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David Gautier (ASVEL) : "C'est difficile de dire ça dans notre situation mais on progresse malgré tout"

À six joueuses pro contre onze pour Saragosse, l’ASVEL féminin a manqué de peu de débloquer son compteur en Euroleague à l’Astroballe (64-67). La frustration prédomine mais le coach David Gautier et Marine Fauthoux retiennent aussi les progrès collectifs.

Marine Fauthoux, meneuse de l’ASVEL féminin, 14 points à 4/15 aux tirs, 2 rebonds, 2 passes, sortie pour 5 fautes à une minute de la fin contre Saragosse : "C’est une défaite très frustrante parce qu'on voit les efforts et les progrès qui sont fournis par toute l'équipe. Et on chute encore une fois de peu. On leur laisse quelques drives, des tirs à 3-points ouverts alors qu'on sait qu'elles aiment ça. Les absences ne nous aident pas non plus mais on ne va pas prendre ça comme excuse parce que ça nous arrive depuis le début de la saison. C'est difficile mais on doit faire avec. Il y a des points positifs malgré tout. Le supplément d'âme va venir, il n’est pas loin. Je pense que quelque chose est en train de se créer, on a pu le voir quand on remonte à la fin. Le public nous suit. Je pense qu'on commence à vraiment trouver cette alchimie entre nous. Il va falloir enchaîner ce samedi contre Bourges, continuer sur l’énergie positive qu’on a eu aujourd’hui. Avec Julie (Allemand), on n’a pas trouvé tout de suite notre rythme, il fallait qu'on apprenne à se connaître un petit peu mieux. Notre duo fonctionne de mieux en mieux. Ce soir, elle a porté l’équipe en deuxième mi-temps et je suis très heureuse qu'elle revienne à ce niveau (19 points à 9/13 aux tirs, 6 passes, 4 interceptions). Peut-on se relever d’un départ à 0-4 en Euroleague ? Pourquoi pas. Il ne faut jamais s’avouer vaincu tant que ce n’est pas fini."



David Gautier, coach de l’ASVEL féminin : "Ça se joue sur des détails, quelques erreurs. Mais elles en ont font moins que nous. La fraîcheur aussi, je pense qu’on perd quelques ballons bêtes au troisième quart-temps avec un peu de fatigue. Elles ont joué à 11, nous à 6. Je dirais qu'il nous a manqué un peu de lucidité dans des moments-clés du match. C'est difficile de dire ça dans notre situation mais on progresse quand même, même si on a eu l'occasion de le prendre. Pardonnez-moi l'expression mais on a toujours un quart-temps qui fout la merde. On perd un peu le fil sur quelques rotations même si on essaie de responsabiliser un maximum de filles. Sur la fin, on vient aider en défense alors qu’il ne faut pas et on laisse Léonie Fiebich à 3-points. Entre les Espoirs et l’Euroleague, la marche est un peu haute d'un seul coup pour certaines mais elles s'engagent, elles font le taf avec leurs moyens, elles n’ont pas froid aux yeux et c'est plutôt positif. On a eu au moins un sursaut, les filles ont ressenti la force qui venait aussi des tribunes. Je pense que ça fait du bien aux joueuses, elles ont vu qu’elles étaient toujours soutenues malgré la période qu'on traverse. Julie (Allemand) met le panier de la gagne à 2 secondes de la fin et c'est frustrant parce qu’une faute offensive dans ces moments-là, c'est rarement sifflé. Je n'ai pas revu les images. Concernant Julie, elle monte en pression. Elle a besoin d'agressivité des deux côtés du terrain et ça change tout parce que c'est une fille avec un physique exceptionnel. Elle doit s’adapter au rythme de notre équipe actuellement, et malheureusement, on ne joue pas très vite en ce moment."

À Villeurbanne.



Photo : Marine Fauthoux (FIBA)

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