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La question : TP va-t-il libérer les internationaux de l’ASVEL en novembre ?

Tout le monde a les yeux tournés vers l’annonce de ce soir 20h45 en direct sur France 3 où Vincent Collet va dévoiler son groupe pour les Jeux Olympiques. Hormis d’éventuels blessés, tous les joueurs sont disponibles pour la grande compétition estivale. Mais une autre question émerge déjà.

Tout le monde a les yeux tournés vers l’annonce de ce soir 20h45 en direct sur France 3 où Vincent Collet va dévoiler son groupe pour les Jeux Olympiques. Hormis d’éventuels blessés, tous les joueurs sont disponibles pour la grande compétition estivale. Mais une autre question émerge déjà.

En novembre 2021 auront lieu les premières fenêtres qualificatives pour la prochaine Coupe du Monde en 2023. Et cette fois, contrairement aux qualifications pour l’EuroBasket 2022, déjà acquise pour les Bleus, le format de ces qualifications sera beaucoup plus dangereux. Des poules de 6 équipes, 3 qualifiés seulement, la moindre fausse note peut coûter très cher.

La question préoccupe déjà le staff de l’équipe de France qui a tremblé jusqu’à la fin du match contre le Monténégro en février pour valider son billet. Jusqu’à présent, les Bleus n’ont pas convoqué les joueurs d’Euroleague. Mais la compétitivité croissante des qualifications, conjuguée au fait que l’ASVEL et désormais Monaco évoluent dans une Euroleague qui continue de faire obstruction au rassemblement des équipes nationales par son calendrier, pourraient changer la donne.

« On avait déjà envisagé de discuter avec l’ASVEL au fait de pouvoir libérer un ou deux joueurs lors de ces fenêtres (NDLR : fenêtres de février, pour l’EuroBasket 2022) », expliquait Vincent Collet en avril 2021. « Clairement, on sait que ces fenêtres (en novembre) seront un moment difficile. Ce n’est pas parce que l’on avait réussi la première campagne de qualification qui avait démarré en 2017 que ça va être automatiquement le cas. On sait que l’équipe de France aura un grand challenge à relever à ces occasions-là, et que dès novembre, il faudra pouvoir construire une équipe performante pour assurer ses qualifications. »

En février 2021, l’ASVEL avait libéré son pivot Ismael Bako convoqué par la Belgique, le pays où est né Tony Parker. Ce qu’il a fait pour la Belgique, le meilleur joueur de l’histoire du basket français devrait pouvoir le faire pour son pays ? La question lui a été posée par Yann Casseville dans Basket Le-Mag numéro 52 du mois de mai. Les réponses lapidaires du patron de l’ASVEL – les plus courtes d’une interview par ailleurs fleuve – n’incitent pas à l’optimisme. « On verra, c’est trop tôt pour parler de ça », tranche Parker. Relancé par le journaliste sur le cas Bako, la réponse est identique. « Chaque cas est différent. On verra quand ça se présentera. »

La FFBB va-t-elle convoquer des joueurs d’Euroleague en novembre ? Quelle sera alors la réponse de l’ASVEL, et éventuellement celle de Monaco ou d’autres clubs ? Au moment de l’annonce de l’équipe olympique, ces questions paraissent loin de l’actualité et sont pourtant déterminantes pour la présence des Bleus à la prochaine grande échéance mondiale.

Photo : Guerschon Yabusele (FIBA)

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