Quand Mike James gagnait moins de 5 000 dollars par mois
Le coach Michalis Koutalianos a raconté sur le Web EEC comment il a fait venir Mike James au Kolossos Rhodes alors qu'il jouait en A2 italienne, à Fulgor Omegna.
Avant d'être en NBA et le meilleur marqueur de tous les temps en Euroleague, Mike James est arrivé par la petite porte en Europe. Il a notamment transité par le Kolossos Rhodes avant ensuite de passer sous la rampe de Baskonia Vitoria. Voici ce qu'a raconté Michalis Koutalianos :
"Kolossos avait alors un petit budget pour la division. C'était la première fois que j'étais appelé pour être le premier entraîneur de Kolossos. Nous voulions un bon Américain en fonction de notre argent, pour lui donner les clés de l'équipe, afin qu'il puisse être le leader. Nous voulions réaliser une équipe économique, afin que nous puissions également utiliser Angelos Tsamis et Christoforos Stefanidis que nous avions déjà cette année-là. Nous avions acquis ensuite Larentzakis et Toliopoulos et nous recherchions le leader de l'équipe."
Giannis Antetokounmpo : "Je ne regarde pas la NBA, mais je regarde l'Euroleague"
Lors d'une interview à Amerikanos 24, la star grec des Milwaukee Bucks, Giannis Antetokounmpo (2,11 m, 29 ans) révèle qu'il préfère regarder l'Euroleague à la télévision que la NBA.
Toute la Grèce du basket-ball attend de savoir si Giannis Antetokounmpo participera au Tournoi de Qualification Olympique, qui se tiendra au Pirée, du 2 au 7 juillet. Les Grecs seront dans un groupe avec l'Egypte, la République Dominicaine, la Nouvelle-Zélande, la Croatie et surtout la Slovénie de Luka Doncic. Seul le vainqueur sera qualifié pour les JO de Paris.
"J'aimerais beaucoup jouer aux Jeux Olympiques, dit-il en préambule avant d'ajouter : C'est encore loin. C'est dans quatre, cinq mois. Je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas les JO en tête en ce moment, je n'y pense pas. Par contre, je regarde les gars jouer. Et j'ai vu leur dernière victoire contre les Pays-Bas. Ils étaient super. Ils ont renversé le match, ont joué fort en défense dans les dernières minutes, ils ont fait circuler le ballon, ils ont trouvé des tirs ouverts et ont très bien joué. J'aimerais beaucoup faire partie de cette équipe qui a de l'énergie, qui joue avec une grande confiance, mais cela vient sûrement de l'entraîneur, Vassilis Spanoulis. Il a joué au basket pendant 18 à 20 ans.
Dossier - La Betclic Elite, terrain de jeu favori des meneurs de petite taille
Ils s'appellent David Holston, T.J. Shorts ou encore Justin Bibbins. Mesurant tous moins d'1,80 m, ils sont le symbole d'une vague de meneurs de petite taille devenus des joueurs majeurs de la Betclic Elite. Un profil très particulier vers lequel les clubs français continuent de se tourner.
Dans l'imaginaire collectif, les basketteurs se distinguent du commun des mortels par une morphologie longiligne et une taille bien supérieure à la moyenne. Si cela peut se vérifier pour la majorité des joueurs de haut niveau, certains éléments aux gabarits bien plus "ordinaires" se plaisent à démonter le cliché en venant jouer les trouble-fêtes dans la cours des grands. C'est particulièrement vrai en France, où de nombreux meneurs de petite taille se sont imposés au fil des années, se révélant très performants malgré leur déficit de centimètres.
De David Holston (1,67 m) à Tyger Campbell (1,79 m), en passant par T.J. Shorts, Justin Bibbins ou encore T.J. Campbell, sept joueurs mesurant moins de 180 centimètres étaient sur la ligne de départ au lancement de la saison de Betclic Elite. Ces petits meneurs succèdent à d'autres vus en France au cours des dernières années (Brandon Jefferson, John Roberson, Tremont Waters, Markus Keene...) ou moins récemment (Shawnta Rogers, Marc-Antoine Pellin, Terrell McIntyre, Marques Green). Un phénomène qui dure mais peut sembler anachronique dans une ère où les joueurs sont de plus en plus grands sur tous les postes. Avec une interrogation légitime : comment expliquer l'intérêt que portent les clubs français à ces profils atypiques dans un sport qui tend à valoriser les "grands" ?
Vidéo : Antoine Eito assomme l'ASVEL
Voici le buzzer beater d'Antoine Eito qui a mis Joffrey Lauvergne dans le vent avant de conclure sur un layup. L'Elan Chalon tombe ainsi l'ASVEL, 88-87, et récolte une victoire précieuse dans la course au maintien.
Laurent Legname (Dijon) : "Jouer sans meneur, c'est difficile au basket"
Alors que David Holston est absent jusqu'à début avril, la JDA Dijon a vu son deuxième meneur de jeu américain Ahmad Caver (1,88 m, 27 ans) se faire une entorse à la cheville face à Paris.
La JDA a bien résisté au Paris Basketball avant de céder dans le dernier quart-temps (72-82). Le pivot allemand Leon Kratzer (2,12 m, 27 ans) a fait mal à la raquette dijonnaise (12 points et 13 rebonds) et, comme d'habitude, le meneur TJ Shorts (18 points et 7 passes) a déroulé son basket de grand standing. Celui-ci a aussi bénéficié du retrait de Ahmad Caver après seulement une minute de jeu.
Sekou Doumbouya (Roanne) : "Ca fait du bien de retrouver cette atmosphère des matches serrés"
En battant au finish l'ESSM Le Portel (84-83), la Chorale de Roanne a accompli une mission d'une extrême importance à laquelle Sekou Doumbouya a contribué avec efficacité.
Pour son deuxième match après son retour en France, Sekou Doumbouya (2,06 m, 23 ans) a démontré toute l'étendue de ses possibilités : 29 points à 10/17 aux shoots, 4 rebonds, 2 contres, 1 interception et aucune balle perdue. Il a été bien alimentée par la paire DJ Cooper-Antoine Diot qui ont fait respectivement 11 et 10 passes décisives chacun.
"Il fallait la victoire ce soir et on a fait ce que l’on a pu, ce qu’il fallait, a commenté Sekou Doumbouya. On fait des petites erreurs défensives. Peut-être un peu la fatigue. Ça fait quatre, cinq jours que l’on travaille avec un nouveau coach, des choses à mettre en place. C’est un peu compliqué d’ajuster. On a bien réagi dans une fin de match serré. On avait quatre, cinq points de retard, on n’a pas lâché, on a fait des stops et mis les paniers qu’il fallait. On est dans la bonne direction."
La grande soirée de Cholet et d'Emmanuel Nzekwesi
S'imposer sur les terres de la JL Bourg (78-80) est une performance de haute volée accomplie par Cholet Basket boosté par son pivot néerlandais Emmanuel Nzekwesi.
22 points à 9/13 aux shoots et 13 rebonds pour 28 d'évaluation, Emmanuel Chukwubuikem Nzekwesi (2,03 m, 26 ans) a sorti sa meilleure ligne de stats de la saison -jusqu'ici c'était face à l'ASVEL- face à l'une des équipes les plus coriaces de France.
« C’était un match difficile et intense, contre une équipe d’EuroCup qui réalise une très belle saison, a t-il commenté rapporte Ouest France. On a appliqué le plan du coach, en jouant notamment très dur. En première mi-temps on avait vraiment pris les devants en menant de 14 points et ça été très frustrant de repasser derrière ensuite en fin de match.
Coupe de France féminine : Une finale Basket Landes-Bourges comme en 2022
Deux fois vainqueur de rang de la Coupe de France, Basket Landes va tenter le triplé face à Bourges, qui a déjà remporté onze fois le trophée.
Un hommage doit être rendu à Tarbes, qui à Mont-de-Marsan et devant 2 600 spectateurs a poussé Basket Landes à une prolongation avant de céder 87-81. Une performance d'autant plus remarquable qu'avec le forfait de Marie-Paule Foppossi, en plus de celle définitive d'Isabelle Yacoubou, les filles de François Gomez, qui a été expulsé en fin de match, ont joué réellement à sept. Carla Leite et Jess Zodia, 19 ans, formée à Bourges et qui en est à sa première saison en pro, ne sont pas sorties une seule fois du terrain. Soit 45 minutes de temps de jeu. Les deux ont mis 21 points. Pénalisése par cinq fautes, Camille Droguet et Dominique Malonga n'ont pas pu aller jusqu'au bout de la soirée, mais la pivot internationale a eu le temps de cumuler 15 points, 17 rebonds et 5 contres. Tout ça fasse à une équipe d'Euroleague.
Chalon-ASVEL : Le retour à la maison de Joffrey Lauvergne
Ce dimanche, Joffrey Lauvergne (2,11 m, 32 ans), qui a passé trois années à l'Elan Chalon, va revenir pour la première fois au Colisée, sous le maillot de l'ASVEL.
C'est de 2009 à 2012 que Joffrey Lauvergne a stationné en Bourgogne. Un séjour qui lui a laissé de très bons souvenirs comme il le déclare au JSL :
« C’étaient mes premiers trophées en tant que professionnel. Malheureusement, on apprend à gagner en gagnant. Beaucoup de joueurs font de très grandes carrières et n’ont jamais la chance de remporter quelque chose. Donc je me rends bien compte de la chance que j’ai. À Chalon, ce qui avait été très excitant cette saison-là (2011-12), c’était d’avoir gagné les trois titres possibles en France. Je ne sais pas si cela a été refait depuis (...) La carotte, c’était l’Euroleague. On avait réussi à décrocher notre ticket. »
Le Barça favorable à l'entrée de Dubaï en Euroleague
Le FC Barcelone, par la voix de son directeur de la section basket, s'est clairement positionné pour l'intronisation d'une équipe de Dubaï en Euroleague.
Un premier masque tombe officiellement : le Barça soutiendra l'entrée d'une équipe de Dubaï en Euroleague lors de la réunion que les clubs propriétaires de la compétition dont l'ASVEL tiendront mardi et mercredi prochains à Barcelone.