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Euro féminin: L’analyse de Yannick Souvré, ancienne capitaine des Bleues et consultante sur W9

W9 va retransmettre demain samedi à 18h en clair -en plus de Canal+ Sport- la demi-finale de l’équipe de France contre la Grande-Bretagne et Yannick Souvré sera la consultante. Juste avant son départ pour Belgrade, nous lui avons demandé d’analyser les performances des Bleues. On parle plus particul

W9 va retransmettre demain samedi à 18h en clair -en plus de Canal+ Sport- la demi-finale de l’équipe de France contre la Grande-Bretagne et Yannick Souvré sera la consultante. Juste avant son départ pour Belgrade, nous lui avons demandé d’analyser les performances des Bleues. On parle plus particulièrement de Sandrine Gruda, d’Olivia Epoupa, de Marine Johannès et de Valérie Garnier. L’ancienne capitaine de l’équipe de France a répondu comme à chaque fois avec pertinence et franchise.

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Votre départ à Belgrade dépendait de la qualification de la France, alors étiez-vous stressée pendant le match contre la Belgique ?

(Rires) Stressée, ce n’est même pas le mot ! Je n’étais pas très convaincue sur les matches amicaux de l’équipe de France et donc j’étais plutôt dubitative dans mon cheminement intellectuel sur le fait d’aller à Belgrade ou pas. Et puis les matchs sur place m’ont beaucoup plus convaincu. Je crois que l’arrivée de Sandrine Gruda a changé beaucoup de choses et pas seulement du fait de ses 33 points hier soir. Avec la dureté qu’elle a amenée dans l’équipe, elle lui a fait passer à mes yeux un cap. Franchement, avant qu’elles commencent la compet, je pensais que je n’irai pas à Belgrade et ensuite j’ai trouvé que défensivement c’était assez serein. En ce qui concerne le côté offensif, je sais qu’il y a des jours avec et des jours sans. Elles sont les meilleures marqueuses de l’Euro mais hier soir ça a été compliqué. J’ai trouvé que les Belges jouaient juste, je suis fan de Emma Meesseman bien sûr et surtout de Julie Allemand. Elle donne une envergure à cette équipe-là. J’étais méfiante mais malgré tout assez sereine… La vache ! A la fin du match, je ne les voyais pas du tout passer. Un gros stress. J’ai regardé en famille et mon fils m’a dit de colère, « maman, je vais à la douche ! », il est quand même resté et on a crié comme des malades. Ce sont les joies du basket et je suis bien sûr ravie pour elles.

N’a-t-on pas vu contre la Belgique une Sandrine Gruda dépendance comme très rarement dans l’histoire du basket féminin français par rapport à une joueuse ?

Oui, dans le sens où certaines se sont un peu échappées. Je pense que les toutes jeunes ont été fébriles paradoxalement alors qu’elles auraient dû être un peu inconscientes. Je pense à (Alexia) Chartereau qui n’a pas pris des shoots ouverts qu’elle prend habituellement ou même (Sara) Chevaugeon. Valérie (Garnier) les a fait rentrer c’est donc qu’elle a confiance et elles ne prennent pas leurs responsabilités. Par contre, Sandrine a fait « donnez-moi la balle ! ». Elle a été poster en bas, c’était certainement le système. Ça finit bien mais ça nous a rendu dépendant, c’est quand même dangereux. Elle a gagné son combat contre Meesseman car elle l’a pourri tout le match, elle lui a fait vivre un enfer. J’ai été hyper contente que Pierre Vincent entraîne de nouveau Sandrine (NDLR : à Schio) car je pense qu’il va la refaire travailler et lui amener un côté psychologique. On a retrouvé la grande Sandrine, pas parce qu’elle a marqué 33 points mais parce qu’elle a eu un impact sur le jeu qu’elle avait auparavant et qui faisait d’elle l’une des meilleures joueuses du monde à ce poste.

Plus peut-être que ses points, le plus impressionnant, ça a été sa défense comme par exemple son stop sur Emma Meesseman lors de la dernière action du temps règlementaire ?

(Rire) Elle lui a mis des marrons tout le match et sans prendre de fautes. J’avais peur de ça : si elle prenait trois fautes dès le début, c’est plié. Il n’y qu’elle qui peut la tenir. Chartereau est beaucoup trop tendre. Endy Miyem est trop petite. Sandrine est remontée comme une pendule à défendre, j’adore ça. Quand elle et Epoupa se mettent à défendre, il faut que les autres s’y mettent. La pression qu’elles mettent est énorme. A un moment donné, Sandrine va à la limite lui cracher dans la tête !

Photo: Bria Hartley (FIBA)
« J’ai trouvé que Bria Hartley et Marine Johannès manquaient de punch, de jambes et d’impact physique »

Que pensez-vous de la montée en puissance sur cet Euro de Olivia Epoupa qui a trois poumons ?

On ne lui donne pas beaucoup de crédit, je trouve, peut-être parce qu’elle n’a pas marqué son passage en France. Je suis assez fan. Elle va beaucoup au rebond offensif et je suis assez d’accord avec Céline Dumerc : un rôle de meneuse implique d’être gestionnaire et donc le repli défensif. Mais elle apporte tellement, et tu peux avoir à côté quelqu’un de plus lent, de plus haut.

Son manque de reconnaissance en France est sans doute dû au fait qu’elle a joué à Toulouse, un club de deuxième catégorie, puis à Villeneuve d’Ascq où elle n’a pas été performante ?

Complètement. Son passage en France à la sortie de l’INSEP, il est zéro. Elle aura les honneurs qu’elle mérite le jour où elle reviendra dans un gros club. Moi, je l’aurais prise en club !

Que pensez-vous des prestations de Bria Hartley, et de l’extérieur de son intégration dans le groupe ?

Je regarde pas mal les photos sur les réseaux sociaux et on a l’impression qu’elle s’est complètement fondue dans le truc. L’internationalisation de toutes les équipes françaises de club font que les filles n’ont pas de soucis à parler l’anglais. Apparemment, elle est venue avec un état d’esprit de vouloir s’intégrer, de s’approprier ce pays qu’elle ne connait certainement pas tant que cela non plus. Il faut se dire les choses, c’est une opportunité pour elle de faire les Jeux. En tant qu’Américaine, elle ne peut pas, en tant que Française, elle les jouera en 2024 si elle va jusqu’au bout et peut-être dès 2020. Les Américains sont beaucoup plus portés sur ça que d’autres nations, les Jeux ça leur parle. Beaucoup plus que nous. Merci à sa grand-mère ! Ce qui est important c’est le relationnel avec Valérie (NDLR : Valérie Garnier était aussi sa coach au Fenerbahçe) et le fait qu’elle doit rêver des Jeux. Elle s’est très bien fondue et c’est une vraie joueuse de basket même si hier soir je l’ai trouvée en demi-teinte. J’ai trouvé qu’elle et Marine Johannès manquaient de punch, de jambes et d’impact physique. Alors qu’une Valériane Ayayi ne manquait pas de jambes même si elle a été moins vu que lors de certains matches. Bria Hartley et Marine Johannès se sont fait passer énormément défensivement.

La compétition n’est pas terminée mais les productions de Marine Johannès ressemblent pour l’instant à celles de la dernière Coupe du monde ? Elle n’a pas un mental d’acier ?

Je ne suis pas dans le groupe mais on a l’impression qu’elle est perturbée. C’est la tête qui fait qu’elle n’est pas présente dans le jeu. Est-elle fébrile ? Vit-elle mal la concurrence ? Est-elle déjà en WNBA ? Il n’y a qu’elle qui a les réponses. C’est dommage qu’elle passe à côté et il va falloir qu’elle s’en serve. Il ne faut pas oublier qu’elle est jeune et elle n’a pas encore un énorme bagage international derrière elle malgré tout. Pour moi, elle a l’œil qui n’y est pas. Elle rentre dans le jeu avec cet air qui est génial quand elle a la tête à l’endroit mais qui peut être détestable quand elle traîne des pieds. Son jeu est hyper excentrique, hors du commun et plutôt génial, elle a gagné en efficacité et en dureté avec Bourges mais pourquoi c’est dur au niveau international ? C’est beaucoup plus physique, beaucoup plus dur. Pour moi, elle n’est pas apte à marquer 15 points par match. Pour l’instant ce n’est pas quelqu’un de sûr. Je trouve que c’est bien que l’équipe ne soit pas dépendante d’elle, d’ailleurs il faut être dépendant de personne. On va voir comment ça va se passer devant l’Angleterre qui est archi-dépendante d’une joueuse. Si Sandrine fait le même match contre l’intérieure (NDLR : Temi Fagbenle), il n’y a pas de match. Pour Johannès, ça fait partie de l’apprentissage de la joueuse. Tu es portée aux nues parce que tu es hors du commun et il faut te remettre en question. Il faut comprendre pourquoi ça ne marche pas et faire les bons choix. Je vois chez elle une forme de timidité mais je ne la connais pas, pas plus que « bonjour, ça va ? ». Rigoler trois secondes ce n’est pas connaître la personne. Mais ça fait partie du parcours relativement classique d’une bonne joueuse. Elle n’a que 24 ans. Elle a mieux assumé l’Euroleague cette année que jamais mais je pense qu’elle n’est pas faite encore en équipe de France pour être la joueuse majeure sur laquelle tu t’appuis. Tout le monde a crû ça mais moi je ne suis pas spécialement surprise. Par contre, si elle ne prend pas les bonnes décisions et qu’elle ne se remet pas en question sérieusement, elle ne restera que cette joueuse magnifique… de temps en temps.

Photo: Valérie Garnier (FIBA)
« Valérie (Garnier), c’était une gauchère, une shooteuse, elle ne défendait pas ! »

Avez-vous eu le temps de scouter les Britanniques ?

Oui, j’ai regardé. La Grande-Bretagne, je ne suis pas la seule à ne pas trop les connaître. Il y a Jo Leedham qui a fait le tour de la France en passant par Bourges et puis (Temi) Fagbenle. Elle est puissante, assez rapide, mais elle n’est pas super technique. Je pense que Sandrine peut la tenir sans trop de problèmes si elle arrive à ne pas faire trop de fautes. C’est une fille qui joue à Polkowice donc elle la connait. Elles ont une troisième joueuse, Karlie Samuelson, qui était à Fullerton, et qui a un parcours hyper atypique. Elle n’est jamais venue en Europe, elle est allée en WNBA et elle s’est pétée gravement. Elle a tiré un trait sur sa carrière et elle est revenue en coachant. Elle a été reprise en WNBA et elle est venue en Europe pour la première fois l’année dernière. C’est une naturalisée, qui pour la WNBA est Américaine, et elle est la deuxième marqueuse de l’équipe. Pour moi, elles ont trois joueuses d’impact. Elles vont commencer à fatiguer.

Le piège c’est de se dire « chouette ! C’est la Grande-Bretagne en demi et pas la Serbie ou l’Espagne ? »

Je préfère la Grande-Bretagne que l’Espagne ou la Serbie qui sont au-dessus de nous. La Serbie chez elle, c’est intouchable et les Espagnoles c’est monstrueux. Astou Ndour remplace largement Sancho Lyttle. Pour moi, c’est la finale avant l’heure. Tant mieux que l’on ait les Anglaises ! C’est une chance, il faut la saisir… J’adore Endy Miyem, c’est une fille qui est consensuelle. Comme le dit Céline (Dumerc) dans un reportage, « toi tu veux être aimée ! » Oui, mais quand il faut crier et envoyer, ce n’est pas possible. Sandrine ne le serait pas non plus car elle est beaucoup trop dure mais Endy est beaucoup trop gentille. Et là, il faut faire comprendre à tout le monde qu’il faut mettre le mors aux dents et y aller. J’ai lu quelque part que Bria Hartley est la capitaine. C’est bien, elle amène un plus mais non, non, ce n’est pas la capitaine. Je trouve que ça manque.

Ça avait déjà été le cas à la dernière Coupe du monde ?

Bien sûr. Ça avait été archi flagrant. C’est dommage que l’on n’ait pas (Héléna) Ciak en plus car on serait une équipe transformée. Sarah Michel aussi car elle amène de la défense. Ciak, c’est vraiment une grosse, grosse perte. L’avantage que l’on a c’est que Gruda est transcendée par rapport à la Coupe du monde où elle avait été transparente.

Vous avez été la coéquipière de Valérie Garnier à Mirande et en équipe de France. Qu’en pensiez-vous à l’époque ? C’était une passionnée ? Pouviez-vous imaginer qu’elle serait un jour coach de l’équipe de France ?

C’était une accro comme il y en a peu. Les accros sont toujours dans le basket : Audrey Sauret, Cathy Melain, Ana Kotocova. Valérie est très différente de la joueuse qu’elle était. Je pense qu’elle a été extrêmement influencée par la façon d’être et de penser d’Alain Jardel (NDLR: coach emblématique de Mirande puis de l’équipe de France). La personne que j’ai connu au début, c’était un peu une Johannès en puissance. Elle n’avait pas sa facilité physique surtout qu’elle avait été déjà blessée au genou et une opération dans les années 80, ce n’est pas comme maintenant, mais elle pouvait s’arrêter à trois-points en fin de contre-attaque. A l’époque ça ne se faisait pas. C’était une gauchère, une shooteuse, elle ne défendait pas ! Elle adorait jouer avec moi… Je défendais pour elle (rire) ! Je ne shootais pas trop. Elle était le feu et j’étais l’eau. Ce n’était pas quelqu’un d’écervelée mais quelqu’un qui jouait à l’instinct. Donc tu ne penses pas toujours que ces gens-là vont être entraîneurs. Ceci dit, quand je l’ai côtoyé, j’étais lycéenne et je ne pensais pas à ce que je ferai plus tard dans la vie. Après, elle a vécu du Jardel pendant des années qui lui a inculquée le travail et la discipline qui l’a malgré tout formatée. Certainement qu’elle a perdu un peu de cette insouciance pour être davantage cadrée et elle s’en inspire énormément dans sa façon d’être et de parler. C’est son éducation basket et elle reproduit certaines choses d’Alain. Elle s’est aussi formée depuis avec les expériences qu’elle vit dans les clubs. Mais c’est marrant de la voir aujourd’hui dire « discipline… Il faut faire le système ». C’est très loin de la joueuse de départ qu’elle était. Ceci dit, depuis son passage en Turquie, à mon sens, elle laisse beaucoup plus de liberté à ses joueuses.

« Je fais les Jeux pour France Télévisions et j’espère que ça va continuer »

Depuis votre retraite sportive vous avez été consultante pour plusieurs chaînes de télévision. Pouvez-vous nous rappeler ça ?

Je crois que les premières fois c’était avec David Cozette sur Sport+. J’ai fait la chaîne L’Equipe et surtout France Télévisions car je fais les Jeux pour eux et j’espère que ça va continuer. Pour tous, c’est à l’évènement, le seul contrat que j’ai eu c’était avec L’Equipe pour suivre Bourges en coupe d’Europe sur une saison. Je m’étais engagée avec M6 qui a les évènements à partir des demi-finales. Là ça va, c’est sur un week-end un peu prolongé.

Votre métier est d’être Directrice Générale de la Ligue de volley, vous avez pu glisser ce week-end prolongé à Belgrade dans votre agenda ?

J’ai surtout la chance que mon employeur accepte. Vincent Couëffé avec qui je commente est un volleyeur qui a joué en Pro B. Je fais quelques clins d’œil à l’antenne sur le volley et aussi sur le sport féminin.

Vous avez toujours un pied à la fédération de basket en tant que membre du comité directeur comme avant vous aviez un pied dans le volley avant de devenir DG de la Ligue ?

J’étais présidente de la commission marketing à titre bénévole. Isabelle Collette, qui était DG de la Ligue de volley m’avait dit qu’elle cherchait quelqu’un qui soit totalement indépendant, qui connaisse le sport et surtout le marketing sportif. Elle m’avait dit que ce n’était pas glamour du tout mais qu’on était là pour imposer le règlement. Je me suis dit « pourquoi pas, ça peut m’intéresser de voir autre chose. » J’ai fait ça pendant une année et quand Isabelle est partie à la Ligue de Basket (NDLR : comme DG adjointe), elle m’a fait savoir que son poste se libérait, elle m’a demandé si ça m’intéressait et elle m’a mis en contact avec la gouvernance de l’époque. C’est grâce à elle que j’ai le poste.

Photos: FIBA

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Votre départ à Belgrade dépendait de la qualification de la France, alors étiez-vous stressée pendant le match contre la Belgique ?

(Rires) Stressée, ce n’est même pas le mot ! Je n’étais pas très convaincue sur les matches amicaux de l’équipe de France et donc j’étais plutôt dubitative dans mon cheminement intellectuel sur le fait d’aller à Belgrade ou pas. Et puis les matchs sur place m’ont beaucoup plus convaincu. Je crois que l’arrivée de Sandrine Gruda a changé beaucoup de choses et pas seulement du fait de ses 33 points hier soir. Avec la dureté qu’elle a amenée dans l’équipe, elle lui a fait passer à mes yeux un cap. Franchement, avant qu’elles commencent la compet, je pensais que je n’irai pas à Belgrade et ensuite j’ai trouvé que défensivement c’était assez serein. En ce qui concerne le côté offensif, je sais qu’il y a des jours avec et des jours sans. Elles sont les meilleures marqueuses de l’Euro mais hier soir ça a été compliqué. J’ai trouvé que les Belges jouaient juste, je suis fan de Emma Meesseman bien sûr et surtout de Julie Allemand. Elle donne une envergure à cette équipe-là. J’étais méfiante mais malgré tout assez sereine… La vache ! A la fin du match, je ne les voyais pas du tout passer. Un gros stress. J’ai regardé en famille et mon fils m’a dit de colère, « maman, je vais à la douche ! », il est quand même resté et on a crié comme des malades. Ce sont les joies du basket et je suis bien sûr ravie pour elles.

N’a-t-on pas vu contre la Belgique une Sandrine Gruda dépendance comme très rarement dans l’histoire du basket féminin français par rapport à une joueuse ?

Oui, dans le sens où certaines se sont un peu échappées. Je pense que les toutes jeunes ont été fébriles paradoxalement alors qu’elles auraient dû être un peu inconscientes. Je pense à (Alexia) Chartereau qui n’a pas pris des shoots ouverts qu’elle prend habituellement ou même (Sara) Chevauchon. Valérie (Garnier) les a fait rentrer c’est donc qu’elle a confiance et elles ne prennent pas leurs responsabilités. Par contre, Sandrine a fait « donnez-moi la balle ! ». Elle a été poster en bas, c’était certainement le système. Ça finit bien mais ça nous a rendu dépendant, c’est quand même dangereux. Elle a gagné son combat contre Meesseman car elle l’a pourri tout le match, elle lui a fait vivre un enfer. J’ai été hyper contente que Pierre Vincent entraîne de nouveau Sandrine (NDLR : à Schio) car je pense qu’il va la refaire travailler et lui amener un côté psychologique. On a retrouvé la grande Sandrine, pas parce qu’elle a marqué 33 points mais parce qu’elle a eu un impact sur le jeu qu’elle avait auparavant et qui faisait d’elle l’une des meilleures joueuses du monde à ce poste.

Plus peut-être que ses points, le plus impressionnant, ça a été sa défense comme par exemple son stop sur Emma Meesseman lors de la dernière action du temps règlementaire ?

(Rire) Elle lui a mis des marrons tout le match et sans prendre de fautes. J’avais peur de ça : si elle prenait trois fautes dès le début, c’est plié. Il n’y qu’elle qui peut la tenir. Chartereau est beaucoup trop tendre. Endy Miyem est trop petite. Sandrine est remontée comme une pendule à défendre, j’adore ça. Quand elle et Epoupa se mettent à défendre, il faut que les autres s’y mettent. La pression qu’elles mettent est énorme. A un moment donné, Sandrine va à la limite lui cracher dans la tête !

Photo: Bria Hartley (FIBA)
« J’ai trouvé que Bria Hartley et Marine Johannès manquaient de punch, de jambes et d’impact physique »

Que pensez-vous de la montée en puissance sur cet Euro de Olivia Epoupa qui a trois poumons ?

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