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Contre le Portugal, l’équipe de France veut affirmer de nouveau son statut

Trois jours après la deuxième mi-temps aboutie contre le Portugal à Dijon, les Bleus ont l’intention de préserver leur invincibilité dans leur groupe de qualification à la Coupe du monde lors du match retour à Porto ce dimanche (18h). Et plus encore.

Trois jours après la deuxième mi-temps aboutie contre le Portugal à Dijon, les Bleus ont l’intention de préserver leur invincibilité dans leur groupe de qualification à la Coupe du monde lors du match retour à Porto ce dimanche (18h). Et plus encore.

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Cinquante-huitième au classement FIBA, le Portugal est encore une petite nation mondiale. Ce qui n’a pas empêché son jeune effectif de tenir tête pendant une mi-temps à l’équipe de France jeudi soir à Dijon (37-33), avant de perdre pied en deuxième devant l’impact physique impulsé par les coéquipiers de Louis Labeyrie (94-56). « On a joué contre l’une des meilleures équipes au monde qui n’est pas vice-championne olympique pour rien, a estimé Sergio Ramos, entraîneur adjoint du Portugal, après la rencontre. La clé, c’était de rivaliser sur l’intensité. Nous avons réussi à contrôler le rythme en première mi-temps, mais en deuxième, on a eu de gros problèmes face à leur défense, on a été dépassés par leur physique. C’était aussi mental : une fois que vous ne marquez plus, vous perdez le contrôle et c’est une spirale infernale. Le match s’est fini sur un écart de 40 points, c’est dur pour nous, mais c’est un « learning process », un apprentissage. On a beaucoup de jeunes joueurs qui gagnent énormément d’expérience dans ce type de matches, et qui doivent en tirer des enseignements pour la suite de leur carrière. On doit réagir sur le deuxième match. »

« Contre des équipes plus fortes, ces erreurs pourraient nous coûter plus cher »

L’enseignement à tirer côté bleu, c’est le comportement général et l’implication de tous les instants lors du match aller. « On est heureux de gagner avec autant d’écart, a commenté Vincent Collet. On n’avait pas très bien commencé le match, avec beaucoup d’erreurs : neuf pertes de balle dans le premier quart, c’est beaucoup trop. On a rectifié le tir après mais on finit quand même à 18 (pertes de balle). Ça nous a mis en difficulté en première mi-temps. Quand tu ne peux pas tirer, tu ne peux pas marquer. Mais les efforts défensifs qu’on a faits dès le début de match ont fini par payer quand on voit comment les Portugais ont fini le match : ils étaient épuisés. Les joueurs ont montré un très bon état d’esprit mais on doit mieux commencer. Contre des équipes plus fortes, ces erreurs pourraient nous coûter plus cher. »

Autre facteur important : la communion avec le public de Dijon. Les drapeaux bleu-blanc-rouge ont flotté dans le palais des Sports Jean Michel-Geoffroy, qui affichait complet (4 200 spectateurs). Ce qui a plu au président de la FFBB, Jean-Pierre Siutat, signataire d’une convention, mais aussi au sélectionneur des Bleus. « C’était une magnifique soirée, à l’image de l’ambiance d’après-match. J’ai beaucoup aimé la communion entre le public et joueurs. C’est du bonheur, ce sont des moments dont il faut profiter. N’oublions pas qu’il y a un an, nous jouions à huis clos. Le fait de pouvoir partager, c’est un grand plaisir dont il faut profiter à sa juste valeur, même si ce n’était qu’une victoire contre le Portugal. »

Isaïa Cordinier gagne en responsabilités

Sur le plan de l’effectif global, neuf joueurs ayant participé aux deux premières victoires glanées lors de la fenêtre internationale de novembre ont été reconduit, Sylvain Francisco a fêté sa première sélection, et deux médaillés mondiaux sont revenus en forme, à savoir Axel Toupane et Mathias Lessort, dont les prestations ont permis aux Bleus de compter sur la profondeur de banc. Terry Tarpey a notamment confirmé son statut de pile électrique en défense, et Isaïa Cordinier (12 points, 7 passes, 3 rebonds en 21 minutes) fut le leader espéré des deux côtés du terrain. A chaque nouveau rassemblement, l’arrière de la Virtus Bologne semble de plus en plus à l’aise.

Isaïa Cordinier, l’un des leaders de l’équipe de France version fenêtres internationales. (c) FIBA

« J’essaie juste d’être moi-même sur le terrain, de faire ce que l’équipe a besoin que je fasse pour gagner, confie Isaïa Cordinier. J’ai progressé dans tous les aspects du jeu, ce qui me permet aujourd’hui d’assumer un peu plus de responsabilités, mais je reste un leader défensif. Depuis que j’ai commencé dans le monde pro, j’ai envie d’être un très bon défenseur. Et quand tu montes de niveau, défendre dur, c’est ce que tu apportes en premier. Je vais continuer de le faire », analyse-t-il. Des propos confirmés par Vincent Collet. « Isaïa est de plus en plus à l’aise dans cette équipe, il l’avait déjà montré contre le Monténégro à Pau en novembre dernier. Il est important pour nous car c’est notre créateur numéro un par sa facilité de pénétration qui est très forte. Et en plus, il a distillé quelques passes décisives à ses partenaires. Pour nous, c’est important. »

L’équipe de France déjà qualifiée mais… « ce n’est pas notre objectif »

Pour le match retour prévu ce dimanche, les Bleus pourront compter sur Hugo Benitez, initialement appelé en tant que partenaire d’entraînement, et promu en lieu et place de David Michineau, blessé aux ischios. L’objectif reste le même, gagner, et avec la manière, alors que l’équipe de France est d’ores et déjà assurée sur le plan comptable de sa présence au deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2023. « Ce n’est pas notre objectif, même si bien sûr on veut se qualifier, on doit aller encore plus haut que ça, ajoute Vincent Collet. On est surtout soucieux des victoires. Ces deux matches contre le Portugal doivent être pris, celui de dimanche aussi. Ensuite, on jouera contre le Monténégro une finale de groupe cet été, avec potentiellement le retour des joueurs NBA et Euroleague. Mais quelle que soit l’équipe, l’équipe de France doit gagner. »

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Cinquante-huitième au classement FIBA, le Portugal est encore une petite nation mondiale. Ce qui n’a pas empêché son jeune effectif de tenir tête pendant une mi-temps à l’équipe de France jeudi soir à Dijon (37-33), avant de perdre pied en deuxième devant l’impact physique impulsé par les coéquipiers de Louis Labeyrie (94-56). « On a joué contre l’une des meilleures équipes au monde qui n’est pas vice-championne olympique pour rien, a estimé Sergio Ramos, entraîneur adjoint du Portugal, après la rencontre. La clé…

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Photo : Terry Tarpey (FIBA)

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