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Rudy Fernandez (Espagne) : « Il faut qu’on s’amuse bien dimanche »

Le capitaine de l’équipe d’Espagne, Rudy Fernandez, savoure. Le joueur du Real Madrid vient de remporter sa 11e médaille avec l’équipe d’Espagne, égalant le record de Pau Gasol.

Le capitaine de l’équipe d’Espagne, Rudy Fernandez, savoure. Le joueur du Real Madrid vient de remporter sa 11e médaille avec l’équipe d’Espagne, égalant le record de Pau Gasol.

Depuis ses débuts en 2004 aux Jeux Olympiques d’Athènes, Rudy, comme on l’appelle tout simplement dans son pays, a gagné 11 médailles en 17 compétitions internationales. Il cherchera dimanche à gagner une sixième en or, une quatrième en Europe. Il s’est déjà dit très fier de son équipe après sa victoire sur l’Allemagne en demi-finale (96-91).

« Je n’ai pas de mots pour décrire le sentiment que j’ai en ce moment et à quel point je suis fier de ce groupe. Personne n’a rien donné à ce groupe. Nous avons travaillé, nous nous sommes battus, nous y avons cru et nous sommes en finale. Maintenant, il faut profiter. Il faut qu’on s’amuse bien dimanche. »

Son coach Sergio Scariolo a rendu hommage à la légende du Real Madrid en affirmant qu’il n’est pas du tout certain qu’il s’agisse de la dernière compétition internationale du brave :

« Il est incroyable. Qu’est-ce que je peux vous dire ? Il est incroyable… Il a mal au dos, mal au cou, mal au genou, mal partout, mais il n’a pas peur. Il va sur le terrain et se lance dans des interceptions au début du troisième quart comme un gamin de 18 ans. Il montre l’exemple. Que puis-je vous dire ? C’est un excellent leader pour ses coéquipiers, surtout dans les moments difficiles ».

Quand à Juancho Hernangomez, il insiste sur le fait que l’équipe d’Espagne n’était pas annoncée parmi les favorites.

« Tout le monde dans le vestiaire savait ce qu’on pouvait faire. Je sais que personne ne comptait sur nous au début du tournoi. Il faut continuer à rêver et continuer à donner des réponses à nos adversaires. »

Il a par ailleurs salué le travail de l’entraîneur, Sergio Scariolo, et de tous ses adjoints.

« Le travail des entraîneurs est décuplé. Ils travaillent jusque tard dans la nuit pour préparer le match. Ils ont un ‘plan a’, un ‘plan b’ et un ‘plan z’. Il y a beaucoup de travail derrière nous, nous sommes des exécutants d’un plan. Ce sont des ingénieurs du basket et nous croyons en eux.»

Photo : FIBA

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