Longtemps considérée comme une ligue très américanisée, la BBL allemande offre un nouveau visage, plus tourné vers la formation des « produits locaux ». Mais si quantitativement, l’Allemagne figure en haut de tableau, il reste encore du chemin à parcourir en termes de rendement…
La BBL, ligue de première division allemande, a longtemps été considérée comme l’une des plus américanisées d’Europe – il n’était il y a encore peu de temps pas rare de compter neuf ou dix ressortissants des États-Unis (parfois dotés de passeports « bosman » de complaisance) dans les effectifs d’un club. Aujourd’hui, la tendance s’inverse un peu, même si tous les clubs de BBL disposent de six Américains ou plus dans leur effectif. Mais il existe une forte évolution, celle du nombre d’Allemands alignés sur les feuilles de match. Et notamment de jeunes. Conscients que l’américanisation à outrance du championnat aurait pour conséquence d’assécher la formation locale – et donc les résultats de l’équipe nationale par voie de conséquence –, instances et clubs ont pris le problème à bras le corps.
La première conséquence, c’est que la BBL est l’un des championnats européens majeurs où les U21 ont le plus de chances de s’ébattre : après 27 matchs de saison régulière, ils sont 55 à avoir joué au moins une fois (deuxième chiffre de ces championnats majeurs, derrière la France avec 60) et 24 à disposer d’un vrai rôle
Photo: Stefan Peno (FIBA)