Dans une interview à The Undefeated, Tony Parker évoque la possibilité de prendre la présidence de l’Olympique Lyonnais et plus tard de devenir propriétaire d’une franchise NBA mais de façon plus terre à terre, il donne de ses nouvelles de confiné :
« Je suis à San Antonio tout ce temps. Je suis devenu très proche de ma famille, très proche, parce que mon beau-père l’a attrapé à Paris. Ma belle-sœur l’a attrapé aussi. Nous étions inquiets les deux ou trois premières semaines pour nous assurer qu’ils iraient bien. Maintenant, ils vont bien. Ils ont fait des tests et maintenant ils sont négatifs. Cela met beaucoup de stress sur ma famille. Vous ne savez jamais avec un nouveau virus comme celui-ci. Tout le monde réagit différemment. C’est pourquoi je suis très reconnaissant que rien ne soit arrivé à ma belle-sœur et mon beau-père. »
Le président de l’ASVEL explique pourquoi il a réagi très vite lorsque la pandémie s’est déclarée:
« Nous avons été la première équipe française à laisser nos joueurs rentrer chez eux. C’était plus grand que le sport. La santé est plus grande que tout… C’était une décision facile de laisser tout le monde rentrer à la maison parce qu’il était important qu’ils soient avec leurs familles. J’ai su très vite que nous allions être confinés longtemps. […] Lorsque j’ai parlé à des fonctionnaires [français], je savais que cela allait prendre quatre ou cinq mois ou un an avant que nous ne revenions à la normale. »
TP explique qu’il est en contact avec son club et ses joueurs à distance:
« Je fais une conférence téléphonique. Je parle à tous les joueurs de l’équipe masculine, de l’équipe féminine et de mon académie, car nous avons dû fermer notre école [Tony Parker Adéquat Academy à Lyon]. Maintenant, nous faisons chaque classe en ligne. Nous avons un excellent partenariat où ils peuvent enseigner à chaque classe. J’ai parlé aux enfants pour qu’ils restent motivés. J’ai aussi dû fermer ma station de ski. Tout est fermé… Vous essayez de vous adapter à la volée. Je fais beaucoup de conférences téléphoniques pour rassurer mes employés. »
Il a également un petit mot pour Théo Maledon attendu tout en haut de la prochaine draft:
« Je suis très fier de lui. Je le connais depuis qu’il avait 14 ans lorsqu’il est venu pour la première fois dans mes camps de basket-ball. Il est venu chaque été. Quand il a signé avec mon équipe à 16 ans, nous l’avons juste pris et fait grandir. Il a connu une saison incroyable l’année dernière et nous avons remporté le championnat. La saison dernière, il a connu une saison solide lors de sa première saison en EuroLeague. Il a tellement d’expérience. En Europe, nous commençons si jeunes à jouer au basket au niveau professionnel. Il aura beaucoup de succès en NBA. Il est très, très intelligent. Espérons qu’il sera drafté au premier tour. Nous verrons. Il est à Lyon. Il ne peut rien faire pour le moment. Mais chaque scout, chaque GM sait exactement qui est Theo. »
