Éliminé par Saint-Chamond d’un point à la belle des quarts-de-finale des playoffs d’accesssion, le SLUC Nancy n’a pu remonter en Jeep Élite malgré une bonne saison, cependant marquée par les blessures. Pour la saison à venir, Christian Monschau, son entraîneur, conserve son ambition de montée, tout en étant conscient de l’adversité à laquelle les Couguars devront faire face.
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Vous avez fait toute la saison dans le Top 5 du classement et vous avez été éliminé en quarts-de-finale par Saint-Chamond. Que vous a-t-il manqué pour aller plus loin ?
Il nous a manqué un mois. Nous avons été touché par des blessures assez incroyables et extra-basket. L’exemple le plus marquant est celui de Mérédis Houmounou, qui se blesse gravement par la faute de la chute d’un panneau publicitaire ! Ça a été notre première cassure. Nous avions quatre joueurs sur les postes 1 et 2 et ils ont tous été impactés par ces blessures. Ça a cassé notre ligne arrière et nous n’avons plus été aussi compétitifs. Avant cela, nous étions sur une belle dynamique : lorsque nous avons pu prendre Souleyman (Diabaté), nous avons été premiers ou deuxièmes selon les semaines. Ensuite, cela a été très dur, mais l’équipe a fait front malgré tout. Nous avons donné tout ce qu’on avait. Il n’y a pas de regret à avoir. Nous avons fait une belle saison globalement. Nous sommes très frustrés de ne pas avoir pu aller jusqu’au bout mais, avec du recul, on se rend compte que c’était vraiment une belle saison. Le club a été récompensé par le fait d’avoir mis ses jeunes sur le terrain. La LNB a décerné une prime substantielle au SLUC pour avoir fait jouer les jeunes (NDLR : le Label Bronze de la LNB). Le club a également battu le record historique de spectateurs sur une saison en Pro B. Je tiens à remercier les joueurs pour tous les efforts qu’ils ont fait parce que beaucoup d’entre-eux ont joué blessé. J’étais vraiment très fier de ce groupe.
L’intersaison a été agitée en coulisses avec l’arrivée d’un nouveau président (Aurélien Fortier), d’un directeur général (Youri Verieras) et d’un nouveau directeur sportif (Sylvain Lautié). Quel est votre avis sur cette nouvelle configuration ?
C’est une nouvelle page qui se tourne pour le club, on va la laisser s’écrire. En tout cas, je remercie l’ancien président Philippe Durst pour le travail qu’il a fait au club. Il est aussi responsable de ma venue. Il a réussi à me convaincre de signer alors que ça n’était pas mon intention du tout. Je ressens beaucoup de loyauté à son égard.
De grands noms ont rejoint la Pro B, comme Amara Sy, Nobel Boungou-colo, Shawn King ou Roko Ukic, que pensez-vous de cette évolution ?
Cela démontre à quel point ce championnat est passionnant en plus d’être d’un très bon niveau technique et tactique. On a déjà vu beaucoup de bons joueurs l’an passé, dont plusieurs ont d’ailleurs signé en Jeep Élite. Il y a aussi beaucoup d’excellents coachs en Pro B. Je pense que l’arrivée des deux équipes reléguées (NDLR : Antibes et Fos-sur-Mer) positionnera la Pro B au même niveau que la saison dernière, sinon plus.
Il faudra être encore plus fort cette saison pour monter sachant qu’il n’y a qu’une seule place en Jeep Élite, qu’en pensez-vous ? Il faudra être plutôt en forme au moment des playoffs (sourire). La saison passée, nous avions l’ambition de jouer la première place au même titre que Roanne, qui l’a obtenu, Orléans et sur la fin Rouen ou Vichy-Clermont. Cette année, toutes les équipes auront la volonté de se positionner dès la saison régulière et les candidats à la montée seront encore plus nombreux. On peut penser à Saint-Chamond, qui a fait une grosse saison et qui garde une belle ossature, à Rouen, à Vichy-Clermont, à Gries-Oberhoffen, sans oublier les équipes qui ont manqué les playoffs de peu la saison passée, comme Blois. Par ailleurs, Antibes a monté un gros roster, Paris n’a pas encore terminé mais c’est royal pour l’instant, donc ça va être très dur.
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Vous avez fait toute la saison dans le Top 5 du classement et vous avez été éliminé en quarts-de-finale par Saint-Chamond. Que vous a-t-il manqué pour aller plus loin ?
Il nous a manqué un mois. Nous avons été touché par des blessures assez incroyables et extra-basket. L’exemple le plus marquant est celui de Mérédis Houmounou, qui se blesse gravement par la faute de la chute d’un panneau publicitaire ! Ça a été notre première cassure. Nous avions quatre joueurs sur les postes 1 et 2 et ils ont tous été impactés par ces blessures. Ça a cassé notre ligne arrière et nous n’avons plus été aussi compétitifs. Avant cela, nous étions sur une belle dynamique : lorsque nous avons pu prendre Souleyman (Diabaté), nous avons été premiers ou deuxièmes selon les semaines. Ensuite, cela a été très dur, mais l’équipe a fait front malgré tout. Nous avons donné tout ce qu’on avait. Il n’y a pas de regret à avoir. Nous avons fait une belle saison globalement. Nous sommes très frustrés de ne pas avoir pu aller jusqu’au bout mais, avec du recul, on se rend compte que c’était vraiment une belle saison. Le club a été récompensé par le fait d’avoir mis ses jeunes sur le terrain. La LNB a décerné une prime substantielle au SLUC pour avoir fait jouer les jeunes (NDLR : le Label Bronze de la LNB). Le club a également battu le record historique de spectateurs sur une saison en Pro B. Je tiens à remercier les joueurs pour tous les efforts qu’ils ont fait parce que beaucoup d’entre-eux ont joué blessé. J’étais vraiment très fier de ce groupe.
L’intersaison a été agitée en coulisses avec l’arrivée d’un nouveau président (Aurélien Fortier), d’un directeur général (Youri Verieras) et d’un nouveau directeur sportif (Sylvain Lautié). Quel est votre avis sur cette nouvelle configuration ?
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Photo : SLUC Nancy
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