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LFB – Agnes St Ges (présidente Bourges): « il faut être conscient que l’impact économique ne va pas durer qu’une seule saison »

Dans les colonnes du Berry, la présidente du Tango Bourges Basket, Agnès St Ges, fait part de son inquiétude sur les conséquences de la pandémie de Covid-19 pour l’ensemble de la Ligue Féminine.

Dans les colonnes du Berry, la présidente du Tango Bourges Basket, Agnès St Ges, fait part de son inquiétude sur les conséquences de la pandémie de Covid-19 pour l’ensemble de la Ligue Féminine.

« Nous les clubs, nous sommes avant tout des entreprises. Notre équilibre économique ne repose que sur la billetterie, nos partenaires, le grand public. On traverse une crise sanitaire, on a face à nous une crise économique et une crise sociale. Tous les clubs ont de grosse inquiétudes. Les municipalités ne sont pas encore installées, les subventions pas encore votées, la situation met des clubs en péril. Nous avons présenté à la commission de contrôle de gestion de la FFBB nos projections d’arrêté au 31 mai et les budgets pour la saison prochaine. On est reparti d’une page blanche, en prenant en compte la problématique de nos abonnés, celle du grand public, celle de nos partenaires qui sont dans la difficulté et pour qui aujourd’hui, maintenir un partenariat n’est pas une priorité. Si on est vraiment pessimistes, on table dans notre budget sur une baisse du partenariat privé d’entre 30 et 40 %. Pour les abonnés, qui auront peut-être peur de revenir, on anticipe une baisse de 20 %. Tous les clubs de LFB ont fait de la sorte. A Bourges, on a la chance d’être un club qui a une situation financière extrêmement saine. Pour la saison prochaine, malgré ce tableau noirci avec un budget prévisionnel que nous avons fait pessimiste, on sait qu’on pourra répondre présent. Mais il faut être conscient que l’impact économique ne va pas durer qu’une seule saison. »

La présidente berruyère ajoute que tous les scénarios de reprise sont à l’étude: septembre, octobre, novembre, huis clos temporaire… Mais cette solution n’a pas beaucoup d’adeptes chez les femmes comme chez les hommes.


« Au niveau de l’Euroleague, tant que l’ouverture de l’espace Schengen n’est pas possible, il y a des choses qui ne sont pas réalisables. La Fiba s’interroge et envisage plusieurs scénarios : poule de quatre équipes, poules de six, poule de huit ? Voire, dans le pire des scénarios, une saison banche… La Fiba consulte les clubs engagés et se prononcera le 15 juin. »

Photo: Alexia Chartereau (FIBA)

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