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En direct avec… Yannis Morin (Strasbourg) : « J’ai longtemps rêvé de la NBA »

Pour sa 8ème saison dans le championnat de France, le Martiniquais Yannis Morin a posé ses bagages à la SIG Strasbourg avec le désir d’ajouter un second titre de champion de France à son palmarès après celui glané avec Le Mans en 2018. La SIG est actuellement bien positionnée en Jeep Elite, et aussi

Pour sa 8ème saison dans le championnat de France, le Martiniquais Yannis Morin a posé ses bagages à la SIG Strasbourg avec le désir d’ajouter un second titre de champion de France à son palmarès après celui glané avec Le Mans en 2018. La SIG est actuellement bien positionnée en Jeep Elite, et aussi qualifiée pour les demi-finales de la Basketball Champions League.

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Le premier match que vous avez joué en pro :

C’était un match d’EuroCoupe avec Cholet contre Ulm (ALL) en 2012. Ce n’était pas prévu que je joue mais Rudy (Gobert) s’est blessé dès le début du match et le deuxième pivot avait eu rapidement 2-3 fautes. L’adrénaline est venu très vite, l’entraîneur m’avait mis également la pression en me disant de pas faire n’importe quoi. J’en rigole aujourd’hui mais ce n’était pas simple sur le moment. Il faut saisir l’opportunité, j’avais 19 ans, j’ai joué 11 minutes je crois. On a perdu mais je m’en étais plutôt pas mal sorti.

Le joueur qui vous a rendu meilleur :

Je dirais Blake Schilb. C’est un très grand joueur, une légende de la LNB. Il a été MVP quand même, donc j’ai beaucoup appris de lui. Même si on ne jouait pas le même poste, je suis un intérieur et lui un extérieur, c’est quelqu’un avec qui je communiquais énormément l’an passé.

Le meilleur joueur actuel de votre championnat :

Très bonne question, je dirais quand même Isaïa Cordinier (Nanterre). Ce que j’apprécie chez lui c’est son explosivité, il est toujours à la recherche de la performance. Il se bat pour une place aux JO avec l’équipe de France, c’est très très fort.

Le joueur le plus râleur du championnat :

Je pense à Georgi Joseph (Le Portel). Quand on voit son activité sur les réseaux sociaux on comprend vite pourquoi je dis ça. Cela fait beaucoup de temps que l’on joue l’un contre l’autre. Je n’ai rien contre lui, nous sommes en bons termes mais il n’a pas peur de dire ce qu’il pense.

Le coach qui vous a le plus marqué :

Mark Daigneault (actuel coach du Thunder d’Oklahoma City). C’était mon coach quand j’étais en G League (avec les Blue d’Oklahoma City). Je n’ai jamais vu un coach aussi calme par rapport à ce qui se passe sur le terrain, qui communiquait autant sur le terrain avec ses joueurs. À cette époque, j’étais pas mal blessé. Il venait me voir pour me montrer beaucoup de séquences vidéos sur sa façon de voir les choses, son plan de jeu mais aussi la façon dont il voulait m’utiliser dans ce système.

« Champion de France 2018 (avec Le Mans). Il s’agit de mon seul trophée en tant que professionnel donc forcément c’est celui que je retiens le plus. »

Le club où vous aimeriez jouer :

Franchement je n’ai pas de club qui me fait rêver plus qu’un autre. Cela dépend du coach, des joueurs, le rôle que l’on me propose. J’ai longtemps rêvé de la NBA, j’ai travaillé pour me donner les moyens d’y accéder mais je n’ai pas réussi. Je n’ai pas de regrets particuliers puisque j’ai tout tenté, cela n’a pas fonctionné tant pis. En NBA tout rentre en compte : ton niveau, la franchise, tes connexions, on ne se sait jamais réellement pourquoi tu n’es pas gardé.

Le club où vous ne voulez pas jouer :

Comme la question précédente, aucun particulièrement.

Votre pire souvenir de joueur :

J’en ai pas spécialement. J’essaie de passer rapidement à autre chose après une mauvaise action. C’est pareil pour un match, je n’ai pas trop de mauvais souvenirs sur un match précis.

Votre adversaire le plus coriace :

Je dirais Miro Bilan (Lyon-Villeurbanne) lorsqu’il était à Strasbourg principalement. En tant que pivot, il était très fort et difficile à jouer. C’est l’adversaire le plus coriace que j’ai rencontré sur les terrains car il est très imposant et très technique. Il utilise très bien ses atouts.

Le trophée que vous êtes le plus fier d’exposer :

Champion de France 2018 (avec Le Mans). Il s’agit de mon seul trophée en tant que professionnel donc forcément c’est celui que je retiens le plus. C’était assez spécial puisque je suis arrivé en cours de saison. Je revenais de G League en tant que joker médical, dans un collectif bien huilé qui était très bien en place. Je suis venu et j’ai su faire ma part du boulot. Ma famille et mes amis, tout le monde était très fier.

Si vous pouviez prendre le move d’un joueur :

Le  « fadeway » de Kevin Garnett. C’est un move qui me fait rêver sachant que je ne sais pas trop le faire. C’est un tir très difficile à prendre puisqu’il est en déséquilibre. Il faut donc le travailler un maximum.

Si vous deviez payer votre place pour voir un joueur :

En ce moment je dirais Stephen Curry. C’est un show à lui tout seul. Son tir, le fait qu’il shoote de partout, c’est à voir ! On dirait un enfant qui s’amuse quand il joue. En soi, il montre une autre image, une autre façon de faire du sport.

Pourquoi portez-vous le numéro 25 :

À la base, je portais le 24 car je suis un fan de Kobe (Bryant). Quand il est décédé, j’ai décidé de changer de numéro, du coup j’ai pris le 25. C’était une façon de lui rendre hommage et puis j’estimais que je n’avais plus le droit de porter ce numéro, il lui appartient. J’ai grandi devant lui et les finales Sixers/Lakers de 2001, j’admire également son éthique de travail, c’est un exemple !

L’exercice que vous faites en plus que les autres à l’entraînement :

Le « hook ». C’est le tir que je prends le plus souvent sur le terrain. Ce n’est pas un move évident, un shoot de très très haut niveau. Comme une gamme de piano, il faut la savoir à la perfection. C’est donc par le travail que ça se maitrise.

Si vous aviez une règle à changer dans le basket :

Tout est bien pour moi, il n’y a rien à changer. Des lignes à 4 points ? Surtout pas, cela n’a pas d’intérêt.

Est-ce que ça vaut la peine de discuter avec les arbitres :

Oui. On est tous humains, on fait tous des erreurs donc il faut en parler. Je ne vais pas les voir avec de la méchanceté, juste pour être dans l’échange. Il est important de communiquer avec car ce sont eux qui jugent les fautes et les erreurs de joueurs selon leur jugement. Il est donc intéressant de voir leur point de vue et d’exprimer mon sentiment.

Le principal sujet de conversation entre joueurs :

Ça dépend vraiment mais en général on parle au sujet des résultats NBA. Dans l’équipe, on n’a pas de fans d’une ou telle franchise. On évoque simplement les résultats et les performances des joueurs. En ce moment, j’aime beaucoup ce que fait Nikola Jokić et Damian Lillard. J’aime leur style de jeu. Pour moi, Jokic est le meilleur attaquant intérieur de la Ligue même en étant peu athlétique. Il est en lice pour le titre de MVP clairement.

Votre meilleur pote dans le basket :

William Howard (Lyon-Villeurbanne). C’était mon « roommate » au centre de formation à l’INSEP en 2009. On a donc vécu énormément de choses ensemble. On se voit très peu puisque nous sommes pas dans la même ville et que chacun réalise sa carrière de son côté mais on se parle énormément.

« Je suis un joueur athlétique, combattant sachant faire un peu de tout. Je ne suis pas spécialiste d’un truc mais je fais le boulot typique de l’intérieur »

Votre principale occupation entre deux entraînements :

Je dors en général. En ce moment on a un entrainement par jour puisqu’on joue en semaine. Sinon la plupart du temps on en a temps, ça dépend. Quand je rentre de l’entraînement, je finis de manger et puis je pars directement dormir.

La ville où vous avez joué et que vous préférez :

Il n’y a pas vraiment de ville où je préfère jouer. Je dirais peut-être Monaco. J’ai des très bons souvenirs là-bas en référence aux matchs et au titre de 2018. Sinon à part ça, je ne sais pas trop.

Votre résumé en quelques phrases :

Je suis un joueur athlétique, combattant sachant faire un peu de tout. Je ne suis pas spécialiste d’un truc mais je fais le boulot typique de l’intérieur. Je prends des rebonds, je pose de bons écrans à mes coéquipiers et puis voilà !

Si vous ne jouiez pas au basket :

Je ne sais pas du tout. J’ai toujours voulu faire du basket donc je ne me suis jamais posé la questions. Mes frères jouaient au basket et on regardait la NBA donc j’ai toujours été dedans. Ma reconversion ? J’y pense mais je ne sais pas encore quoi faire.

Le fait de jouer un All-Star Game  :

C’était l’an passé et ce fut un moment magique ! Ce n’est pas tous les jours que tu peux jouer à Bercy (Accord Hôtel Arena). J’ai pris mon pied. Il n’y a pas de pression, on joue comme des enfants, c’était l’euphorie totale !

La musique que vous écoutez le plus en avant match :

Je suis pas trop musique. Je préfère parler, rigoler avec le staff et mes coéquipiers. Je ne suis pas quelqu’un qui stress avant un match donc je n’ai pas trop besoin de la musique. Je ne me prends pas la tête tout simplement.

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Le premier match que vous avez joué en pro :

C’était un match d’EuroCoupe avec Cholet contre Ulm (ALL) en 2012. Ce n’était pas prévu que je joue mais Rudy (Gobert) s’est blessé dès le début du match et le deuxième pivot avait eu rapidement 2-3 fautes. L’adrénaline est venu très vite, l’entraîneur m’avait mis également la pression en me disant de pas faire n’importe quoi. J’en rigole aujourd’hui mais ce n’était pas simple sur le moment. Il faut saisir l’opportunité, j’avais 19 ans, j’ai joué 11 minutes je crois. On a perdu mais je m’en étais plutôt pas mal sorti.

Le joueur qui vous a rendu meilleur :

Je dirais Blake Schilb. C’est un très grand joueur, une légende de la LNB. Il a été MVP quand même, donc j’ai beaucoup appris de lui. Même si on ne jouait pas le même poste, je suis un intérieur et lui un extérieur, c’est quelqu’un avec qui je communiquais énormément l’an passé.

Le meilleur joueur actuel de votre championnat :

Très bonne question, je dirais quand même Isaïa Cordinier (Nanterre). Ce que j’apprécie chez lui c’est son explosivité, il est toujours à la recherche de la performance. Il se bat pour une place aux JO avec l’équipe de France, c’est très très fort.

Le joueur le plus râleur du championnat :

Je pense à Georgi Joseph (Le Portel). Quand on voit son activité sur les réseaux sociaux on comprend vite pourquoi je dis ça. Cela fait beaucoup de temps que l’on joue l’un contre l’autre. Je n’ai rien contre lui, nous sommes en bons termes mais il n’a pas peur de dire ce qu’il pense.

Le coach qui vous a le plus marqué :

Mark Daigneault (actuel coach du Thunder d’Oklahoma City). C’était mon coach quand j’étais en G League (avec les Blue d’Oklahoma City). Je n’ai jamais vu un coach

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Photos: FIBA

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