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Vincent Collet (coach des Bleus): « Il ne faut pas plus d’une défaite pour aller en quart »

A la veille de l’ouverture de la Coupe du monde -dimanche à 14h30-, le coach des Bleus Vincent Collet a fait un dernier point avec les médias français à Shenzhen.

A la veille de l’ouverture de la Coupe du monde -dimanche à 14h30-, le coach des Bleus Vincent Collet a fait un dernier point avec les médias français à Shenzhen.

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A propos de la défaite des Bleus contre l’Allemagne à l’Euro 2017 :

Je l’ai revu deux fois le match. Je m’en suis servi, inspiré. Après, on n’a pas inondé les joueurs d’information à partir de ce match-là mais beaucoup plus vis-à-vis des derniers qu’ils ont joués en préparation. Ils n’ont pas tout à fait la même équipe et nous surtout on n’a pas du tout la même. Il y a des choses à prendre mais c’était il y a deux ans en arrière et ça reste quand même un match du passé mais on va se servir de quelques petites choses.

A propos de l’amélioration des Bleus en défense depuis deux ans :

Clairement mais leur défense aussi s’est améliorée. C’est ça qu’il faut arriver à comprendre, c’est un autre match. On a une équipe qui est effectivement plus solide mais l’équipe allemande l’est aussi davantage alors qu’ils ont ajouté moins de joueurs, sinon (Maximillan) Kléber. Mais ils sont comme nous deux ans plus âgés. C’était une équipe qui était très jeune à l’image de (Dennis) Schröder, qui était très doué mais très jeune et qui, à mon avis, est beaucoup plus fort aujourd’hui qu’il y a deux ans en particulier sur le domaine du tir extérieur.

A propos d’une défaite contre l’Allemagne qui pourrait modifier la dynamique de confiance née des matches de préparation :

La dernière fois, en 2013, on a perdu l’ouverture contre l’Allemagne et on était forcément déçu et abattu mais malgré tout on avait corrigé le tir. Là ça serait plus compliqué. Notre problème, c’est le parcours. On est dans l’obligation de très vite gagner des matches pour ne pas se mettre de boulet aux pieds car on sait que pour arriver à une qualification (NDLR: en quart-de-finale), il faut être dans les deux premiers des deux groupes. Ça veut dire au maximum une défaite. On peut penser qu’une deuxième défaite serait rédhibitoire pour se qualifier en demi-finale. Et au-delà de ça, il vaut me mieux se qualifier comme premier car sinon ça serait certainement les Etats-Unis en quarts-de-finale.

A propos de jouer de suite l’adversaire du groupe. Est-ce mieux ?

Non. On est les seuls à faire ça avec le Canada et l’Australie mais eux ils sont obligés puisque dans leur poule il y a trois grosses équipes et il y en a forcément deux qui allaient se rencontrer. Nous, on n’a pas de chance, ce n’est pas le cas dans les autres poules. Mais de toutes façons, à deux jours près ça ne change pas grand-chose. On le sait depuis le début, aussi on se prépare en conséquence comme les Allemands. Ça reste un premier match avec tout ce que ça comporte comme excitation particulière, comme stresse. Il y a souvent des surprises et on ne peut pas savoir quel va être le scénario, il y a des choses un peu improbables qui peuvent se produire dans ce type de match.

Photo: Mathias Lessort (FIBA)

A propos de cette équipe de France new-look :

On a beaucoup de jeunes joueurs qui vont jouer pour la première fois une compétition de ce niveau. C’est quelque chose d’important. Les blessures d’Adrien (Moerman) et de Thomas (Heurtel) nous enlèvent de l’expérience qui nous aurait été précieuse dans ce type de match. Il faut faire avec, il faut que tout le monde rentre dans la compétition et on va essayer de faire le mieux possible.

A propos de Nando De Colo et de sa forme :

Je le trouve plutôt en bonne forme malgré la blessure qui l’a privé des deux premières semaines de préparation. Il a fait un bon retour et son rôle est de nous apporter sa connaissance, sa science du jeu, également son adresse. Les deux joueurs qui sont blessés sont quand même deux bons tireurs et on n’a plus trop aujourd’hui de menaces extérieures ou en tout cas moins et je pense que l’adresse de Nando va être précieuse. On va en avoir besoin en même temps que sa connaissance du jeu car c’est clairement des domaines où on n’est pas super performants.

A propos de la force des Bleus, le jeu rapide :

On n’a pas le choix. L’identité de l’équipe est clairement établie. Si cette équipe-là ne défend pas fort et ne peut pas avoir de jeu rapide, si elle ne peut qu’attaquer sur demi-terrain, on aura des difficultés. Même quand on fera plutôt un bon match dans ce domaine-là, je ne pense pas que l’on ait à la base un potentiel très fort sur demi-terrain. On doit avoir cette alternance et pour l’avoir il faut la mériter et donc il faut défendre et prendre des rebonds.

A propos d’une hiérarchie au poste 4 :

Pas vraiment… C’est l’un des postes inexpérimentés de l’équipe avec aussi le poste 1. C’est comme ça. On va devoir composer. On a la possibilité d’utiliser Nando sur le poste 1 et Nicolas (Batum) sur le poste 4. Ça sera l’une des alternances possibles mais en espérant qu’avant ça les joueurs qui vont jouer sur ces postes soient à leur meilleur niveau.

A propos du cinq de départ pour le match contre l’Allemagne, est-il déjà établi :

Oui, il s’est entraîné ce soir en configuration de match. Je ne vais pas vous le donner (sourire).

A propos d’éventuels pépins physiques ou de joueurs malades :

Non. Le coach est un peu malade mais ce n’est pas très grave. Tout le monde a été un peu malade avec les effets conjugués de la chaleur humide et de la climatisation. Je crois que le médecin a utilisé tout son stock de médicaments depuis dix jours que l’on est en Chine. Les joueurs ont été pratiquement tous malades à tour de rôle et ça a finir par venir sur nous.

Photo: Rudy Gobert (FIBA)

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A propos de la défaite des Bleus contre l’Allemagne à l’Euro 2017 :

Je l’ai revu deux fois le match. Je m’en suis servi, inspiré. Après, on n’a pas inondé les joueurs d’information à partir de ce match-là mais beaucoup plus vis-à-vis des derniers qu’ils ont joués en préparation. Ils n’ont pas tout à fait la même équipe et nous surtout on n’a pas du tout la même. Il y a des choses à prendre mais c’était il y a deux ans en arrière et ça reste quand même un match du passé mais on va se servir de quelques petites choses.

A propos de l’amélioration des Bleus en défense depuis deux ans :

Clairement mais leur défense aussi s’est améliorée. C’est ça qu’il faut arriver à comprendre, c’est un autre match. On a une équipe qui est effectivement plus solide mais l’équipe allemande l’est aussi davantage alors qu’ils ont ajouté moins de joueurs, sinon (Maximillan) Kléber. Mais ils sont comme nous deux ans plus âgés. C’était une équipe qui était très jeune à l’image de (Dennis) Schröder

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