Euroleague : l’ASVEL et Monaco, à la croisée des chemins

En Euroleague, l’ASVEL est à 6 victoires et 5 défaites, Monaco à 5 victoires et 6 défaites. Les deux équipes du championnat de France s’affrontent ce vendredi (20h), avec des dynamiques comparables et l’objectif de ne pas se faire décrocher dans la course aux playoffs, dans un contexte tendu par le fond de trêve internationale.

Pour la première fois de l’histoire, deux équipes du championnat de France disputent cette saison la formule à 34 matches de l’Euroleague : l’ASVEL en tant que nouveau membre permanent et l’AS Monaco en tant que vainqueur de l’Eurocup. Une petite révolution mise en valeur sur les parquets par le meilleur début de saison européen depuis vingt ans pour les représentants du championnat de France. 

Avant de se retrouver à un bilan cumulé de 11-11, l’ASVEL et Monaco avaient débuté sur un rythme effréné (respectivement 6-2 et 4-3), s’offrant notamment des retournements de situation spectaculaires contre l’Anadolu Efes ou le CSKA Moscou… avant de coincer en novembre face aux ténors de l’Euroleague à domicile pour l’un, et les déplacements lointains à répétition pour l’autre. Sur le plan comptable, les deux restent dans la course aux playoffs, et leur affrontement – le premier entre deux équipes du championnat de France depuis… 2000 entre Lyon-Villeurbanne et Pau-Orthez – pourrait marquer un tournant dans la saison.

Des ambitions à la hausse, mais des objectifs différents

Si les deux clubs ont réussi un début de saison plus que satisfaisant, c’est la résultante d’une hausse du budget global. Jamais autant de moyens financiers n’avaient été mis sur la table en France. Et les résultats sont – pour le moment – au-dessus des attentes. « Je ne flatte pas l’ASVEL et Monaco quand je dis qu’ils sont plus forts cette saison. Ils peuvent se qualifier pour les playoffs, tous les deux. C’est comme cela qu’on doit les traiter », avouait le coach du CSKA Moscou, Dimitris Itoudis, battu deux fois en quarante-huit heures à l’Astroballe et à Gaston-Médecin en octobre dernier.

Mais les politiques sportives des deux clubs sont très différentes. Figurant depuis cet été parmi les membres permanents de l’épreuve, le club de Tony Parker n’a aucune pression de résultat pour garantir sa place au plus haut niveau européen. « Je ne veux pas entendre parler de playoffs. On veut faire aussi bien que l’année dernière », accordait T.J. Parker après l’UNICS Kazan. « Ils continuent leur évolution. Et je pense qu’ils n’ont pas encore fini Â», jugeait aussi Guerschon Yabusele

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Photo : ASVEL (Infinity Nine Media)

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