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Carlos Delfino, 39 ans : « Je ne pense pas à la retraite »

Le cas de l’Argentin Carlos Delfino, 39 ans, intrigue. Le champion olympique de 2004 à Athènes est toujours très performant avec Pesaro dans le championnat italien (12,4 points, 4,2 rebonds et 2,5 passes décisives). Il s’est exprimé sur Radio Marca et voici quelques extraits :

Le cas de l’Argentin Carlos Delfino, 39 ans, intrigue. Le champion olympique de 2004 à Athènes est toujours très performant avec Pesaro dans le championnat italien (12,4 points, 4,2 rebonds et 2,5 passes décisives). Il s’est exprimé sur Radio Marca et voici quelques extraits :

« Après avoir passé plus de temps dans une salle d’opération que sur un terrain ces dernières années, je peux enfin dire que j’ai réussi à avoir de la continuité. A Pesaro, je me sens chez moi et pouvoir continuer à jouer au basket à 39 ans me fait me sentir vivant. C’est une opportunité unique car à un moment j’ai pensé que tout était fini et que tout était resté sur une cassette ou sur YouTube. »

« Je cherche une ligne droite et je ne sais pas où est la fin. Je ne pense pas à la retraite, j’ai un an de plus sur mon contrat et je veux juste profiter au jour le jour, ce qui est l’enseignement qui m’a laissé tout ce temps. Ça va être très difficile pour moi de raccrocher mes baskets car je m’amuse encore »

« Évidemment, je pensais que je ne porterais plus le maillot de l’Argentine, il y avait un deuil intérieur en moi et je le vivais déjà comme un fan. L’appel de Nestor (Garcia) a un peu secoué le parquet et m’a fait hésiter, mais je me suis dit pourquoi pas, je me suis bien amusé et j’ai adoré être de retour. Même dans un rêve, cela n’aurait pas été quelque chose d’aussi beau et d’aussi excitant. Je l’ai apprécié (NDLR : de faire deux matches lors de la fenêtre international de novembre) comme n’importe quel grand tournoi. «

« La Ligue italienne est très compétitive, elle a beaucoup grandi, avec deux équipes au-dessus des autres, Milan et Virtus, mais dans laquelle chaque semaine n’importe quelle équipe peut souffrir à l’extérieur. C’est une ligue qui est très divertissante et vous donne l’opportunité de rivaliser avec de très jeunes garçons et avec des étrangers globe-trotters. «

« J’étais avec Luis Scola il y a peu de temps et je l’ai vu très en forme, il pouvait continuer à jouer. Je l’ai vu très motivé et très content de ce qu’il fait. Il a toujours été très compétitif et il veut tout faire de la meilleure façon et travaille pour être le meilleur PDG possible (NDLR : à Varèse).”

« La chose la plus raisonnable serait que la dernière étape de ma carrière soit ici en Italie. On a toujours le rêve que j’aurais aimé prendre ma retraite dans mon club, l’Unión de Santa Fé. Aujourd’hui, mon dernier arrêt est Pesaro mais on ne sait jamais ce qui peut arriver. Tant que je suis en bonne santé et que je m’amuse, on verra. Il y a de grands joueurs qui ont étiré leur carrière, ce que j’aime c’est jouer et le jour où je ne me verrai plus compétitif et utile, j’arrêterai. »

Photo : FIBA

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