avant 16 ans pour la nationalité française, elle est considérée par la Fédération Internationale comme une naturalisée. Or, la FIBA en accepte une seule par équipe nationale à la fois. La place est occupée depuis novembre 2018 par Bria Hartley, qui a apporté un bonus très appréciable aux Bleus au poste de combo guard.

Seulement, victime d’une blessure au genou, Bria Hartley est incertaine pour l’Euro et les JO de Tokyo de cet été. A la question de savoir si Gabby Williams pouvait représenter une option de remplacement, lors d’une récente conférence de presse, la coach Valérie Garnier a été claire: pas question pour le moment de bouleverser le groupe France.

« Je connais sa motivation et elle parle le français. Je suis allée voir un match à Lattes l’année dernière et j’ai parlé avec elle. On a remis éventuellement l’étude de ce dossier après les Jeux olympiques de 2021. »

Même si c’est pour éventuellement 2022, même s’il est logique, humain, de donner la priorité à Bria Hartley qui s’est investie avec ardeur en équipe de France, il ne faut pas négliger la candidature de Gabby Williams qui si elle continue à progresser au fil des ans -elle n’a que 24 ans- pourrait aussi postuler à Team USA.

Photo: FIBA

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