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L’équipe de France vue par Rémi Reverchon et Fred Weis : quels ailiers-forts pour l’EuroBasket 2022 ?

Alors que les Bleus participent à une fenêtre de qualification au Mondial 2023 cette semaine – le dernier rassemblement officiel avant la préparation de l’EuroBasket (1-18 septembre) – la rédaction de Basket Europe a demandé leur avis au journaliste de BeIN Sports, Rémi Reverchon, et au consultant n

Alors que les Bleus participent à une fenêtre de qualification au Mondial 2023 cette semaine – le dernier rassemblement officiel avant la préparation de l’EuroBasket (1-18 septembre) – la rédaction de Basket Europe a demandé leur avis au journaliste de BeIN Sports, Rémi Reverchon, et au consultant numéro un du basket français, Fred Weis, quant aux chances des principaux candidats aux 12 places en équipe de France. Qui de Guerschon Yabusele, Victor Wembanyama, Amath M’Baye, Petr Cornelie ou de Louis Labeyrie seront de la partie à l’EuroBasket ?

De lundi à vendredi, Basket Europe présente tous les principaux prétendants aux Bleus, poste par poste, pour l’EuroBasket 2022 mais aussi pour les compétions futures, la Coupe du monde 2023 et les Jeux Olympiques de Paris 2024. Quatrième épisode : les ailiers-fortsCe dossier est exclusivement réservé à nos abonnés. Pour le découvrir, mais aussi plus de 2 000 autres contenus premium, abonnez-vous !

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Les Jeux Olympiques de Tokyo ont dégagé chez les Bleus une nouvelle hiérarchie au poste 4. Si Nicolas Batum y a fait quelques passages, c’est surtout Guerschon Yabusele qui s’est révélé comme le principal ailier-fort de l’équipe de France. Mais la concurrence reste forte sur un poste qui doit, dans un futur plus ou moins proche, propulser Victor Wembanyama sur le devant de la scène. C’est dans cette perspective, mais aussi celle de potentiellement conserver trois pivots purs dans la raquette, dont Vincent Poirier – capable d’évoluer par séquences sur ce poste 4 -, et de renforcer un poste 3 moins fourni, que le sélectionneur Vincent Collet devra trancher. Présents cette semaine lors de la fenêtre de qualif’ au mondial, Amath M’Baye, Petr Cornelie et Louis Labeyrie restent également en course pour un spot à l’EuroBasket.

Il devrait en être

Guerschon Yabusele (2,01 m, 26 ans) – Real Madrid (Espagne)
Stats 2021-2022 : 11,2 points à 51,6 % aux tirs (dont 43,6 % à 3-points), 4,2 rebonds, 1,4 passe pour 12,1 d’évaluation en 25 minutes (33 matches en Liga Endesa)
Equipe de France : Qualifications EuroBasket (2020), Jeux Olympiques 2021 (argent) – 11 sélections

Vice-champion olympique, champion d’Espagne, finaliste de l’Euroleague. En un an, Guerschon Yabusele a marqué des points sur la scène européenne et internationale. Le natif de Dreux a tout simplement été le leader offensif du Real Madrid, terminant meilleur marqueur en Liga Endesa comme en Euroleague (11,9 points, 4,8 rebonds, 1,5 passe en 28 minutes sur 36 matches). Le Bear aspire désormais, comme l’été dernier après sa superbe saison avec l’ASVEL, à continuer de collectionner les médailles avec les Bleus. « À titre personnel, l’équipe de France a toujours été un objectif pour moi : je veux faire partie du groupe de manière durable, faire d’autres campagnes, gagner des titres », nous avait-il confié en novembre dernier. Après une année comme celle-ci, Vincent Collet devrait en faire son joueur majeur au poste 4 à l’EuroBasket.

L’avis de Fred Weis : « Dans l’ensemble, Guerschon a réalisé une saison extraordinaire avec le Real Madrid. Il a vraiment progressé sur son shoot à 3-points, c’est devenu une formidable menace extérieure, une arme qu’il combine à merveille avec son physique incroyable. Pour moi, c’est un joueur indiscutable à son poste en équipe de France désormais. »

Il peut y croire

Victor Wembanyama (2,19 m, 18 ans) – ASVEL
Stats 2021-2022 : 9,4 points à 47,3 % aux tirs (dont 26 % à 3-points), 5,1 rebonds, 1,8 contre pour 11,5 d’évaluation en 18 minutes (16 matches de Betclic Elite)
Equipe de France : 0 sélection

Victor Wembanyama est « le » prospect du basket français, promis à la place de numéro un de la Draft 2023. Le natif du Chesnay vient de vivre sa deuxième saison professionnelle, la première avec l’ASVEL, où il fut couronné d’un titre de champion de France. Mais individuellement, tout ne s’est pas passé comme prévu. S’il fut élu meilleur jeune du championnat de France et deuxième meilleur jeune de l’Euroleague (6,5 points, 3,8 rebonds, 1,9 contre en 17 minutes), l’ancien Nanterrien a subi plusieurs blessures qui l’ont contrarié toute la première partie de saison, et même durant les playoffs – il n’a pas disputé la finale. Vincent Collet, qui le récupère à Boulogne-Levallois la saison prochaine, compte le responsabiliser progressivement avec les Bleus. S’il manque encore d’expérience, sa force de dissuasion est déjà un grand plus dans un collectif. Il ne serait pas improbable de voir le médaillé d’argent au Mondial U19 porter pour la première fois le maillot tricolore à l’EuroBasket.

L’avis de Fred Weis : « Victor Wembanyama, c’est la dissuasion, la jeunesse et la fraicheur. Il sait tout faire. Faire ce qu’il fait à 18 ans, c’est tout simplement incroyable. Quand il joue au basket, il joue vraiment à fond. J’aimerais bien le voir en équipe de France dès maintenant parce qu’on sait que dans les années futures, il fera évidemment partie des Bleus. Il en sera peut-être, probablement d’ailleurs, le leader. Je pense qu’on a besoin de lui. »

Ils peuvent garder espoir

Amath M’Baye (2,05 m, 32 ans) – Pinar Karsiyaka (Turquie)
Stats 2021-2022 : 15,1 points à 44,3 % aux tirs (dont 31,2 % à 3-points), 4,5 rebonds, 1,9 passe pour 14,2 d’évaluation en 30 minutes (26 matches de BSL)
Equipe de France : Coupe du monde 2019 (bronze), fenêtres internationales depuis 2018 – 28 sélections

Amath M’Baye ne compte peut-être que 28 capes, arrivé sur le tard en sélection, à 29 ans, mais il en est devenu un élément central lors des fenêtres internationales. Promu titulaire des Bleus à la Coupe du monde 2019, l’ailier-fort avait battu son record de points (21) dès le match d’ouverture contre l’Allemagne, prouvant au grand public que sa sélection ne devait rien au hasard. Sélectionné l’été dernier pour les Jeux Olympiques, le Bordelais a été contraint de déclarer forfait (hernie inguinale), ce qui l’a coupé dans son élan chez les Bleus. Mais il sort d’une – nouvelle – très belle saison en Turquie et en BCL (15,7 points, 4,6 rebonds), qui a incitée Anadolu Efes à la signer. Saura-t-il se frayer un chemin dans le groupe final ?

L’avis de Fred Weis : « Amath a encore fait une superbe saison en Turquie. Il est capable d’écarter le jeu par son shoot à 3-points mais aussi de pénétrer et de percuter fort. C’est devenu l’un des joueurs majeurs des Bleus lors des fenêtres internationales, c’est un vrai bon profil en équipe de France. »


Petr Cornelie (2,11 m, 26 ans) – Grand Rapid’s Gold
Stats 2021-2022 : 17,8 points à 49,7 % aux tirs, 12,7 rebonds, 2,9 passes pour 25,3 d’évaluation en 33 minutes (25 matches de G-League)
Equipe de France : Jeux Olympiques 2021 (argent) – 9 sélections

Invité surprise des JO de Tokyo après sa belle saison avec Pau, Petr Cornelie a surfé sur la vague olympique pour filer aux Etats-Unis. Mais ses espoirs de jouer en NBA ont rapidement été réduits à néant, l’ancien Palois ne disputant que 13 bribes de matches (3 minutes de moyenne) avec Denver sur l’ensemble de la saison. Il s’est davantage montré en G-League, chez les Grand Rapid’s Gold, où le n°53 de la draft NBA 2016 a terminé parmi les meilleurs joueurs à l’évaluation. Mais cela sera-t-il suffisant pour convaincre Vincent Collet de l’emmener à l’EuroBasket ? Comme Amath M’Baye et Louis Labeyrie, il fait partie des 12 sélectionnés pour la fenêtre internationale de début juillet.

L’avis de Rémi Reverchon : « C’est un mec que j’aime beaucoup, qui est un très grand professionnel dans le sens où il fait ce qu’on lui demande sans rechigner. Il se fond sans aucun problème dans un collectif, on l’a bien vu aux Jeux avec les Bleus. Le problème, c’est que son niveau de compétition cette année a été relativement faible, en G-League uniquement – il a fait des stats, il fallait le faire – et quelques micro-apparitions en NBA. Je pense qu’il doit faire partie d’une pré-sélection en équipe de France et éventuellement profiter de blessures pour se faire une place dans un roster final. »


Louis Labeyrie (2,09 m, 30 ans) – Valence (Espagne)
Stats 2021-2022 : 6,1 points à 49,6 % aux tirs (dont 41,7 % à 3-points), 4,2 rebonds, 0,6 passe pour 9,1 d’évaluation en 19 minutes (30 matches de Liga Endesa)
Equipe de France : EuroBasket 2017, Coupe du monde 2019 (bronze), fenêtres internationales depuis 2017 – 32 sélections

Sélectionné à l’EuroBasket 2017 et à la Coupe du monde 2019, il n’avait pas été choisi par Vincent Collet pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Mais Louis Labeyrie reste un membre éminent des Bleus lors des fenêtres internationales (15,0 points, 5,3 rebonds en 24 minutes sur 4 matches cette saison). Le Veynois vient de réaliser une saison de belle facture en Espagne comme en Eurocup (8,0 points, 5,2 rebonds en 22 minutes) avec Valence, qu’il quittera la saison prochaine. Sa polyvalence et sa capacité à se fondre dans un collectif en font un candidat sérieux à une place chez les Bleus en cas de blessure.

L’avis de Fred Weis : « C’est un personnage. Son profil est intéressant car il peut jouer poste 4 et 5 et c’est un joueur très long et polyvalent. Il peut courir, shooter à 3-points, mettre des contres, prendre des rebonds… Il est fantasque mais il peut apporter plein de choses, notamment sa densité physique. Même s’il n’est pas très costaud, il est très athlétique et il court très vite. »

Il ne devrait pas en être

Adrien Moerman (2,02 m, 33 ans) – Anadolu Efes (Turquie)
Stats 2021-2022 : 9,9 points à 45,7 % aux tirs (dont 39,4 % à 3-points), 7,3 rebonds, 1,3 passe pour 13,2 d’évaluation en 28 minutes (16 matches de BSL)
Equipe de France : Préparation (2014 – 2016 – 2019), TQO 2016 – 12 sélections

« Les Bleus et moi, c’est fini ». Déçu de sa non-sélection aux JO de Tokyo, Adrien Moerman a depuis annoncé sa retraite internationale. Lieutenant de luxe au sein du collectif de l’Anadolu Efes, avec qui il a remporté deux fois consécutivement l’Euroleague, l’ancien Limougeaud aurait pourtant eu de sérieux arguments pour prétendre à une place chez les Bleus, y compris pour l’EuroBasket. Mais à bientôt 34 ans, il ne fait plus beaucoup de doute que le Francilien ne reportera plus le maillot tricolore.

L’avis de Fred Weis : « Je pense qu’Adrien Moerman a laissé passer le train de l’équipe de France. Mais ça reste un super joueur, qui aurait pu apporter aux Bleus son expérience, sa polyvalence et sa menace extérieure via son shoot à 3-points, mais aussi ses rebonds, sa rage, son énergie des deux côtés du terrain. »

Ils ont l’avenir devant eux

Killian Tillie (2,08 m, 24 ans) – Memphis Grizzlies
Stats 2021-2022 : 3,3 points à 33,9 % aux tirs (dont 31,4 % à 3-points), 1,7 rebond, 0,6 passe pour 11,8 d’évaluation en 25 minutes (36 matches NBA)
Equipe de France : 0 sélection (ne fait pas partie du Team France)

Sans faire de bruit, Killian Tillie poursuit son petit bonhomme de chemin. Le frère de Kim vient de conclure sa deuxième saison NBA en bout du banc avec Memphis, où il a décroché un contrat d’environ 4 millions de dollars sur deux saisons. Fait intéressant : il n’est « descendu » qu’une seule fois en G-League cette saison, ce qui prouve, même s’il n’est pas un joueur majeur de NBA, que le potentiel est là. Il est encore trop tôt pour voir l’ancien de l’INSEP chez les Bleus, mais il fait sans doute partie des partenaires d’entraînement potentiels.

L’avis de Rémi Reverchon : « J’aime beaucoup Killian, c’est un super mec, très professionnel malgré son jeune âge. Il a déjà tout compris du métier. Dans un registre comparable, on peut voir des similitudes avec Olivier Sarr dans le sens où il peut vraiment apporter dans une rotation intérieure. En équipe de France, je le verrais bien partenaire d’entraînement pour une pré-sélection, et pourquoi pas dans un groupe final en 12e homme en cas de blessure, sait-on jamais. Au vu de son profil, ça ne me semble pas totalement une idée farfelue. »


Yoan Makoundou (2,07 m, 21 ans) – Cholet
Stats 2021-2022 : 10,2 points à 53,9 % aux tirs (dont 34,5 % à 3-points), 5,4 rebonds, 0,8 passe pour 12,5 d’évaluation en 23 minutes (33 matches de Betclic Elite)
Equipe de France : 0 sélection

Vincent Collet lui avait conseillé de ne pas refuser une pré-sélection en équipe de France, comme ce fut le cas l’été dernier, Yoan Makoundou a cette fois-ci honoré l’appel du sélectionneur pour la fenêtre internationale. S’il n’a pas été conservé dans les 12 pour le Monténégro, le Choletais a marqué des points pour le futur. Il n’était pas loin d’être drafté après une saison pleine dans le championnat de France, qui l’a vu exploiter avec brio ses qualités athlétiques.

L’avis de Fred Weis : « C’est un énorme athlète. Yoan Makoundou a énormément progressé cette saison, où il a été l’un des éléments majeurs de la remontada de Cholet en Betclic Elite. Il est encore très jeune mais il prend de l’expérience. C’est un vrai potentiel pour le futur… Et il ne fait pas que des dunks, il peut apporter plein de choses ! »


Yves Pons (1,99 m, 23 ans) – G-League
Stats 2021-2022 : 9,2 points à 48,6 % aux tirs (dont 38,7 % à 3-points), 4,9 rebonds, 0,9 contre pour 11,8 d’évaluation en 25 minutes (9 matches de G-League)
Equipe de France : 0 sélection (ne fait pas partie du Team France)

Non drafté après un cursus de quatre ans en NCAA, Yves Pons a pris des chemins de traverse pour mettre les pieds en NBA. L’ancien de l’INSEP a disputé 12 bribes de matches dans la Grande Ligue (6 minutes de moyenne) pour sa première saison pro. Si l’on ajoute ses 9 rencontres de G-League, cela fait tout au plus 21 possibilités de se montrer sur une saison, c’est très peu. Mais son potentiel athlétique reste intéressant à moyen terme chez les Bleus.

L’avis de Rémi Reverchon : « Yves est un profil très intéressant de par ses qualités physiques avec peu d’équivalent dans le groupe France. C’est un buffle, très athlétique et explosif. Maintenant, il a beau faire partie d’un groupe NBA à Memphis, il ne dispute pas un grand niveau de compétition puisqu’il a passé quasiment toute la saison en G-League, sans faire non plus de coups d’éclats. Ce serait intéressant de l’avoir sur un rassemblement élargi chez les Bleus, pourquoi pas. Mais il part de loin. »

Autres membres du Team France au poste 4 : Livio Jean-Charles, Amine Noua, Pierre Pelos, Damien Inglis, Charles Kahudi (blessé)

A relire :
Quels meneurs en équipe de France à l’EuroBasket ?
Quels arrières en équipe de France à l’EuroBasket ?
Quels ailiers en équipe de France à l’EuroBasket ?
Quels ailiers-forts en équipe de France à l’EuroBasket ?
Quels pivots en équipe de France à l’EuroBasket ?

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Les Jeux Olympiques de Tokyo ont dégagé chez les Bleus une nouvelle hiérarchie au poste 4. Si Nicolas Batum y a fait quelques passages, c’est surtout Guerschon Yabusele qui s’est révélé comme le principal ailier-fort de l’équipe de France. Mais la concurrence reste forte sur un poste qui doit, dans un futur plus ou moins proche, propulser Victor Wembanyama sur le devant de la scène. C’est dans cette perspective, mais aussi celle de potentiellement conserver trois pivots purs dans la raquette, dont Vincent Poirier – capable d’évoluer par séquences sur ce poste 4 -, et de renforcer un poste 3 moins fourni, que le sélectionneur Vincent Collet devra trancher. Présents cette semaine lors de la fenêtre de qualif’ au mondial, Amath M’Baye, Petr Cornelie et Louis Labeyrie restent également en course pour un spot à l’EuroBasket.

Il devrait en être

Guerschon Yabusele (2,01 m, 26 ans) – Real Madrid (Espagne)
Stats 2021-2022 : 11,2 points à 51,6 % aux tirs (dont 43,6 % à 3-points), 4,2 rebonds, 1,4 passe pour 12,1 d’évaluation en 25 minutes (33 matches en Liga Endesa)
Equipe de France : Qualifications EuroBasket (2020), Jeux Olympiques 2021 (argent) – 11 sélections

Vice-champion olympique, champion d’Espagne, finaliste de l’Euroleague. En un an, Guerschon Yabusele a marqué des points sur la scène européenne et internationale. Le natif de Dreux a tout simplement été le leader offensif du Real Madrid, terminant meilleur marqueur en Liga Endesa comme en Euroleague (11,9 points, 4,8 rebonds, 1,5 passe en 28 minutes sur 36 matches). Le Bear aspire désormais, comme l’été dernier après sa superbe saison avec l’ASVEL, à continuer de collectionner les médailles avec les Bleus. « À titre personnel, l’équipe de France a toujours été un objectif pour moi : je veux faire partie du groupe de manière durable, faire d’autres campagnes, gagner des titres », nous avait-il confié en novembre dernier. Après une année comme celle-ci, Vincent Collet devrait en faire son joueur majeur au poste 4 à l’EuroBasket.

L’avis de Fred Weis : « Dans l’ensemble, Guerschon a réalisé une saison extraordinaire avec le Real Madrid. Il a vraiment progressé sur son shoot à 3-points, c’est devenu une formidable menace extérieure, une arme qu’il combine à merveille avec son physique incroyable. Pour moi, c’est un joueur indiscutable à son poste en équipe de France désormais. »

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Photo : Victor Wembanyama (FIBA)

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