Pigistes médicaux de Roméo Travis et Jerry Boutsiele, le Brésilien Bruno Caboclo (2,06 m, 25 ans) et le Polonais Maciej Lampe (2,11 m, 36 ans) ne devraient porter le maillot du Limoges CSP que l’espace de quelques semaines et non jusqu’à la fin de saison. Mais avec son duo estampillé NBA, la formation de Mehdy Mary retrouve le sourire et la victoire en Jeep Elite à Bourg-en-Bresse (69-66).
À l’entraînement, sur le parquet d’Ékinox, l’un enchaine les dunks main droite puis main gauche avec une facilité déconcertante. L’autre répète ses gammes sans forcer : jeu dos au panier, shoot à 3-points, lancers-francs. L’un est dans la fleur de l’âge, l’autre ne l’est plus mais est en grande forme après avoir disputé les playoffs en Pologne le mois dernier. Arrivés respectivement le 26 mars et le 11 avril, Bruno Caboclo et Maciej Lampe ont immédiatement changé le visage du Limoges CSP, privé coup sur coup de ses leaders – les internationaux tricolores Nicolas Lang (Covid) et Jerry Boutsiele (mollet) – et contraint de jouer chaque rencontre avec seulement huit joueurs professionnels. Ensemble, les néo-limougeauds permettent d’oublier le revers cinglant subi contre Dijon (69-103) cinq jours plus tôt sans Maciej Lampe, la plus grosse défaite de l’histoire du club à domicile.
Tout d’abord, le duo d’internationaux propulsé dans le cinq de départ a compilé 42 points et 26 rebonds (21 points et 13 rebonds chacun) jeudi contre Villeurbanne en demi-finale de la Coupe de France (défaite 84-82), quatre jours à peine après l’arrivée de l’ancien du Barça. Dimanche soir contre la JL Bourg, le Brésilien termine en double-double (17 points à 5/9 aux tirs, 6/7 aux lancers, 11 rebonds, 2 interceptions en 32 minutes) tandis que le Polonais, à l’expérience, apporte tout autant (11 points à 5/10 aux tirs, 6 rebonds en 28 minutes). Les deux joueurs affichent le meilleur ratio +/- du match (+8 et +9) et ont pesé chaque seconde, contenant sans broncher la raquette adverse de Zachery Peacock (13 points à 4/12 aux tirs, 5 rebonds) et Alen Omic (6 points à 3/6 aux tirs, 5 rebonds).
Si le jeu proposé n’était peut-être pas des plus flamboyants offensivement, Limoges a retrouvé une solidité mentale et défensive pour rééquilibrer son bilan en Jeep Elite (9-9) et s’est positionné à la 8e place synonyme de playoffs. Et avec les recrues printanières, tout change pour les Verts. Au-delà de l’apport statistique indéniable, le directeur sportif Crawford Palmer a renforcé son équipe avec deux leaders capables d’apporter leur expérience du très haut niveau en s’adaptant immédiatement à un championnat où ils n’avaient jamais joué. Déjà une preuve de leur réussite individuelle. Leur style est pourtant bien différent.
ok, ils sont bons, mais faut que le commentateur sur l’équipe prenne ses cachets (pauvre Darnauzan a commenté les matches avec un gugus pareil !!)
à commenter..